Dimes Square
Ăclats dâun monde qui se dĂ©fait
Dimes Square nâest pas un mouvement.
Câest une lueur dans le brouillard, une vibration urbaine, un point de condensation oĂč sâaccumulent les restes dâun monde saturĂ© de rĂ©cits.
Ici, rien ne se proclame.
Tout se devine.
Une jeunesse tardive, ironique, dĂ©senchantĂ©e, consciente de vivre aprĂšs la fĂȘte, aprĂšs la promesse, aprĂšs la croyance. Une gĂ©nĂ©ration qui nâattend plus le salut, qui ne croit plus Ă la rĂ©forme morale du monde, et qui regarde les ruines discursives avec une luciditĂ© presque Ă©lĂ©gante.
Dimes Square nâest ni rĂ©actionnaire ni progressiste.
Il est post-croyant.
On y croise des silhouettes fatiguĂ©es des injonctions morales, des esprits qui prĂ©fĂšrent lâironie Ă la ferveur, le style Ă la posture, lâintuition Ă la doctrine. Ce nâest pas une rĂ©volte. Câest un dĂ©sengagement stylisĂ©, une maniĂšre de se tenir dans le monde sans demander la permission.
Dimes Square ne rĂȘve pas dâavenir radieux.
Il habite le prĂ©sent tel quâil est : fragmentĂ©, marchandisĂ©, cynique, dĂ©jĂ capturĂ© â et pourtant encore habitable, Ă condition dâen accepter la brutalitĂ©.
Ce qui sây joue relĂšve moins de la politique que de la sensibilitĂ©. Une esthĂ©tique du refus discret. Une intelligence du dĂ©senchantement. Un goĂ»t pour les formes, les ambiances, les marges, plutĂŽt que pour les programmes et les slogans.
Ce mood board ne prétend pas expliquer Dimes Square.
Il cherche Ă en restituer la texture :
les images, les visages, les références, les éclats, les silences.
Non comme un manifeste.
Mais comme un instantané.
Car Dimes Square nâest peut-ĂȘtre rien dâautre que cela :
un moment suspendu, une atmosphĂšre, un style de luciditĂ© â
avant que le réel, comme toujours, ne reprenne ses droits.

Voici un moodboard complet, structurĂ©, total, qui synthĂ©tise lâesthĂ©tique, les rĂ©fĂ©rences, les obsessions visuelles et les influences profondes du mouvement DIMES SQUARE / DARK MAGA / underground nĂ©o-rĂ©actionnaire new-yorkais â tel quâil se dĂ©ploie

đ I. PALETTE & ATMOSPHĂRE GĂNĂRALE
Couleurs dominantes :
- â« Noir profond â nihilisme, anonymat, night-city
- đŽ Rouge carmin â violence politique, vitalisme
- đ©¶ Gris bĂ©ton â downtown, brutalist vibes
- đĄ Jaune sale / sodium â nĂ©ons NYC annĂ©es 70
- đŁ Purple bruised â pseudo-mystique, club culture
- đ©” Bleu glitch â cyberpunk, techno-Ă©thĂ©rĂ©
Textures :
- Grain 35mm, VHS glitch
- Papier jauni, photocopies punk
- Mur décrépi, collage Anarcho-Zine
- LumiÚres urbaines grainées à la Scorsese
- Neon noir Taxi Driver x Euphoria
Ambiance :
- New York 1977 rencontre 2025
- Post-punk + post-woke
- Bars underground + podcasts radicaux
- Littérature interdite + iconoclasme ironique
đ II. INFLUENCES ARTISTIQUES DIRECTES
đŒ 1. Graphistes iconiques du mouvement
(derivés, inspirations, citations visuelles)
- Shepard Fairey / OBEY â esthĂ©tique propagande street
- Peter Saville â minimalisme post-punk (Joy Division, New Order)
- Jamie Reid â Sex Pistols, ransom typography
- Vaughn Oliver â pixellisation organique 4AD
- Mike Giant â black-ink radical tattoo
- Jonathan Barnbrook â dystopie politique (Bowie « Blackstar »)
- David Carson â grunge typo cassĂ©e
- Reza Badrossama (glitch islamic) â pour la vibe mystique tordue
đ 2. Peintres & Image-makers
- Basquiat â rage Ă©lĂ©gante, underclass mythifiĂ©e
- Francis Bacon â dĂ©formation mĂ©taphysique
- ZdzisĆaw BeksiĆski â apocalypse onirique
- Edward Hopper â solitude urbaine
- Alex Grey â mystique sous acide (version dĂ©tournĂ©e)
- Mark Kostabi â anonymitĂ© postmoderne
- Neo Rauch â rĂ©alisme dystopique nĂ©o-marxien
- John Martin â apocalypses bibliques grandioses
đœ III. INFLUENCES CINĂMATOGRAPHIQUES
Le mouvement adore / cite / détourne :
đ„ NYC Underground & Punk (70â80)
- Taxi Driver (Scorsese) â nihilisme, dĂ©rive
- Mean Streets â religiositĂ© urbaine
- The Warriors â gangs mythologiques
- Escape from New York â Ă©tat dâurgence permanent
- Basket Case, Maniac â urban horror cheap mais culte
- After Hours â absurde nocturne
đ„ CĂŽtĂ© Dark MAGA / Techno-rĂ©actionnaire
- Fight Club â sous-prolĂ©taire mĂ©taphysique
- Brazil de Gilliam â bureaucratie infernale
- Blade Runner â beautĂ© toxique
- A Clockwork Orange â stylisation violente
- Eyes Wide Shut â occultisme mondain
- The Lighthouse â masculinitĂ© nĂ©o-mythologique
- Children of Men â dĂ©clin occidental
đ IV. INFLUENCES LITTĂRAIRES (officielles & interdites)
đź Les penseurs & Ă©crivains prĂ©fĂ©rĂ©s :
- Dostöïevski â nihilisme & extase
- Bret Easton Ellis â froideur postmoderne
- Houellebecq â rĂ©signation occidentale
- Cormac McCarthy â apocalypse intime
- Maurice Dantec â techno-mysticisme
- Guillaume Faye â archĂ©ofuturisme
- Spengler â cycles civilisationnels
- Evola â verticalitĂ© & tradition (cachĂ©e)
- Bukowski â misĂšre brillante
- Don DeLillo â bruit blanc de lâĂšre numĂ©rique
- Joan Didion â dĂ©composition amĂ©ricaine
- Hunter S. Thompson â gonzo & paranoĂŻa
đź Les âlivres interditsâ (non-officiels mais vĂ©nĂ©rĂ©s)
- Industrial Society and Its Future
- Technological Slavery
- The Dark Enlightenment (Yarvin)
- Cybernetic Revolutionaries
- The Fourth Turning
đ V. ARCHĂTYPES & SYMBOLIQUE
Symboles fétiches :
- Croix noire stylisée
- Totems techno
- Iconographie romaine remixée
- NY Cityscape fragmenté
- Ćil mystique digitalisĂ©
- Silhouettes anonymes en manteaux
- TĂȘtes dĂ©capitĂ©es version nĂ©o-punk
- Codes-barres
- Glyphes chiffrés
Archétypes humains :
- Le Podcaster-ProphĂšte (Bannon style)
- Le FlĂąneur nihiliste
- LâEsthĂšte underground
- La Muse toxique
- Le Hacker mystique
- Le Reactionary Chic
- Lâurban survivalist
- Le PrĂȘtre techno-ironiquement paĂŻen
đ§ VI. B.O. / SOUNDTRACK (Mood global)
Post-punk & Cold Wave :
- Joy Division â âDead Soulsâ / âDisorderâ
- The Cure â âKilling an Arabâ
- Bauhaus â âBela Lugosiâs Deadâ
- Siouxsie â âArabian Knightsâ
- Suicide â âGhost Riderâ
New York underground :
- The Velvet Underground â âHeroinâ
- Television â âMarquee Moonâ
- Patti Smith â âLandâ
- Talking Heads â âLife During Wartimeâ
- Sonic Youth â âSchizophreniaâ
Dark MAGA vibes :
- Perturbator
- Carpenter Brut
- HEALTH
- Ghostemane
- Yves Tumor (dark phase)
đ§© VII. ICONES DE PERSONNALITĂS IDĂALES
(non officielles mais archétypiques)
- Andrew Tate (mÚme, dépassement)
- Peter Thiel (lâombre techno)
- Curtis Yarvin (prĂȘtre du dark enlightenment)
- Alex Karp (prophĂšte froid du pouvoir)
- J.D. Vance (héritier politico-mythique)
- Elon Musk (messie fou / trickster)
- Bannon (vieux maĂźtre de lâagit-prop)
đ VIII. SYNTHĂSE VISUELLE
DIMES SQUARE =
NYC 1979 sous fentanyl
- le Web3 sous acide
- un revival réactionnaire qui lit Spengler dans un bar
- esthétique punk passé à la moulinette des mÚmes
- une liturgie techno-politique auto-parodique

DIMES SQUARE â
LA RĂPUBLIQUE LITTĂRAIRE DES INSOMNIAQUES
Sous les lampadaires blafards du Lower East Side,
entre le verre des bars et lâencre des carnets froissĂ©s,
se perpétue une tradition clandestine :
celle des écrivains qui ont préféré la chute au mensonge.
Ici, la littĂ©rature nâest pas un refuge :
câest une arme blanche, un scalpel dans la nuit.
Les saints patrons du lieu :
les obsédés de la phrase parfaite,
les chirurgiens du désenchantement,
les ivrognes métaphysiques,
les moralistes immoraux,
les prophĂštes du vide.
Martin Amis, sourire carnassier,
Bret Easton Ellis, chrome et cocaĂŻne,
Houellebecq, apÎtre de la derniÚre humanité,
Didion, reine des ruines californiennes,
Wilde, lâesthĂšte flamboyant,
CĂ©line, lâinfernal lucide,
Burroughs, le mage noir,
Waugh, lâaristocrate dĂ©sabusĂ©,
Ballard, lâarchitecte des cauchemars climatisĂ©s,
Bukowski, le saint patron des perdants magnifiques.
Dans ce panthéon irrégulier :
pas de certitudes â seulement de la luciditĂ©,
pas de morale â seulement des consĂ©quences,
pas dâidĂ©ologie â seulement lâĆil froid du tĂ©moin.
Dimes Square n’est pas un quartier :
câest une bibliothĂšque clandestine,
une secte littéraire,
un rituel nocturne.
Et son mot d’ordre :
« Lire pour se réveiller, écrire pour survivre. »


Réaliser un don ponctuel
Réaliser un don mensuel
Réaliser un don annuel
Choisir un montant
Ou saisissez un montant personnalisé :
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Faire un donFaire un don mensuelFaire un don annuelEn savoir plus sur Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
Catégories :Dimes Square, Dark Maga, Etats-Unis













NI PUB, NI SPONSOR, NI SUBVENTION, SEULEMENT VOUS ET NOUS....SOUTENEZ CE BLOG FAITES UN DON



Dimes Square.
Ce nâest pas un mouvement.
Ce nâest pas une scĂšne.
Ce nâest pas une idĂ©ologie en attente de formulation.
Câest une atmosphĂšre.
Une condensation urbaine nĂ©e de la fatigue des rĂ©cits, de lâusure morale, de la saturation idĂ©ologique. Un lieu mental oĂč se croisent des individus qui ont compris que le langage dominant ne dĂ©crit plus le rĂ©el â et qui refusent dâen inventer un autre par rĂ©flexe.
Dimes Square nâannonce rien.
Il enregistre.
Une gĂ©nĂ©ration post-croyante, lucide, ironique, consciente dâĂ©voluer dans un monde dĂ©jĂ verrouillĂ©. Ni rĂ©volte spectaculaire, ni adhĂ©sion docile. PlutĂŽt une distance stylisĂ©e, une Ă©lĂ©gance du retrait, une maniĂšre de se tenir dans les interstices sans demander dâautorisation.
Ce qui sây joue nâest pas politique au sens classique.
Câest culturel, sensible, esthĂ©tique.
Un rapport au monde débarrassé de la ferveur obligatoire, du moralisme algorithmique, des postures performatives.
Ce mood board ne cherche ni à définir, ni à célébrer.
Il capte des signaux faibles : images, visages, silences, fragments.
Non pour en faire un mythe, mais pour en saisir la texture.
Comme une photographie prise juste avant que le rideau ne se déchire.
Morceau dâaccompagnement : Television â Torn Curtain.
JâaimeAimĂ© par 1 personne
Superbe balade
Le vrai reprend des couleurs
Les faux monnayeurs ont falsifiés pendant 40ans
Tout volé truqué, copié, une razzia totale sur la création
Nous aurons vu la rĂ©surrection de ce qu’ils avaient entĂ©rrĂ©s
recouvert de leurs immondices
Ils vont se dissoudre
Le réel est un acide
Bleu comme le Ciel
Sol Invictus
Merci
JâaimeJâaime