Nouvel élément à la rubrique simplement consacrée a la présentation d’articles TRADUITS en français issus du WALL STREET JOURNAL….Si comme moi vous appréciez un angle et un point de vue différents sur les marchés financiers et boursiers mondiaux vous y verrez la l’occasion d’enrichir et vos connaissances, et votre suivi des marchés et je vous le souhaite aussi une manière de booster ou de protéger vos investissements…et de vous assurer une retraite complémentaire, vous en aurez besoin….
Une chose est maintenant sûre: l’Union européenne sera inflexible. ING Group a été contraint d’accepter une restructuration beaucoup plus radicale qu’escompté afin de se plier aux règles européennes sur les aides d’Etat reçues pendant la crise financière.
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Si c’est une mauvaise nouvelle pour le groupe, c’est également de mauvais augure pour les quelque 30 autres banques européennes dont les plans de restructuration financière attendent encore l’aval de Bruxelles.
Le géant néerlandais de la bancassurance va devoir séparer ses activités bancaires et d’assurance en deux entités indépendantes, vendre sa filiale américaine de banque en ligne ING Direct, céder 6% du marché néerlandais de la banque de détail, payer à l’Etat 1,3 milliard d’euros supplémentaires de commissions pour participer au plan gouvernemental de protection des actifs, et s’engager à ne pas réaliser d’acquisitions au cours des trois prochaines années.
ING va par ailleurs lever 7,5 milliards d’euros de capitaux pour rembourser la moitié des aides d’Etat qui lui ont été accordées.
Lorsque ce plan de restructuration sera achevé, normalement d’ici 2013, ING ne sera plus qu’une banque régionale du Benelux, et son bilan aura été divisé par deux, à 760 milliards d’euros.
C’est un véritable changement de cap pour ING, qui depuis des années tentait de convaincre le marché des atouts de la bancassurance. Certes, ING aurait peut-être de toute façon fini par opter pour un spin-off de ses activités d’assurance, même sans pressions de la part de Bruxelles. Son plan de restructuration “Back to Basics” lancé en avril prévoyait en effet de faire passer de six à deux le nombre des divisions du groupe, ce qui a été perçu par les investisseurs comme un prélude à une scission véritable.
La structure de conglomérat n’a jamais plu aux investisseurs. Le titre s’est constamment négocié avec une décote d’environ 30% par rapport aux secteurs de la banque et de l’assurance. ING reconnaît aujourd’hui n’avoir tiré que peu de bénéfices de son modèle de bancassurance, car les ventes croisées ont été minimes.
La scission ne se fera cependant pas sans frais.
ING va perdre son fameux “double leverage” — les régulateurs exigeaient d’ING moins de fonds propres, pour refléter son modèle diversifié supposé comporter moins de risques.
En outre, les investisseurs vont à présent se polariser sur les faibles perspectives de croissance du pôle bancaire d’ING. Malgré le résultat courant encourageant de 750 millions d’euros réalisé au troisième trimestre, les opportunités semblent limitées à court terme pour les réductions de coûts et la banque en ligne.
Par ailleurs, le ratio core Tier 1 de 7,6% après restructuration est inférieur à la moyenne du secteur, ce qui suggère qu’ING aura encore des efforts à fournir en matière de renforcement des fonds propres.
D’autres banques européennes, comme les géants britanniques Lloyds Banking Group et Royal Bank of Scotland, pourraient maintenant être obligées de suivre le même chemin qu’ING.
L’Union européenne a pu négocier en position de force avec ING, car le groupe néerlandais était pressé de parvenir à un accord afin de profiter d’avantages liés à un remboursement anticipé de ses aides d’Etat. Mais maintenant qu’elle est forte de ce succès retentissant, les autres banques pourraient avoir plus de mal à lui résister.
-Simon Nixon, The Wall Street Journal OCT 09
Peut etre que la baisse des ventes en produits croisés est due à la négligenace de la bancassurance dommage, dés le début les stratégies visaient à substituer aux produits de banque des produits d’assurance vie.