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Article du Jour : Les marchés financiers ont découvert la modernité : la valeur n’existe pas, la rareté fait le prix. L’irrésistible ascension de la valeur-rareté Par Bruno Bertez

Les marchés financiers ont découvert la modernité : la valeur n’existe pas, la rareté fait le prix. L’irrésistible ascension de la valeur-rareté.

By brunobertezautresmondesbrunobertez.com 15 mars 2021

La forme dominante de l’économie est désormais le capitalisme financier.

La finance conçue comme manipulation de signes consiste à réaliser l’opération magique faustienne de placage de l’infini sur du fini. En clair, repousser les limites de l’accumulation.

Le capitalisme financier, maintenant bien mur, est le sous produit de sa délirante logique boursière. C’est ce que je soutiens depuis longtemps et de façon renouvelée depuis que les banques centrales sont, comme je le démontre quasi quotidiennement, otages, prisonnières des bourses.

L’histoire de la pensée économique est jalonnée par des étapes que je qualifierais de civilisatrices en ce sens qu’elles influencent la culture et la pratique sociale. Il y a un lien entre Valeur et Ordre social.

On peut aussi aller plus loin et dire que chaque étape du capitalisme est marqué par l’instauration progressive d’un nouvel Imaginaire , d’une nouvelle conception de la Valeur.

Au centre de ces étapes se trouve la notion de Valeur et ses Mystères.

La Valeur a d’abord été déterminée par le travail incorporé dans un bien ou un service, puis par l’utilité de ce bien ou service et finalement à partir des années 1860/1870 s’est généralisée la notion de Valeur produite par la rareté. Ce fut ce que l’on a appelé la révolution marginaliste.

L’auteur qui est à l’origine de la notion moderne de valeur est Léon Walras.

Pour comprendre l’origine des prix, il identifie trois théories. La première, celle des classiques anglais comme Ricardo, fait du travail le fondement de la valeur. La deuxième, celle de Condillac et de Turgot, reprise en partie par Jevons, la fait dépendre de l’utilité. La troisième, la sienne, repose sur la rareté. Prenant l’exemple de l’air, il constate que ce bien très utile est gratuit de par son abondance. Reprenant les idées de Jevons, il affirme que le plaisir que procure la consommation d’une unité de bien dépend de la quantité que l’on en a consommé précédemment, mais complète cette considération par l’idée que ce plaisir dépend également de la difficulté que l’on a à l’obtenir. C’est la combinaison de ces deux éléments qui définit la rareté.

Vous observez que le processus de mutation de la Valeur est un triple processus:

-un processus d’abstraction, on va du concret à l’abstrait

-un processus de subjectivisation, on va d’une valeur objective en soi a une valeur dans la tete des gens

-un processus de désancrage, la valeur est detachée de l’objet, elle flotte, peut faire bulle

La modernité se caracterise un approfondissement de la subjectivité de la valeur, d’un perspectivisme, qui creuse à tel point la singularité de l’évaluation qu’elle rend introuvable l’étalon universel, le régulateur invariant des échanges . Ce mouvement est clairement illustré par l’évolution de l’art, parti de la représentation du réel pour devenir interprété par la subjectivité de l’artiste , abstrait puis pure projection de subjectivité … payante. Attrape nigaud.

Je soutiens qu’il y a en cours un quatrième processus en cours que je qualifie de processus d’asservissement; c’est le processus par lequel les élites, les dominants au sens de Foucault ayant compris la frivolité de la Valeur mettent en place des moyens de capturer cette valeur et d’en faire ce qui convient à leurs interêts; Ils manipulent les désirs qui vont produire la demande et donc booster la Valeur. Les dominants ne se contentent pas de manipuler , ils produisent un Homme Nouveau, un sujet désirant nouveau qui leur convient. Mais c’est une autre histoire.

On passe du prix des choses, au prix que l’on peut accorder aux choses , puis au prix que la rareté confère aux choses. C’est un glissement qui n’est pas instantané bien sur mais qui traverse toute la société, au fil du temps. Le glissement se fait lentement au rythme du développement inégal au sein de la société .

On passe du prix que l’on peut qualifier de Vrai au prix frivole, indéterminé, qui peut aussi bien léviter que s’effondrer. L’étape actuelle est celle de l’instabilité de la valeur.

La valeur-travail est un en-soi, elle dépend du travail socialement nécessaire, certes pas facile à determiner, mais c’est une donnée objective, on sait que cela existe. A ce titre, ce n’est pas manipulable par les autorités ou les élites.

La valeur comme résultant de la conjonction de l’utilité et de la rareté est semi objective, manipulable mais avec des limites.

Ainsi, avant, un actif financier était une valeur d’usage, utile puisqu’il procurait un rendement . Mais dans la modernité actuelle, c’est fini, sa valeur d’usage a disparu il ne rapporte rien, nous sommes aux taux zero; sa valeur devient purement frivole , valeur désir de particper au jeu, à la loterie, au Ponzi .

Que la valeur en économie ne soit ancrée ni dans une métaphysique naturaliste du besoin, ni dans le travail nécessaire à la production renvoie aux caprices des participants certes , mais surtout aux codes imposés par les Maitres du jeu, les papes/banques centrales et leur clergé, les Goldman Sachs et autres. Don’t fight the Fed et surtout pas Goldman ou Jp Morgan.

La subjectivité désirante, n’est pas une innovation innocente qui brusquement aurait traversé le monde bourgeois des années 1960, non c’est une mutation décisive du système afin de se reproduire, afin de repousser les limites à l’accumulation et au profit nécessaire à la validation de ce capital en tant que capital.

L’avènement de la subjectivité comme pivot du système était la précondition même de la mise en place du néo-liberalisme qui a sous-tendu le développement effréné de cette nouvelle phase du capitalisme. Pour continuer à secreter de la plus value il fallait désancrer, libérer.

La valeur conçue comme detachée de tout et simlement flottante au gré de l’offre et de la demande est totalement manipulable, elle ne rencontre aucune limite puisqu’il suffit de produire de la demande pour la faire varier. Vous pouvez créer la demande par la mode, le mimétisme à la Girard par exemple, par la peur, par la séduction, par la stimulation des désirs enfouis etc

La phase actuelle de capitalisme financier repose sur un socle qui est celui du crédit, de la monnaie de crédit et l’existence centrale de ce socle impose que systémiquement on puisse pour accompagner l’accumulation infinfie, produire de la monnaie et du crédit à l’infini, sans limite.

Le système impose que les limites de la solvabilité disparaissent et que le discontinu de la solvabilité-un avant et un après- ce discontinu fasse place au continu des flux de liquidités. La liquidité, les liquidités , occupent une place centrale dans le capitalisme financier. Mieux meme il ne peut fonctionner que sur la base de l’illusion de la liquidité sans limite, et donc sur l’existence réelle et sans cesse prouvée, d’un excès de liquidité/liquidités.

Au passage je vous rappelle ma meilleure definition de ce mercure insaisissable qu’est la liquidité: c’est quand on croit que l’on va pouvoir vendre plus cher ce que l’on a acheté. (dixit un gouverneur de la Fed , Donald Kohn, dans les années 2002.

L’exces de monnaie ou sa perception, doivent être structurels.

Avec le temps, l’excès de monnaie fait craindre sa dépréciation. On voit bien que c’est le thème dominant dans les réflexions des détenteurs de monnaie: ils ont peur que celle ci se transforme en monnaie de singe. Et soit dit en passant ils n’ont pas tort car c’est ainsi que finiront nos monnaies FIAT: à la poubelle; mais , si cela est sûr et certain ce n’est pas forcément pour demain. On peut longtemps repousser les limites de la stupidité des peuples.

La certitude s’articule de la façon suivante: nous sommes dans une financiarisation accélérée de nos systèmes produite par la nécessité de créer toujours plus de dette. Cette dette s’accumule, elle devient instable et périodiquement, elle crée des crises de liquidités et de solvabilité. Pour éviter l’effondrement du système ainsi créé, les autorités ont choisi la fuite en avant, c’est à dire la création d’une masse de dette de plus en plus accélérée. Les chiffres qui étaient auparavant par milliards sont devenus des centaines de milliards, puis maintenant des trillions. La masse des actifs financiers qui, dans les temps anciens, représentaient une fraction des GDP représente maintenant des multiples. On doit être autour des 380% aux Etats-Unis en ce moment si mes souvenirs sont bons.

Il n’y a pas de retour en arrière possible. Chaque fois que cela a été tenté, une crise brutale a été déclenchée sur les marchés d’actifs et elle a obligé les autorités monétaires à intervenir en coûte que coûte, c’est à dire en fournissant toute la quantité de monnaie de base que les marchés exigeaient pour se stabiliser. Il faut savoir que, dans des processus de ce type, d’une part les crises se rapprochent sans cesse à cause de l’instabilité et que, d’autre part, les masses qui sont en jeu progressent de façon exponentielle. Nous sommes dans des phénomènes de boule de neige, les exigences de l’ogre monétaire sont de plus en plus tyranniques.

Tout ceci peut paraître abstrait ou théorique, mais il est possible de faire la jonction avec le vécu psychologique des opérateurs qui forment la communauté spéculative des marchés; en effet, avec l’apprentissage et l’expérience de dizaines d’années de ce processus, ils savent que les autorités monétaires n’ont plus le choix.

Comme ils disent, « on ne peut plus laisser tomber les marchés« .

Présenté autrement, la Communauté Spéculative a maintenant parfaitement assimilé le fait qu’elle tenait les autorités monétaires en otage et que celles-ci étaient prisonnières d’un sinistre engrenage. C’est cette prise de conscience qui constitue à notre sens et pas seulement au notre, mais aussi à celui de nombreux observateurs, la mutation en cours des marchés.

Vous pouvez étudier de près les journaux et essayer de lire et de décoder les rationalisations et les explications au comportement des marchés, vous constaterez que toujours en filigrane, c’est la certitude exposée ci-dessus qui constitue la justification de l’inéluctable hausse.

Un événement d’une portée considérable est intervenu il y a quelques semaines. Les observateurs en ont retenu le côté spectaculaire et n’en ont pas compris la portée.

Cet événement, c’est l’entrée sur le marché boursiers des petits particuliers habitués des réseaux sociaux. Grâce à des maisons comme Reddit, ils ont pris conscience du fait que les prix boursiers étaient déconnectés de ce que l’on appelle traditionnellement les Valeurs. Ainsi, ils se sont aperçus que des titres avaient des positions spéculatives à découvert très importantes en regard de ce que l’on appelle le flottant disponible. Ces petits spéculateurs ont formé un cartel et ils sont tous intervenus dans le même sens pour pousser les titres concernés à la hausse et faire ce que l’on appelle « courir les vendeurs ». Ils ont fait une sorte de « corner ».

En un mot, le petit public a découvert que le prix d’une chose était essentiellement déterminé par sa rareté. C’est une vieille découverte qui a été faite dans les années 1870, mais que généralement le public ne perçoit pas clairement. Le public reste marqué par les expériences séculaires de la valeur-travail ou de la valeur-utilité, il n’a pas encore accédé à la valeur-rareté.

C’est parce que le grand public en a pris conscience et que cela a fait les titres des journaux que maintenant l’idée chemine au travers des esprits.

Si vous voulez faire un effort de reflexion et vous penchez sur le cas du Bitcoin, vous constatez que c’est le même phénomène de glissement de la notion de valeur qui est déterminant. L’intérêt du Bitcoin si vous savez lire entre les lignes des journaux se résume toujours à ceci: il est rare, sa production sera limitée et par conséquent étant rare face à des quantités de monnaies qui, elles, sont de plus en plus pléthoriques, le Bitcoin finira par valoir très cher: the sky is the limit.

Cette semaine, nous avons franchi une étape supplémentaire.

Un tweet unique, certifié par divers moyens techniques, par le fondateur du média social Twitter a été mis aux enchères pour 3,5 millions si je ne me trompe pas.

On est allé plus loin. Ces derniers jours, une oeuvre, si on ose l’appeler ainsi, purement digitale, garantie unique, a trouvé acquéreur, grâce à ce caractère unique, pour 60,5 millions de dollars.

Je pense que vous avez compris où je veux en venir au travers de ces quelques étapes: nous sommes dans un mouvement de fond qui fait basculer au niveau du public la notion de Valeur. La Valeur a à voir avec la rareté, elle a à voir avec l’émission limitée, naturelle ou artificielle, elle a à voir avec la comparaison entre d’un côté la monnaie qui est créée à jets continus, et de l’autre côté, le manque, le rationnement.

Jusqu’à présent, cette notion, répandue au plan théorique chez les économistes, n’avait touché que des milieux très spécialsés comme, par exemple, le milieu des marchands d’art et des galiéristes. Eux ont compris depuis longtemps que grâce à cette notion de rareté certifiée par les signatures et les experts, on pouvait vendre très cher des choses qui ne présentaient aucun intérêt fondamental. Toute la valeur de l’art moderne est pour ainsi dire fondée sur la manipulation de cette fonction de Valeur.

Jusqu’à présent, j’ai interprété la hausse continue des marchés financiers grâce au concept de jeu et de loterie. Fidèle à l’enseignement d’Adam Smith, j’ai expliqué sur sur le marché financier avait été branchée une activité spéculative qui ressemblait beaucoup à une Loterie. Un titre se divise en quelque sorte en deux sous-parties, la première que l’on peut considérer comme le corps fondamental, la seconde que l’on peut considérer comme un billet de loterie. L’âme humaine étant ainsi faite que les joueurs ont tendance à s’exagérer leurs chances de gagner au jeu, ils ont tendance à surpayer les billets de loterie. Dans la mesure où une tendance haussière de la bourse constitue une sorte de tirage quotidien des gros lots, la loterie est branchée pour ainsi dire en continu.

Je pense que tout en étant encore valable et utile, mon interprétation doit être complétée. Il faut maintenant introduire cet élément supplémentaire que constitue la prise de conscience de la rareté relative des titres, actions et obligations, face à une quantité de monnaie qui, elle, ne cesse d’augmenter. Les buybacks, c’est à dire les rachats de leurs propres titres par les entreprises, les quantitative easing, c’est à dire les rachats de dettes de l’Etat par la Banque Centrale entretiennent en quelque sorte un mouvement de raréfaction.

Si je voulais être audacieux, j’irais jusqu’à dire que dans la voie qui est actuellment suivie d’une création de monnaie et de crédit sans limite et d’une offre de titres limitée par les buy backs et les QE l’avenir du marché c’est : le corner; le jeu spéculatif sur le manque de papier face à une monnaie excédentaire

Dans les temps anciens il y avait des sortes de freins aux excès car la Valeur était lourde, pesante, rattachée a quelque chose que ce soit le travail ou l’utilité. Détachée de tout la Valeur peut buller, s’envoler. En contrepartie de cette frivolité, elle devient instable.

Avant on parlait comme le fait encore Lidl qui joue la ringardise des couches sociales inférieures , on parlait encore du vrai prix des vraies choses .

Ces temps sont révolus.

BRUNO BERTEZ

Pour 1 trillion, t’auras plus rien! Comprendre que ce que l’on appelle la fortune ne signifie rien. Le grand secret : la fortune ne vaut rien.

 

Je m’épuise régulièrement à vous faire toucher du doigt le caractère fictif de ce que l’on appelle la fortune, y compris celle des riches.

Ce n’est pas une fortune, une vraie fortune, c’est une créance, ou une promesse de créance sur des richesses futures imaginaires; ce que l’on appelle la richesse, ce sont de chiffres écrits sur des morceaux de papier, que l’on appelle des valeur mobilières. Des fétiches.?

Je donne les montants ci dessous rien que pour vous faire toucher du doigt à quel point tout cela est fictif et vous faire comprendre que tout cela sera détruit.

Tout cela sera détruit soit par destruction du papier , actions, obligations, crédit, valeurs immobilières, soit par destruction de la monnaie en quoi ces pseudo richesses sont libellées; tout cela c’est du vent! Mais cela produit un ordre social, du pouvoir, du prestige , une pyramide parce que les gens y croient.

L’enseignement de 2020 année sinistre de destruction de richesse réelle ancienne et de non-production de richesses nouvelles est clair, indiscutable, plus on s’appauvrit et plus richesse augmente.

Grace à leur pompe monétaire sur laquelle tout le monde ferme lâchement les yeux, les américains s’octroient le pouvoir de rafler tout dans le monde.

Cela devrait vous faire réfléchir; du moins je l’espère!

En passant: la richesse c’est du vent; alors pourquoi pas le Bitcoin?

John Law est avec nous, parmi nous.

Les chiffres officiels sont sortis. La fortune des ménages américains a bondi de 7,223 trillions au quatrième trimestre 2020 en pleine crise du Covid, pour atteindre un record de 147,211 trillions. Et ci, avec une augmentation de leur passif, c’est à dire de leurs dettes de «seulement» de 297 milliards de dollars pour un record de 17,057 trillions.

Cela signifie que la valeur nette de la fortune des ménages US a bondi de 6,925 dollars trillions pour atteindre un record de 130,155 trillions .

Pour l’ensemble de l’année, les actifs des ménages ont inflaté de 12,587 trillions et les passifs ont augmenté de 652 milliards de dollars, avec une valeur nette en hausse de 11,935 trillions .

Ce gain annuel est le deuxième après la flambée record de 12,702 trillions de 2019 , record qui a pulvérisé celui de 2013 qui était de 8,712 trillions .

La valeur nette de la fortune des ménages a inflaté d’un montant inégalé de 24,637 trillions , ou 23%, sur deux ans, terminant 2020 à un record de 622% du PIB.

Ce pourcentage est passé de 485% à fin 2007; 448% à la fin de 1999; et 378% pour conclure les années quatre-vingt.

Les avoirs des ménages sous forme d’ actifs financiers ont bondi de 6,185 trillions , soit 25% annualisés, au quatrième trimestre pour atteindre un record de 104,570 trillions. Le gain de 2020 est de 9,867 trillions.

Les actifs financiers américains par rapport au PIB ont terminé l’année à 499%, contre 374% en 2007; 357% de 1999; et 267% pour la fin des années quatre-vingt.

Le total des actions (actions de sociétés et fonds communs de placement) a bondi de 4,165 trillions au quatrième trimestre pour atteindre un record de 34,994 trillions , avec un gain sur un an de 5,084 trillions , ou 16,4%.

Le total des actions a bondi de 9,364 trillions , ou 35,2%, au cours des trois dernières années. À titre de comparaison, le total des actions a gonflé 5,037 trillions au cours de la période de trois ans de 1997 à 1999.

Le total des avoirs des ménages en actions a terminé 2020 à un niveau record de 172% du PIB. Cela se compare aux sommets du cycle précédent de 104% au deuxième trimestre de 2007 et de 115% au premier trimestre de 2000. Le total des actions au PIB a terminé les années quatre-vingt à 47%.

Rappelant la période de bulle du financement hypothécaire, les avoirs immobiliers des ménages ont gagné 915 milliards de dollars au quatrième trimestre, dépassant le record précédent d’augmentation de 852 milliards de dollars au troisième trimestre 2005.

Pour 2020, l’immobilier a inflaté de 2,267 trillions (gain annuel le plus élevé depuis les 3,122 trillions en 2005) à un record 35,789 trillions . L’immobilier en pourcentage du PIB a bondi à 171%, passant du creux de 129% en 2011 à la valeur la plus élevée depuis 178% en 2007.

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3 réponses »

  1. « la Banque Centrale entretiennent en quelque sorte un mouvement de raréfaction. »

    Toujours très pertinent Bruno Bertez…

    « En passant: la richesse c’est du vent; alors pourquoi pas le Bitcoin?  » Ben justement, cela retire du pouvoir aux Banques Centrales… Nous sommes dans l’époque du Grand Sqeeze… , ne l’oublions pas ! Une histoire de confiance perdue à retrouver.

    « la valeur n’existe pas, la rareté fait le prix. »

    Cependant, dans un monde d’abondances… cette définition ne serait-elle pas plutôt : La valeur n’existe pas, la nécessitée fait le prix !!! Et puis tout le monde n’a pas les mêmes désirs et envies…Si la rareté n’est pas désirée, peu importe son prix.

    • Sur le Darkweb Ils échangent de la rareté où ce qu’ils pensent en être, la valeur travail ou la valeur d’usage c’est pas trop leur truc…

  2. Bonjour, pour vous, Bruno Bertez, un trillion est-il égal à mille milliards, ou à un million de milliards. Merci pour votre rponse

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