Etats-Unis

Immobilier américain : tout repose maintenant sur l’emploi

Immobilier américain : tout repose maintenant sur l’emploi

Tous les regards sont maintenant rivés sur le marché de l’emploi américain puisque le crédit d’impôt pour les acheteurs de maison est arrivé à son terme sans avoir réussi à faire augmenter les ventes de résidences aux États-Unis.

PLUS DIMMO US EN SUIVANT :

Le programme devait originalement prendre fin à l’automne 2009 a été prolongé par le gouvernement américain qui espérait que les ventes reprendraient du poil de la bête durant la deuxième moitié de 2010. Or, la progression tant espérée se fait toujours attendre.

Le constat est le suivant, un mois après la fin du programme d’aide aux acheteurs de maison les mises en chantier ont diminué, selon un taux mensuel, de 10% en mai. Par ailleurs, le nombre de permis de construire a reculé de 5,9% le mois dernier, à 574 000 unités, alors que les économistes prévoyaient en moyenne 630 000 unités. En avril, les permis de construire avaient diminué de 10,9%.Le nombre de mises en chantier est au plus bas depuis cinq mois. En avril, les mises en chantier avaient progressé de 3,9%, au lieu de +5,8% annoncé dans une estimation précédente

Selon la Mortgage Bankers Association (MBA),(cliquez sur le lien) le taux de délinquance des payeurs d’hypothèques est en hausse dans toutes les catégories.

Les demandes des prêts hypothécaires aux États-Unis ont atteint le plus haut depuis cinq mois la semaine dernière. Les demandes des prêts pour le refinancement ont atteint le plus haut depuis mai 2009. Ainsi, les demandes de prêts pour l’achat du logement ont progressé de 7,3%, selon the Mortgage Bankers Association. Plus globalement, les demandes des prêts hypothécaires ont bondi de 17,7% pendant la semaine écoulée.

Bien qu’une baisse notable de la construction résidentielle était attendue bientôt à cause de la fin du programme de crédit d’impôt du gouvernement fédéral, Francis Généreux, économiste senior chez Desjardins(cliquez sur le lien), indique que « le ressac se fait par contre sentir plus rapidement que prévu ».

« D’autres baisses sont à prévoir du côté des mises en chantier, et il faudra probablement attendre cet automne, et une meilleure progression de l’emploi, pour espérer le retour d’une tendance haussière durable », prévient-il.

C’est que la progression de l’emploi a été trop faible et trop irrégulière durant les derniers mois pour soutenir une reprise à long terme du marché immobilier américain. David Reilly, chroniqueur au Wall Street Journal, du million d’emplois créés jusqu’ici en 2010, près de la moitié étaient fournis par le recensement gouvernemental.

« En mai, des 41 000 emplois créés dans le secteur privé, près de 31 000 étaient des postes temporaires, explique le chroniqueur. Ces résultats ne fournissent pas la sécurité dont les consommateurs ont besoin pour prendre des décisions d’achat importantes comme celle de l’acquisition d’une maison. »

La MBA s’inquiète de la situation puisque la « faiblesse de l’économie pèse sur le prix des maisons qui influence ensuite les hypothèques qui les financent ». Selon Jamie Woodwell, vice-président de la branche d’immobilier commercial de la MBA, la seule planche de salut du marché immobilier est une création d’emploi durable qui relèverait le niveau des dépenses des consommateurs.

source wsj, f&i+ agences juin10

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