Behaviorisme et Finance Comportementale

Indicateur de Marché : Sondage Merrill lynch Septembre 09

Chaque mois, la banque américaine Bank of America sonde 234 gérants de fonds à travers le monde. Ceux-ci gèrent 554 milliards de dollars d’actifs…

Intéressant et important à suivre bien sur puisque concerne les anticipations des institutionnels, des « zinzins », des Eléphants suivant la terminologie   propre au business économiste JP Chevallier…Je m’efforce  de relayer chaque mois ces infos…On continue donc avec le sondage de SEPTEMBRE 2009…

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Un optimisme sans exubérance

Le sondage Merrill Lynch montre que les gérants croient à la reconstitution des marges dans les entreprises. Sans s’enflammer néanmoins.

 LES GRANDS SECTEURS DÉFENSIFS SONT MAINTENANT SOUS-PONDÉRÉS ET LES CYCLIQUES ONT PERDU DE L’ATTRAIT.

En août, le sondage Merrill Lynch laissait penser que les données chinoises et américaines pourraient largement influencer les décisions d’investissement à venir. L’édition de septembre prouve qu’il n’en est rien. Ou au moins que les chiffres publiés récemment par les deux locomotives de l’économie mondiale n’ont pas permis aux 234 participants à la traditionnelle enquête mensuelle de se forger de nouvelles convictions.

En effet, de moins en moins de managers estiment que la croissance chinoise va s’accélérer (un pourcentage net de 35% le pense en septembre, contre 49% en août). Pourtant, la confiance dans l’économie mondiale s’est renforcée en septembre, l’indice composite atteignant 86 points, contre 85 le mois dernier.

Rien d’exubérant cependant: si seulement un tiers des sondés considèrent que l’économie globale se trouve toujours en récession (ils étaient plus des deux tiers à le croire en juillet), 72% d’entre eux prévoient un avenir marqué par une croissance et une inflation inférieures à leur moyenne historique. Le dilemme inflation ou déflation semble appartenir au passé.

Après une hausse quasi ininterrompue depuis le début de l’année, le recul des attentes concernant l’inflation enregistré en septembre (un net 21% des sondés voient l’inflation progresser, contre 30% en août) peut aider à comprendre la poursuite du rally sur les obligations alors que l’optimisme se confirme concernant la croissance. Près de deux investisseurs sur trois s’attendent en effet toujours à une remontée des taux courts d’ici un an.

Autre fait notable du sondage de septembre, les gérants interrogés croient fermement à une remontée des marges: en deux mois leurs attentes sont passées de -3% à +38%. Bémol: les opinions concernant les bénéfices demeurent positives (+68% contre +70% en juillet), mais toujours à des niveaux inférieurs à ceux enregistrés lors des précédentes reprises (supérieurs à 80%).

Conclusion: toujours pas la moindre trace d’exubérance de la part des gérants interrogés par Merrill Lynch, qui peinent à embrasser pleinement la thèse d’une reprise robuste.

Il n’est donc pas surprenant de trouver un niveau modéré d’appétit pour le risque (qui atteint son niveau moyen depuis l’introduction de l’indicateur concerné en 2002). Un pourcentage net de 18% des investisseurs surpondèrent le cash dans leurs portefeuilles, contre 10% en août.

Au niveau de l’allocation, les marchés émergents demeurent fermement surpondérés, mais moins que le mois dernier, suite au retour en grâce de la zone euro (un net 1% des sondés la sous- pondèrent – le plus haut niveau depuis février –, contre 13% en août). Le Vieux Contient est devenu la deuxième région que les gérants veulent surpondérer à un horizon de douze mois. A noter au passage que les sondés sont maintenant majoritairement sous-pondérés sur la Chine, après 13 mois de surpondération.

Concernant les secteurs, septembre a vu le retour de la situation de juin, quand les quatre principaux défensifs (télécoms, pharma, services publics et consommation courante) étaient sous-pondérés. La tendance observée en août se confirme. Les deux convictions toujours fortes du côté des surpondérations, la technologie et l’énergie, risquent donc de faire les frais d’une prochaine rotation sectorielle.

Mais pour cela, les investisseurs devront répondre à la question suivante: vers quels secteurs aller dorénavant? Les valorisations peuvent donner des pistes . Les gérants ont déjà réduit leur exposition aux valeurs cycliques comme les matériaux et l’industrie

OÙ SE POSITIONNER LONG APRÈS L’IT ET L’ÉNERGIE

Sousévalué

Consommation durable

Technologie

Matériaux

Consommation discrétionnaire

Banques

Industrie

Surévalué

Services publics

Assurance

Telecoms

Energie

Pharma

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