l'hérésie keynésienne

Le regard bovin des Néokeynésiens

Le regard bovin des néokeynésiens…et autres vacheries…

Leur dernière « marotte » pour tenter de prouver que le système Kapitaliste court à sa perte consiste, tenez vous bien,  à utiliser de manière fallacieuse des courbes de dérivés de crédit  censées  mesurer  le risque pays et entreprise…Un exemple « coquasse » de ce que l’on peut lire aux sources mème de leurs “subtiles” publications et dupliqués ici  ou  là :

« Mais ces plans de sauvetage sont risqués-ce qui est parfaitement reflété dans le coût élevé pour s’assurer sur un risque de défaillance des emprunts d’Etat. L’indice de Credit Derivatives Research sur le risque de l’Etat, qui mesure la prime offerte pour le coût de protection de la dette des sept plus importants émetteurs souverains, comme les Etats-Unis, le Japon ou le Royaume-Uni, a continué à progresser cette année… »

POUR CONTINUER :

Autre exemple de cette argumentation ubuesque mais cette fois avec le risque entreprise :

« Le désagréable message du marché du crédit Voici les données de l’énigme: Les gouvernements ont consenti des paquets fiscaux de relance sans précédent, injecté des centaines de milliards de dollars dans le système bancaire et pris une série d’initiatives pour nettoyer les bilans des banques et fournir un accès au financement. La question est maintenant de savoir pourquoi les prix des contrats de protection sur la dette, ou CDS, sont toujours aussi élevés pour le secteur bancaire. On peut répondre instinctivement que, sur les marchés du crédit du moins, la confiance dans les banques reste parcellaire. Et cela apparaît comme une évidence à la lumière de plusieurs indicateurs. En Europe, le coût de l’assurance sur l’indice du secteur financier iTraxx est plus élevé que celui de l’indice iTraxx en Europe, un vrai signe de tension. Aux Etats-Unis, les prix des CDS de Bank of America et Citibank ont atteint des nouveaux sommets. Et l’écart se creuse entre les prix des CDS des banques et ceux des emprunts d’Etat, même dans les cas où les banques ont été quasiment nationalisées: l’assurance sur la dette deRoyal Bank of Scotland sur cinq ans coûte 77 points de base de plus que celle sur la dette du Royaume-Uni.

Les investisseurs font visiblement le pari qu’en dépit des efforts consentis par les gouvernements, des mesures supplémentaires devront être prises. Avec un taux de chômage qui augmente, des prix de l’immobilier qui continuent de baisser et l’augmentation des faillites, les sources de pertes pour les banques demeurent »

Edifiant  ce genre de prose, celle dont raffolent en fait les bonimenteurs (les pseudoanalystes économiques) qui croient pouvoir ainsi planquer leur propagande idéologique sous des tonnes de langue de bois….

Quand on sait que c’est ces mêmes CDS  et leur développement anarchique et non régulé (toujours pas pleinement à ce jour) ,leur utilisation à des fins de paris spéculatifs  qui sont à l’origine de la présente crise, l’argumentation des néokeynésiens prend toute sa saveur (à défaut de valeur) car c’est un peu comme si un agriculteur (mon ami Josick d’esprit agricole dirait « un laboureur) regardait dans le trou du cul d’une vache pour savoir le temps qu’il fait et si l’herbe est vraiment plus verte ici ou ailleurs….Autant dire qu’il n’est  alors vraiment pas prêt de voir la lumière !!!  🙂 Mais de là à crier : Mort aux Vaches….

2 réponses »

  1. On n’y comprend rien : pourquoi les CDS n’indiqueraient-ils pas correctement le risque de défaillance, et qu’est-ce que ça a à voir avec le charlatanisme keynésien ?

    • A la place du « on » ne comprend rien je préfèrerais le “je”, parce que c’est un peu socialiste çà de cacher ses problèmes de compréhension personnel sous le parapluie du collectif…Donc je vais faire de même en tentant de réparer MES problèmes d’expression et MON humour vaseux…

      Vous ne pouvez pas être juge et partie sinon au mieux il y a conflit d’intérêt , au pire il y a escroquerie intellectuel…dans le cas présent nous sommes bien entendu dans le pire : le marché des CDS à l’origine même de la crise actuelle est le symbole même du libéralisme (libertarisme) non régulé : marché de gré à gré échappant à tout contrôle…spéculatif non pas à la marge mais au cœur du système, à partir de là il ne peut donner en termes d’infos sur la santé du crédit d’un état ou d’une entreprise qu’une information asymétrique , non représentative et donc sans aucune valeur….Quand vous êtes néokeynésien type Krugman , Roubini …Que votre seul vocation dans la vie c’est de cracher sur un système qui vous nourri grassement, je trouve cela vraiment un comble que d’utiliser le marché des CDS pour argumenter que le marché court à sa perte et que le marché du crédit va imploser…

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