Indice de confiance des investisseurs institutionnels State Street Nov10 : Quand les Zinzins deviennent mabouls
Développé par State Street Associates (SSA), la division de recherche de State Street Global Markets établie en partenariat avec l’université de Harvard, sous la direction de Ken Froot et Paul O’Connell, l’indice de confiance des investisseurs de State Street évalue de manière quantitative l’appétit des investisseurs pour le risque en analysant les tendances se dégageant des achats et des ventes effectués par les investisseurs institutionnels. L’indice attribue une signification particulière aux changements de sentiment des investisseurs vis-à-vis du risque : plus le pourcentage de leurs placements en actions est élevé, plus leur tolérance au risque, et par conséquent leur confiance, est grande. 100 correspond au niveau neutre, où les allocations des investisseurs en actifs à haut risque n’augmentent pas plus qu’elles ne diminuent. L’indice diffère des mesures fondées sur des enquêtes, car il s’appuie sur les transactions réellement effectuées par les investisseurs institutionnels, et non sur leurs opinions
PLUS DINDICE EN SUIVANT :
L’Indice de confiance des investisseurs augmente de 88,2 à 97,5 points en novembre
State Street Global Markets, la division de recherche et d’analyse financière et de courtage de State Street Corporationa publié hierles résultats de l’indice de confiance des investisseurs « State Street Investor Confidence Index® » pour le mois de novembre 2010.
L’indice mondial de la confiance des investisseurs a augmenté de 9,3 points à 97,5 par rapport au niveau corrigé de 88,2 relevé en octobre.
En Amérique du Nord, la confiance des investisseurs institutionnels a enregistré une solide reprise, avec une hausse de 12,2 points pour s’établir à 97,1 par rapport au niveau corrigé de 84,9 obtenu le mois précédent.
La reprise de la confiance fut également soutenue chez les investisseurs européens, l’indice affichant une hausse de 15,9 points, de 96,3 en octobre (niveau corrigé) à 112,2 points.
En revanche, les investisseurs institutionnels en Asie se sont montrés plus réservés, la confiance dans la région ayant chuté de 8,0 points à 95,2 par rapport au niveau corrigé de 103,2 le mois dernier. Les résultats de novembre incluent une révision de la pondération au sein de l’indice Asie afin de mieux refléter l’importance relative des investisseurs institutionnels dans les différents marchés de cette région. Sans ce changement, la baisse de la confiance en Asie se serait établie à un niveau légèrement supérieur, soit 9,1 points.
« Demeurée quelque peu affaiblie depuis le mois d’avril dernier, la confiance des investisseurs institutionnels a affiché une certaine vigueur ce mois-ci, les institutions nord-américaines et européennes montrant la voie » a commenté M. Froot. « La confiance en Amérique du Nord reste en-deçà du niveau neutre de 100, mais dans l’ensemble, les données indiquent une amélioration dans le sentiment envers le risque, les valorisations ayant baissé par rapport aux niveaux élevés constatés début novembre ».
« À l’examen des données sous-jacentes, nous continuons d’observer un certain appétit pour les marchés émergents et les économies de croissance au détriment des pays développés » a ajouté M. O’Connell. « La mesure de la confiance en Europe est indicative : les inquiétudes soulevées par la dette des États ont agité les marchés nationaux de la région, et les investisseurs institutionnels domiciliés en Europe ont manifesté un regain d’intérêt pour déployer le risque à l’échelle mondiale, malgré les incertitudes pesant sur leur propre marché ».
DONNEES HISTORIQUES :
http://www.statestreet.com/industry_insights/investor_confidence_index/historicaldata_fr.pdf (cliquez sur le lien)
EN COMPLEMENT : Les investisseurs mondiaux croient toujours aux actions
Les investisseurs mondiaux ont augmenté leur exposition aux actions en novembre malgré la fragilité de nombreuses places boursières, tandis que les gérants américains et britanniques ont snobbé les obligations d’Etat d’une zone euro frappée par la crise de la dette.
Les enquêtes réalisées auprès de 55 grands fonds de gestion aux Etats-Unis, au Japon, au Royaume-Uni et en Europe (hors Royaume-Uni) ont fait ressortir un désir persistant d’investir en actions jusqu’à la fin de l’année.
Ce constat se fait malgré malgré le repli des actions mondiales comme le montre l’indice MSCI qui a reculé de près de 6% par rapport à son plus haut niveau atteint un peu plus tôt dans le mois, en raison des craintes autour de la dette de la zone euro.
L’enquête montre aussi que les investisseurs sont divisés au sujet de la dette de la zone euro, le Royaume-Uni et les Etats-Unis ayant significativement réduit leur exposition tandis que d’autre l’ont augmentée.
Le Royaume-Uni a été le plus radical en réduisant son exposition moyenne à la dette de la zone euro à 7,9% de la part obligataire d’un portefeuille-type diversifié, contre 10,7% un mois plus tôt.
En revanche, les investisseurs européens (hors Royaume-Uni), essentiellement de la zone euro, ont augmenté leur exposition.
Globalement, les investisseurs semblent rester relativement optimistes, encouragés à la fois par le programme d’assouplissement quantitatif de la réserve fédérale et par les signes d’une reprise économique mondiale meilleure que prévu.
Les gérants ont fait passer leur exposition aux actions à 53,2%, un plus haut depuis mars, contre 52,7% en octobre. L’obligataire est tombé à 34,2% contre 34,6% et le monétaire à 4,6% contre 5%.
PAR RÉGION
Les gérants américains ont augmenté leur exposition aux actions et l’ont progressivement réduite sur les obligations pour le troisième mois consécutif. Les actions représentent en moyenne 63% de leur portefeuille, contre 62,4% en octobre et 61,7% en septembre.
La part obligataire est passée à 30,2% contre 30,4% en octobre et la part monétaire à 2,8% contre 3,3%.
Les gérants japonais ont également accru la pondération des actions dans leur portefeuille en novembre, passant à 47,2% contre 46,6% le mois précédent, soit un plus haut de 11 mois,
Les obligations sont passées de 46,8% à 46,9% et le monétaire a été réduit à 3,2% contre 3,7%.
En Europe, la part des actions a atteint 49,6% en novembre, son plus haut niveau depuis février, contre 48,4% en octobre. La part obligataire ne représente plus que 37,3%, soit son plus bas niveau depuis janvier, tandis que la part monétaire a légèrement augmenté, à 6,1% contre 6% un mois plus tôt.
Les portefeuilles des gérants britanniques ont suivi la tendance inverse, avec une baisse de l’exposition aux actions à 52,8% contre 53,5% en octobre, tandis que l’obligataire est passé de 22,2% à 22,5% en novembre, avec toutefois d’importants dégagements sur les obligations de la zone euro.
Une enquête différente a quant à elle montré que les gérants chinois avaient réduit la part des actions et augmenté celle du monétaire.
source 30/11/10 à – REUTERS
L’Espagne emprunte des milliards d’euros sur les marchés internationaux.
Jeudi 7 octobre 2010, l’Espagne avait lancé un emprunt à trois ans. L’Espagne avait dû payer un taux d’intérêt de 2,527 %.
Deux mois plus tard, jeudi 2 décembre 2010, l’Espagne a dû payer un taux d’intérêt de … 3,717 % !
(Par comparaison, pour un emprunt à trois ans, la France doit payer un taux d’intérêt d’environ 1,272 %, l’Allemagne doit payer un taux d’intérêt d’environ 1,069 %.)
Plus les jours passent, plus l’Espagne emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.
Plus les jours passent, plus l’Espagne se surendette.
Plus les jours passent, plus l’Espagne se rapproche du défaut de paiement.