Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Du Rififi en perspective pour le Système Bancaire (socialiste) Européen

Les exigences réglementaires vont peser lourd sur les banques d’investissement…..

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Le RoE du secteur devrait avoisiner les 11 % au lieu des 15 % attendus par le marché, selon une étude de JPMorgan

La nouvelle donne réglementaire, notamment l’accroissement de fonds propres requis face aux actifs pondérés du risque (RWA), va peser sur la rentabilité des banques d’investissement internationales. Dans ce contexte, le rendement des capitaux (RoE) du secteur devrait peiner à atteindre les 15 % attendus par le marché à horizon 2011 et avoisiner les 11 %, selon une étude de JPMorgan.

Pour le bureau d’études, les plus fortes exigences concernant les risques de marché (durcissement de la Value at Risk, création d’une exigence supplémentaire sur les portefeuilles de trading, titrisation) constitueraient le principal catalyseur baissier. Celles-ci devraient amputer le RoE des banques de 2,7 points de base en moyenne. En comparaison, le transfert de CDS sur les marchés de crédit et de nouvelles limitations de positions sur matières premières devraient abaisser le RoE des banques de moins de 0,5 point.

L’impact au niveau de chaque banque diffère cependant, selon l’étude. Deutsche Bank devrait ainsi être la plus affectée en termes de rentabilité en 2011. Le RoE, qui s’établirait à un niveau déjà bas de 10 % à cet horizon, chuterait à 6,7 % en intégrant les exigences réglementaires. « Cela est principalement le fruit des exigences face aux risques de marché qui augmentent les RWA de 27 % dans la banque d’investissement, mais font également chuter le bénéfice net de 15 % », explique JPMorgan.

Côté banques françaises, les exigences liées au risque de marché constitueront également le principal poids, avec un triplement des fonds propres requis en moyenne. Au niveau groupe, Deutsche Bank, dont la banque d’investissement représente 55 % des résultats, sera dès lors plus affectée que les banques françaises (30 % des résultats) avec une réduction du rendement sur actif net (RoNAV) de 14,2 % à 11 %, contre un recul moyen de 15,5 à 13,7 % pour les secondes.

Goldman Sachs et Morgan Stanley devraient rester les banques plus rentables en dépit d’un fort impact sur le ROE de l’activité, lié aux réserves additionnelles requises en cas de scénario de stress et aux limitations de positions sur matières premières, et sur la RoNAV de chaque groupe, du fait de leur modèle d’activité.

En Suisse, Credit Suisse et UBS devraient voir leur RoE principalement amputé par les risques contracycliques, à hauteur de 2,1 et 1,8 points. « Les banques suisses ont un portefeuille de crédit plus important », souligne un analyste

source agefi sep09

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