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En Rappel du 3/1/2016 : Le climatisme, le miroir de nos peurs Par Master T

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Le climatisme, le miroir de nos peurs Par Master T

Le carbone et dans une moindre mesure le méthane constituent l’arbre qui cache la forêt ou si vous préférez on demande aux gens de regarder uniquement le doigt boursouflé qui masque la réalité catastrophique de ce monde : sa philosophie et ses rebus comme la pollution sous toutes ses formes.


Le carbone n’est qu’un moyen d’obtenir des gens ce qu’ils ne pourraient obtenir autrement : un nouvel ordre mondial ou s’agglutinent des états afin qu’une gouvernance mondiale centralise et orchestre la société-monde. Le catastrophisme fait naître l’urgence de la réaction adaptative… réaction prétendue de survie, dans sa dimension faussement eschatologique. Si eschatologie il y a, c’est bien dans le symptôme du post modernisme qu’il nous faut la découvrir, car effectivement des forces dissolvantes sont à l’œuvre, elles sont en train de bouleverser nos vies profondément et de manière bientôt irréversible… l’entropie est un tableau édifiant et nous en sommes les spectateurs autant que les peintres culturellement déstructurés… lénifiés. 

Le CLIMATISME, ce système idéologique qui nous entraine dans les contreforts de la pensée magique, là où le sacré se combine à la mélodie scientifique postmoderne, est un pur produit politique que nos élites, relayées par leurs si nombreux chiens de garde, nous vendent sans répit, ceci afin qu’aucune faille contestatrice ne vienne à perturber l’efficacité virale de la peur qu’elle pourrait engendrer immanquablement auprès des peuples…Ha! Pavlov, Goering…

Le changement climatique n’est pas exceptionnel… c’est la norme, mais dans le monde de la subversion ou tout s’inverse comme le reflet dans un miroir, la normalité est anormalité, et pour que cette anomalie perceptuelle et conceptuelle subsiste dans nos esprits, on saisira la moindre variation météorologique spectaculaire comme la démonstration véridique de l’anormalité… en prenant soins de s’appuyer sur des points de repères temporels afin de bien marquer son aspect hors norme.

Ce qui me semble hors norme c’est l’idiotie du procédé puisque le temps humain, celui d’une ou deux générations, ne constitue pas en soi une référence décisive. Prétendre qu’il n’a jamais fait aussi chaud depuis 1947 ne démontre pas qu’il y a anomalie climatique, au plus y verra t on surtout une coïncidence cyclique sur un tracé sinusoïdal. Mon propos se veut résolument anthropo-philosophique, je laisse à d’autres, bien plus compétents que moi, l’expertise discriminative nécessaire à la compréhension de la chose, si complexe, que représente le climat (cf  » http://www.pensee-unique.fr/« ).

Le premier rapprochement que l’on peut faire avec le climat c’est qu’il sur dimensionne nos existences, celles des animaux, des écosystèmes… qu’on nomme encore, heureusement, chez le vulgaire: NATURE.

Le climat a à voir donc avec la Nature et c’est dans sa dimension eschatologique, en particulier, que climat-Nature-Humain entretiennent leur relation dans un rapport de causalité descendant et ascendant. Ce qui liait l’état de Nature, chez le primitif, ne se dissociait pas du climat car in fine depuis la préhistoire l’Humain vouait un culte craintif autant que révérencieux pour les dieux cosmogoniques et les esprits qui abritaient, dans des dimensions cachées, la Nature dans son entièreté, ceci incluant bien évidemment tous les éléments (vent, eau…) qui font la dynamique du monde… et de l’univers (lune, soleil…).

Ce rapport à trois impliquait qu’une réelle soumission exista chez l’Humain, car celui-ci ne pouvait concevoir la Réalité que comme SACREE, et cette sacralité organisait, en le rigidifiant par des cultes cycliques (« le mythe de l’éternel retour » de Mircéa Eliade), toute son existence terrestre et implacablement transitoire.

La relation aux Dieux, tenus pour responsables de la création du cosmos, impliquaient chez l’Humain, dans sa condition primitive d’alors, qu’il fit répétition de l’attitude primordiale des dieux afin que l’équilibre du monde perdure… et que sa propre subsistance fut assurée.

Le Climatisme m’apparait alors comme un écho lointains venus des entrailles du temps obscurs ou la foi des humains avait pour crédo l’équilibre du trinôme : climat-Nature-Humain surdimensionnée par des Dieux, uniquement présents dans la mémoire collective, que comme architectes du cosmos et maitres de cérémonie des êtres vivants et que le Faire conditionne l’Etre et inversement.

Cette relation de dépendance semble s’être bien conservée puisque aux dieux d’hier et d’aujourd’hui la servitude dans le respect par la peur subsiste encore, expression sensible de notre ADN reformulé dans notre cerveau primitif certainement… reflet du miroir… toujours.

Il y a bien sûr de nombreuses subtilités qui échappent à la comparaison de nos ancêtres primitifs (animistes, totémistes et shamans). En effet, le Dieu Unique s’est depuis imposé aux êtres mais lui aussi a ses exigences et nul doute que l’éloignement aussi bien de la religiosité (soumission) que de la spiritualité sont les conditions nécessaires pour que le déluge que subit Noé s’abatte de nouveau. Le climat a ses raisons que la raison a traduite par… la peur… nourriture des dieux infernaux dont ils se repaissent sans jamais être rassasiés. Entre le cœur et la raison, il y a les passions. Atavismes, quand tu nous tiens!.

La grande force du climatisme est d’avoir fait se converger le discours alarmiste des scientifiques à la religiosité qu’imposait l’état de Nature, aussi belle que dangereuse, elle donne et reprend.

Dans un monde ou l’occidentalisme a toujours été le modèle (viral) de référence, survient en écho celui de la peur ancestrale du péché à expier. Pour expier, nos prêtres du climatisme appellent aux sacrifices de chacun… Rien de bien méchant (au départ du moins) puisque l’arme du mal c’est le carbone anthropique et de nos amis les vaches (pas sacrées celles-là!) et que c’est en le réduisant (à néant?) que l’Humain s’amendera auprès de dame Nature (Gaia) fidèlement représentée par les zélotes de l’ONU… le UN du monde, celui qui voit tout et pense pour nous… UN, pour United Nation, ou bien encore UNO (en anglais certes, mais phonétiquement hispanisé et signifiant toujours « UN »).

Si Dieu est unique, le panthéon, lui, a toujours été surabondant… Tout se veut et doit se concevoir comme un reflet dans un miroir: au Dieu céleste du monothéisme, l’ONU fera bien l’affaire… à la fois en tant qu’institution, c.à.d Système… mais aussi, expression implicite de l’égrégore comme inconscient collectif… surdéterminant nos actes/pensées.

Quant aux dieux d’hier (ceux de nos primitifs) ils occuperont aujourd’hui les trônes de l’Olympe à l’ONU et serviront Dame Nature; et nous pauvre piétaille épargnée eugéniquement par les bienfaits du transhumanisme, resucée de l’Homme Nouveau de Nietszche à Hitler, nous troquerons ce qui nous reste de liberté pour la sécurité toute encadrée du meilleur des mondes.

Eric Zemmour: « Nos dirigeants sont devenus des prêtres. Ils ne gouvernent plus, ils prêchent. »

MASTER T Le 3 Janvier 2016

NOTE DU LUPUS: 

De l’injonction Paradoxale comme mode de gouvernement…

En écho au texte récent de Brandon Smith Master T nous propose ici une réflexion sur l’utilisation de l’écologisme comme vecteur de gestion de crise  par la peur sur le mode : si vous n’avez rien à vous rapprocher (et rien à cacher) vous n’avez à craindre….  Injonction paradoxale des Pompiers pyromanes, incendiaires tautologiques qui au même moment au nom du terrorisme et de l’état d’urgence sans nulle doute climatique incarcèrent ….des militants écologistes pourtant leurs alliés sur le papier….Mais l’on sait qu’en matière de cynisme et de duplicité les Socialistes Fabiens (en bon Trotsystes défroqués) sont passés maitres, et en ont même fait leur première marque de fabrique…

EN BANDE SON : 

 

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