Changes et Devises

Trappe à Dette façon à la grecque : En Zone Euro un champignon financier atomisé et explosif !!!!

En Grèce on a beau laver son linge sale en famille et chanter à tutete : Euro qui comme Ulysse…La comme ailleurs le régime crétois finira par s’imposer !!!!

PLUS D’IMPOTS EN SUIVANT :

La frontière entre les bons débiteurs et les mauvais apparait désormais  clairement  sur les marchés obligataires.

Les pays à dette élevée, en premier lieu la Grèce, la Hongrie, l’Irlande ou l’Afrique du Sud, étaient clairement délaissés par les investisseurs. Les primes d’assurances de défaut de crédit (CDS) sur ces pays se sont aussi relevées. La demande s’est orientée vers les emprunteurs jugés sûrs comme l’Allemagne, la Suisse, la Suède ou la Norvège, dont les finances publiques paraissent saines.

Et comme a si bien résumé le légendaire WARREN BUFFET : « C’est quand la marée se retire que l’on voit ceux qui ne portent pas de maillot »

Tout d’abord comme déjà mentionné ici même pour un bon suivi du Risque Souverain  je vous recommande la lecture de ce billet :  L’indice iTraxx SovX Western Europe : un bon indicateur du Risque systèmique souverain (cliquez sur le lien)

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Les investisseurs inquiets de la qualité des dettes grecque et irlandaise.

Les investisseurs doutent à nouveau de la qualité de la dette de certains pays de la zone euro, comme l’Irlande ou la Grèce.

Ces craintes se sont traduites par des tensions sur le marché obligataire. Les taux longs de ces Etats ont augmenté par rapport au taux allemand, qui sert de référence. Le différentiel a atteint cette semaine 215 points de base pour la Grèce et 160 points pour l’Irlande alors qu’ils s’étaient sensiblement rapprochés au cours des derniers mois.

Des déficits préoccupants

Les investisseurs s’inquiètent avant tout de la situation des finances publiques de ces pays. Si elle continuait à se dégrader, elle pourrait les empêcher de trouver des financements sur les marchés.

La Grèce concentre toutes les attentions. En 2009, le déficit public devrait atteindre 12,7 % du PIB. C’est deux fois plus que ce qui était prévu il y a quelques mois. La Commission européenne a récemment condamné ce dérapage en décidant de poursuivre sa procédure en « déficit excessif » contre le pays.

Les agences de notation Fitch et Moody’s l’ont également sanctionnée en abaissant leur note sur sa dette. Celle-ci devrait s’élever à 113,4 % du PIB cette année et à 120,8 % en 2010.

La note de la dette irlandaise a aussi été ramenée à AA- par Fitch. Car l’ancien « tigre celtique » a été touché de plein fouet par la crise et l’explosion de sa bulle immobilière. L’année prochaine, son déficit devrait encore atteindre 12 % du PIB.

Bien que plus exposés, l’Irlande et la Grèce ne sont pas les seuls pays qui pourraient connaître un renchérissement de leurs coûts de financement. « Les taux portugais et espagnols pourraient s’écarter en raison de la perte de potentiel économique », explique Laurence Chieze-Devivier, stratégiste chez Axa Investment Managers.

Si cette situation venait à s’aggraver, c’est tout l’équilibre de la zone euro qui serait mis en cause. Incapables de se financer sur le marché et de rembourser leur dette, certains Etats pourraient être tentés de sortir de la zone monétaire.

« Si la croissance rechutait l’année prochaine, cela pourrait poser de gros problèmes. Mais il faudrait que l’on soit confrontés à une dépression très grave pour qu’un Etat fasse défaut », nuance René Defossez, stratégiste chez Natixis.

Surtout, « la Banque centrale européenne est très réactive et prête à mettre en place d’autres mesures non conventionnelles », souligne Florian Roger, chez Crédit Agricole Asset Management. Autrement dit, l’institution fera tout ce qui est en son pouvoir pour faire en sorte que les Etats ne se retrouvent pas dans l’impasse.

Selon le stratégiste, les tensions sur le marché devraient disparaître si la reprise permet le retour des recettes fiscales. Reste que pour certains Etats comme la Grèce, « le potentiel de résoption du déficit public est limité », explique Florian Roger.

 SOLENN POULLENNEC | JDF HEBDO

Et l’inégalable ministre grec des Finances George Papaconstantinou de rajouter : « La Grèce ne rencontre pas de difficultés pour se financer et empruntera beaucoup moins en 2010 qu’en 2009 » ET POUR CAUSE !!!!

EN COMPLEMENTS INDISPENSABLES :  Commentaire : L’Europe et la vertu budgetaire perdue… (cliquez sur le lien)

La trappe à dette versus France et Royaume uni (cliquez sur le lien)

Trappe à dette : Made in France (cliquez sur le lien)

Trappe à dette : La dette publique se profile comme le nouveau péril global (cliquez sur le lien)

VOIR AUSSI :

L’Espagne sur la pente glissante

Madrid veut changer de modèle économique face à la dureté de crise

Le gouvernement socialiste espagnol a réaffiché vendredi sa volonté de “changer de modèle économique” en réaction à la crise très violente qui frappe l’Espagne depuis plus d’un an, avec la présentation d’un projet de loi préliminaire dit “d’économie durable”.

Cet “avant-projet de loi de l’économie durable intègre un ensemble de réformes structurelles destinées à aider les entreprises à orienter leurs activités vers des secteurs qui sont générateurs de croissance à long terme et d’emplois durables d’un point de vue économique, social et environnemental”, a expliqué le gouvernement à l’issue d’un conseil des ministres.

Après plus de dix ans de forte croissance, l’Espagne a été très durement frappée par la crise économique en 2008 en raison de l’effondrement de la construction et de la chute des commandes pour une industrie manufacturière plutôt traditionnelle et employant une main d’oeuvre peu qualifiée.

Avec ce nouveau projet de loi, qui fait suite à plusieurs plans de relance, le gouvernement de José Luis Rodriguez Zapatero entend notamment promouvoir l’innovation et les économies d’énergie avec une extension des déductions fiscales pour les investissements en recherche et développement et pour les dépenses en économies d’énergie.

Le projet qui avait fait l’objet d’un annonce préliminaire par M. Zapatero en mai, prévoit aussi la réforme des organismes de régulation des secteurs de l’énergie, des télécoms, de la poste et de la Commission nationale de la concurrence pour créer un “cadre réglementaire stable et prévisible”.

Il prévoit aussi des mesures pour accroître et favoriser le jeu de la concurrence.

C’est une loi “fourre-tout” dont l’efficacité finale reste à prouver, a critiqué sur son site internet le journal libéral El Mundo pour qui “il ne sert à rien” de vouloir programmer l’économie.

L’un des pays européens les plus durement frappés par crise, l’Espagne peine à sortir la récession et connaît une envolée spectaculaire du chômage (près de 18% de la population active).

Le gouvernement qui répète que le plus dur est passé, prévoit de terminer l’année 2009 avec une contraction de son PIB de 3,6% (contre +1,2% en 2008)

Réagissant à l’annonce du gouvernement socialiste, le Parti Populaire (opposition conservatrice) a accusé celui-ci de n’avoir pas de stratégie cohérente pour sortir l’Espagne de la pire récession qu’elle ait connue depuis des décennies.

Le chef du PP Mariano Rajoy a qualifié la nouvelle stratégie du gouvernement socialiste d'”énième annonce d’une sécrie d’annonces interminables qui ne résolvent rien et qui ne font que rendre les choses pires”.

Le PP souligne qu’avec un déficit escompté de 10% du Produit Intérieur Brut (PIB), le gouvernement n’aura pas l’argent nécessaire pour réaliser ses objectifs économiques.

Le patronat espagnol estime pour sa part que le gouvernement doit réduire les frais de licenciement pour encourager les entreprises à embaucher et donner ainsi un coup de fouet à l’économie. Mais, M. Zapatero a réfusé à plusieurs reprises de réduire les droits des salariés.

Source afp nov 09

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