Comment on dit dans les sports de mélée : allez les petits , on est de tout coeur avec vous !!!! (au moins ici)
La Suisse n’est pas un produit de masse
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La Suisse se sent mal-aimée, mais sa position internationale est excellente. Elle ne doit pas avoir honte de son succès, fruit d’une combinaison de chance et de vertu, explique Gerhard Schwarz dans la NZZ. Il ne sert à rien de se mettre au niveau des voisins ou de s’adapter à l’esprit du moment pour éviter d’être sous les projecteurs.
La Suisse a mieux traversé la crise, est moins endettée et son chômage est bas.
Cela tient en partie à sa neutralité et à l’indépendance de la politique monétaire, mais aussi à quatre facteurs:
son ouverture au monde, sa relation particulière entre le citoyen et l’Etat – le second est au service du premier.
Le troisième facteur est sa facilité à accepter la concurrence des systèmes et le quatrième la qualité de ses liens sociaux, même mis à mal par certains managers. La Suisse n’est pas un produit de masse, selon la NZZ. La Suisse doit avoir la volonté de ne pas se laisser intimider par des accusations d’égoïsme, avoir la force de prouver son autonomie et de faire le ménage chez elle.
Tout est devenu un peu plus nationaliste
La Suisse fait clairement partie des gagnantes de la globalisation.
Mais il existe un changement à ce sujet. En réaction à la crise, tout est devenu un peu plus nationaliste, explique Thomas Held, directeur d’Avenir Suisse, dans une interview au Blick. La Suisse victime de ces tendances, non pas en tant que Suisse, mais en tant que petit pays. Thomas Held se déclare préoccupé par «la colère des petits entrepreneurs» qu’il qualifie de «colère des Minders». En réaction aux rémunérations des managers, on risque de remettre en cause le système. La question de l’ordre économique est largement plus importante que celle des rémunérations…..
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