La règle de la loi n’est pas un plat très réputé de la cuisine italienne, écrit Alberto Mingardi, directeur de l’Institut Bruno Leoni, dans le Wall Street Journal.
Certaines affaires récentes (Fastweb, Sparkle) ne vont pas accroître l’attrait de l’Italie auprès des investisseurs. La demande du procureur italien de placer Fastweb et Sparkle dans les mains de managers nommés par la justice a été prise le 23 février.
Depuis, c’est l’incertitude. D’ailleurs, cette mesure à titre préventif est impossible dans la plus grande partie de l’Europe. Stefano Parisi, patron de Fastweb, s’est volontairement démis de ses responsabilités. Il est suspendu jusqu’à ce que l’affaire soit clarifiée. Cela peut prendre du temps. Un procès pénal démarre en moyenne après 2,7 ans d’enquête et dure entre 302 et 560 jours selon la procédure. Dans le cas de Fastweb, les enquêtes durent depuis trois ans. Selon la règle de la loi, chaque personne est présumée innocente. Faire une exception avec des managers ne rendra pas l’Italie plus attractive aux yeux des investisseurs….