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La mort de la démocratie : La supercherie de la gauche mitterrandienne, dévoilée ! (Sidney Touati+Maxime Tandonnet)

La supercherie de la gauche mitterrandienne, dévoilée

Cette fois, c’est pour de vrai, comme disent les gamins. Le peuple a compris l’immense imposture dont il a été la victime.

La gauche politique, toutes tendances confondues, n’est pas la gauche historique.

La droite politique, toutes tendances confondues, n’est pas la droite.

Les grands partis qui ont dominé le paysage politique français, se sont effondrés lors des dernières élections. La supercherie a fait long feu. Le roi est nu.

Mitterrand a fait de la vie politique une sorte de jeu de rôles, dans lequel chaque acteur occupant le devant de la scène joue à la perfection le rôle qu’on attend qu’il joue.

Mitterrand est une espèce de Rastignac qui, par la ruse, un cynisme machiavélique, avec sa bande de copains, s’est emparé du pouvoir, de tous les pouvoirs.

Mitterrand ne croit en rien si ce n’est en lui, en son moi qu’il met au-dessus de tout. Il a perverti en profondeur le jeu politique français. On pourrait dire qu’il l’a subverti, pour ne pas dire détruit. Il a remplacé les vrais représentants, ceux qui étaient l’expression des grands courants politiques en France, par des « acteurs », des « comédiens » qui jouent le jeu qu’on attend qu’ils jouent.

Pour parvenir à ce résultat proprement hallucinant, Mitterrand a éliminé les « vieux dirigeants ». Étant devenu titulaire du label « gauche », il placardise la totalité de la vieille garde socialiste, puis il marginalise de plus en plus le Parti communiste qui l’a porté au pouvoir. Pour neutraliser et diviser la droite classique, il fait la promotion d’un minuscule parti d’extrême droite, le Front National. 

Il parvient à ce bouleversement du paysage politique, en enrôlant tous les ex-soixante-huitards et en prenant appui sur une nouvelle caste : celle des premiers de la classe des « Grandes Écoles », c’est-à-dire de gens qui comprennent très vite ce qu’il faut faire pour plaire au Maître et obtenir les meilleurs notes-postes. 

Les Premiers de la Classe ont fait tandem avec les arrivistes de tous bords, c’est-à-dire des êtres sans morale, sans traditions, sans scrupules. Des êtres animés (comme lui) par un seul et unique objectif : la réussite de leur carrière. 

Pour continuer à faire croire que l’on défend le « peuple », on fait du sous-prolétariat le modèle incontournable. On met systématiquement les « sans » en avant : sans-papiers, sans domicile fixe, sans emploi, sans morale, sans principe…

Le culte des « sans », celui des migrants, plus celui de la mère nature… crée le cocktail de la nouvelle mouture idéologique de la culpabilité et de la faute. Le peuple français, désigné comme le responsable de tous les maux, doit être puni. Il est livré sans défense à la canaille des rues et aux appétits du fisc.

Ce trio improbable et étonnant (gauche libertaire, arrivistes, premiers de la classe) a produit la terrible situation dans laquelle la France se trouve actuellement : un grand pays dévasté, en voie de sous-développement, dont une grande partie des élites dirigeantes s’est enrichie sans complexe.

La France ressemble à un géant dont la tête est reliée au corps par le fil du mensonge et de la tromperie.

Le pouvoir pour asseoir sa domination n’a d’autre choix que l’institutionnalisation de la dictature politico-médicale.

Le peuple, réduit à la condition humiliante de malade incapable de se prendre médicalement en charge, doit faire l’objet d’une surveillance permanente de la part des pouvoirs publics et de la police.

Le pouvoir, pour nous sauver, doit nous soigner, c’est-à-dire nous séparer les uns des autres, nous contraindre à porter un masque dans l’espace public, voire nous faire vivre sous la menace constante d’un renfermement général. 

Nous ne disposons que d’une seule et unique arme pour combattre légalement cette nouvelle forme de dictature : le contentieux. Il faut nous regrouper et contester devant les tribunaux cette politique confiscatoire, dangereuse, nocive pour la santé, pour l’économie, l’emploi, la culture… en tout premier lieu, il faut nous mobiliser pour défendre les enfants devenus otages d’une idéologie mortifère.

 © Sidney Touati pour Dreuz.info.

La mort de la démocratie

Il devient de plus de plus évident que la démocratie française est en voie d’extinction. Sa disparition ne se produit pas sous la forme de l’instauration d’une dictature sanglante: élimination physique des opposants, interdictions des partis, suppression du droit de vote et de la liberté de presse. Mais ce n’est guère mieux: elle meurt de l’indifférence. Les Français votent de moins en moins. Aux six législatives partielles de dimanche, la participation connaissait un nouvel effondrement. L’abstention dépasse 79 % dans la 1re circonscription du Haut-Rhin, 82 % dans la 5e de Seine-Maritime et dans la 3e de Maine-et-Loire, 84 % dans la 1re de la Réunion, 83,4 % dans les Yvelines et atteint même 87 % dans la 9e circonscription du Val-de-Marne. Dans ce contexte, le parti présidentiel LREM se ridiculise: aucun de ses candidats n’atteint le niveau pour se présenter au second tour. L’un d’eux réalise à peine 3%! Certains se rassurent à l’idée que seule l’élection présidentielle intéresse les Français. Ils se voilent la face, refusent de voir la réalité. Qu’est-ce qu’une démocratie sans partis politiques, sans projets ni débat d’idées, avec des médias largement formatés, sans parlement, sans députés, sans électeurs, sans peuple? Dans l’avenir tel qu’il s’esquisse, il ne restera in fine en guise de paysage politique qu’un petit pitre élyséen élu avec l’adhésion initiale de 10% des électeurs*, un pantin bavard, gesticulant du matin au soir, au-dessus des cendres de feue, la démocratie, pour donner l’illusion du mouvement.  Mais qui aura l’indécence ou la stupidité de qualifier un tel système de démocratie?

* 20% au 1er tour avec 50% de participation. 

La politique française offre un spectacle déshonorant (pour FigaroVox)

Le spectacle que donne en ce moment la politique française n’est pas seulement affligeant. Il est déshonorant. Depuis une dizaine d’années, les désastres s’enchaînent : affaires, vague d’attentats islamistes, Gilets jaunes, covid19. Il en résulte un pays déboussolé, fracturé, privé de ses repères historiques, éthiques, intellectuels. Sur ce paysage dévasté, sur les ruines de la conscience politique française, s’enracine un nihilisme qui prend des formes multiples.

Le sensationnel et l’anecdotique ont fait main basse sur la vie publique. Ainsi, la France s’enflamme au sujet de la suppression du sapin de Noël à Bordeaux décidée par le maire écologiste. Classique : un beau scandale pour couvrir l’impuissance. Faut-il tomber dans le piège du sapin qui cache la forêt, transformer une initiative mesquine en affaire d’Etat effaçant tout le reste ? Parler du sapin de Noël ou d’autres futilités, permet d’occulter les vraies questions qui fâchent, par exemple la loi bioéthique, la PMA sans père remboursée ou l’extension des conditions d’interruption médicale de grossesse (jusqu’à la naissance), sujet qui n’intéresse personne.

L’abus des sondages de popularité est une autre forme de manipulation. Une multitude d’enquêtes paraissent simultanément pour faire de M. Philippe, l’ex-premier ministre, une sorte de recours (au cas où…). Il serait le « candidat favori » à « droite », mais aussi la personnalité la plus populaire de France. Un nième sondage le présente comme « l’incarnation de l’autorité ». Pourquoi nul ne parle jamais, au grand jamais, du bilan de trois années de gouvernement, des 80 km/h, la taxe carbone et le chaos des Gilets Jaunes, la réforme ratée des retraites et deux mois de blocage du pays, la gestion de la crise du covid-19 sous tous ses aspects (masques, tests…), etc ?  Jusqu’où la table rase et le gavage des cerveaux ?

La politique est étouffée par les questions de personnes, la « peopolisation ». Le monde médiatique, et pas seulement la presse à sensation, se fascine ainsi pour les relations personnelles, réelles ou supposées, entre M. Sarkozy et M. Macron, le feuilleton de l’été à Brégançon, les rapports entre Mme le Pen et sa nièce, les hésitations de M. Baroin, ou les mouvements d’humeur du chef de l’Etat. La politique peut-elle se réduire à un spectacle quotidien – piètre spectacle ?

La magouille politicienne est évidemment aussi ancienne que la politique elle-même. Mais aujourd’hui, à la différence d’hier, elle occupe tout l’espace. 90% de la politique nationale, visible, médiatisée, se ramène désormais à la question de l’élection ou la réélection élyséenne et les manœuvres qui l’entourent. Elle explique la semi-droitisation de la parole présidentielle (par exemple sur « le séparatisme »). Elle se traduit par des vagues de débauchages. Les ralliements de « droite » au camp présidentiel, nonobstant tout contenu des politiques mais anticipant sur une réélection en 2022, sont un signe flagrant d’opportunisme bas de gamme et de mépris des électeurs.

D’ailleurs, le naufrage de la politique française dans la névrose élyséenne se présente comme une authentique perversion de la démocratie. Comment qualifier un régime politique fondé tout entier sur le rayonnement obsessionnel, narcissique et idolâtre d’un individu, écrasant toute notion de bien commun et de destin collectif de la nation ?  Certainement pas une république. Mais qui cela préoccupe-t-il ?

Tout se déroule d’ailleurs dans un climat sans précédent d’obséquiosité, de conformisme, de médiocrité.  Le débat d’idées et de projets collectifs a disparu, anéanti. Sur l’économie, les institutions, l’Europe, les frontières, l’école et l’éducation, les sujets de société, le moindre pas hors des sentiers battus expose son auteur à la fascisation ou la nazification. Le débat d’idées a été remplacé par la quête de gourous providentiels (de l’extrême gauche à l’extrême droite incluses) et les vagues de néant hystérique qui secouent chaque jour le pays à tout propos.

Quant aux coups de menton et postures martiales, ils ne servent jamais qu’à voiler les échecs et les renoncements. Plus personne ne parle de la déferlante de chômage qui frappe les jeunes, condamne une génération au désœuvrement, de la pauvreté et de l’exclusion qui en résultent, de l’effondrement vertigineux du niveau scolaire (destruction du bac), des déficits et de la dette publique, du niveau des prélèvements obligatoires qui battent des records historiques, de la désindustrialisation accélérée, de  la violence et la délinquance qui minent la vie des Français les plus fragiles et les plus exposés (812 000 victimes en 2018), de la crise migratoire.

L’enquête CEVIPOF 2020 sur la confiance des Français souligne que 79% d’entre eux ont une vision négative de la politique. Faudra-t-il atteindre 99 % pour que survienne un début de prise de conscience ? Car l’enjeu, c’est tout simplement la survie de la démocratie française ; ou plutôt, ce qu’il en reste.

2022 ou l’odieuse duperie

Le problème, ce n’est pas Macron, le Pen, Maréchal, Hidalgo, Jadot, Baroin ou autres qui ne sont que des épiphénomènes. Nous vivons dans un système à la fois scandaleux et absurde, qui est à la source de l’effondrement politique français.

Les élections présidentielles, clé de voute du régime privilégient le choix d’un individu sur le débat d’idées et de société  [au contraire de législatives].  Elles se fondent sur la sensation collective, l’émotion produite par une image télévisuelle. Le supposé programme présidentiel est secondaire sert d’habillage au choix d’un personnage. Il est demandé aux Français de s’en remettre à un gourou, et non de choisir leur destin en peuple adulte; de se soumettre à un visage plutôt que de réfléchir à un projet.

Or, l’émotion collective à l’œuvre derrière le choix de ce gourou est toujours le fruit d’une manipulation médiatique: elle repose sur le nombre d’apparitions à la télévision et le matraquage sondagier autour d’un personnage. La sélection du futur occupant de l’Elysée procède ainsi largement de ceux qui contrôlent les grands médias téléradios : TF1, F2, Europe 1, RTL, BFM, etc.  Ce mode de fonctionnement est une source de médiocrité: le pouvoir médiatique, (ou de l’argent), choisit des individus qui lui ressemblent: peu instruits, inintelligents, narcissiques et sans caractère.

Il repose sur une supercherie: le mythe d’un « chef », supposé inspirer l’autorité, en contrepoids, miroir inversé du délitement accéléré de la société française, naufrage dans la violence endémique, effondrement du niveau scolaire, chômage gigantesque, flambée de la dette publique, migrations hors contrôle, perte de l’influence planétaire. Cependant, ce « guide » de la nation ne dispose strictement d’aucune baguette magique pour conjurer la désintégration et la chute du pays. Présenté comme un sauveur, un sauveur impuissant, il ne lui reste qu’une issue: la fuite dans l’illusion, l’esbroufe, la grandiloquence, le culte de la personnalité, le spectacle, les coups de communication, le mensonge et la dissimulation.

Il aurait pour mission, paraît-il, « d’incarner ». Incarner quoi? Le chaos, le néant, la manipulation massive des Français, la bêtise ambiante? Non: incarner la Nation! Nous y sommes: le principe fondamental du régime, son socle idéologique: la vanité prétentieuse. Oui, mais que proposez-vous M. Tandonnet? D’abord, une prise de conscience. Quand les Français, au moins une large majorité d’entre eux, auront compris que l’on se moque d’eux, que l’on se moque d’eux outrageusement, que l’on se moque d’eux ignoblement, le temps sera venu d’abattre ce système et de songer à restaurer une démocratie française digne de ce nom.

Maxime TANDONNET

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