Brèves de Trottoirs

Brèves de trottoirs du 17 Avril 11….en bord de route de la grande finance…

Brèves de trottoirs du 17 Avril 11….en bord de route de la grande finance…

Il est parfois bon de s’arrèter sur les bas cotés… 

FRANCE/EUROPE/ETATS UNIS/EMERGENTS/MATIERES PREMIERES/MONDIALISATION/GEOPOLITIQUE

 

PLUS DE BREVES EN SUIVANT :

L’étain à 33.000 dollars la tonne

Le cours de l’étain, grimpant à l’unisson des métaux industriels, a atteint un nouveau sommet historique, dopé par l’affaiblissement du dollar et la persistance d’une robuste demande chinoise, à laquelle l’offre minière peine à répondre.

Le prix de la tonne d’étain s’est élevé jusqu’à 33.000 dollars sur le London Metal Exchange (LME), la Bourse des métaux londonienne, peu avant 12h GMT, un niveau sans précédent, qui efface son précédent record de 32.799 dollars enregistré le 15 février.

Comme l’ensemble des métaux industriels, l’étain profitait du net affaiblissement de la monnaie américaine, tombée vendredi en 7 à son plus bas niveau depuis plus d’un an face à l’euro. Cette dépréciation rend plus attractifs les achats de matières premières libellées en dollars.

Par ailleurs, l’étain, matériau très utilisé dans l’industrie, profite du déséquilibre du marché entre une consommation toujours robuste et une production en difficultés.

«Selon l’Institut international de recherches sur l’étain (ITRI), il faut s’attendre pour 2011 à un déficit de production sur le marché mondial de l’étain, car la demande des principaux marchés continue de s’accroître, à l’exception du Japon, frappé en mars par le séisme le plus puissant de son histoire, expliquait Edward Meir, analyste de MF Global. Ainsi, la demande de la Chine, premier consommateur d’étain dans le monde, devrait progresser de 5% cette année, après un bond de 13% en 2010», a ajouté M. Meir.

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Le cuivre dans l’expectative chinoise

Les incertitudes sur les fondamentaux du marché du cuivre sont plus élevées que jamais.

Le niveau élevé des stocks de cuivre chinois est en train de considérablement perturber le marché mondial du métal rouge. Réunie au Chili à l’occasion de la conférence organisée par le bureau de consultants CRU, l’industrie mondiale du cuivre a intensément débattue des causes et conséquences de la récente montée des stocks chinois. Peu transparents, ceux-ci ne sont couverts par aucune statistique officielle mais sont estimés par les spécialistes à 700.000 tonnes, l’équivalent d’une année de consommation. Au centre des interrogations se trouvent les réelles intentions des acteurs chinois. Se reposeront-ils sur leurs stocks en attendant la baisse des prix ou continueront-ils leurs approvisionnements en vue de préserver une réserve stratégique importante? A elle seule, cette question implique un niveau de volatilité élevé pour les mois à venir, jusqu’à  ce que les opérateurs aient acquis des certitudes sur la stratégie chinoise.

A l’instar du pétrole, le cuivre est une matière première d’importance stratégique dont les réserves et le pic de consommation ont été débattus par les experts depuis plusieurs décennies. Utilisé abondamment dans la construction, les transports ou les télécommunications, il constitue l’un des piliers de la croissance chinoise. Représentant 40% de la demande mondiale, la Chine joue sur le marché du métal rouge un rôle plus prédominant que sur n’importe quel autre marché de matière première. Difficilement balancée par une capacité de production limitée des mines chiliennes et américaines, la demande chinoise a été le principal facteur de la récente hausse des prix. La politique d’achat ultra-agressive de ces deux dernières années a fait grimper le cours au-delà des 10,000 dollars la tonne, atteint en février.

Mais depuis, les certitudes concernant la hausse prolongée des cours s’étiolent. De plus en plus nombreux, les bears interprètent la montée des stocks chinois comme le signe d’un ralentissement conjoncturel. Dans le cas où la faiblesse du marché chinois se confirmerait, la correction des cours pourrait s’avérer particulièrement abrupte tant le cuivre a récemment attiré les convoitises d’investisseurs non-spécialistes. A plus long terme, le marché est également tributaire de la volonté sans faille des sociétés chinoises d’accélérer le rythme de leurs acquisitions étrangères afin de réduire leur dépendance au marché mondial.

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L’Islande rejette l’accord Icesave

Les Islandais ont clairement rejeté, samedi en 7, l’accord sur le remboursement de 3,9 milliards d’euros réclamés par Londres et La Haye après la faillite de la banque Icesave en 2008, plongeant dans l’embarras le gouvernement de Reykjavik, selon des résultats quasi définitifs du référendum publiés dimanche en 7. Selon les chiffres portant sur 70 % des bulletins dépouillés et cités par la radio publique RUV, le non arrive nettement en tête avec 57,7 % contre 42,3 % de oui.

Quelque 230 000 électeurs étaient appelés à se prononcer pour la seconde fois en un an sur une nouvelle mouture de cet accord Icesave, la banque en ligne dont la faillite avait spolié près de 340 000 épargnants britanniques et néerlandais.

La première ministre du gouvernement de coalition de centre gauche Johanna Sigurdardottir qui considérait cet accord comme « capital » pour l’Islande a manifesté sa déception. « La pire option a été choisie. Le vote a coupé le pays en deux », a-t-elle déclaré. Elle a souligné que ce résultat était « un choc » pour le gouvernement mais aussi pour le parlement dont 70 % des députés avaient approuvé l’accord avant que le chef de l’état, refusant de le ratifier, ne le soumette à un référendum. Une victoire du « non » serait indubitablement un revers pour la coalition de centre gauche qui gère le pays depuis la crise de 2008. Johanna Sigurdardottir n’a pas dévoilé ses intentions quant à une éventuelle démission de son gouvernement. « Nous devons tout faire pour éviter un chaos politique et économique après ce résultat », a-t-elle dit.

Déjà en mars 2010 les Islandais avaient massivement rejeté, à 93 %, une première version de cet accord qui était moins favorable pour l’Islande. Laborieusement négocié par Reykjavik avec le Royaume-Uni et les Pays-Bas, l’accord Icesave visait à structurer le remboursement convenu avec ces deux pays qui ont dû indemniser les victimes.

L’économiste et professeur à l’Université d’Islande Gudmundur Olafsson, a prédit qu’une victoire du « non » portera le conflit devant l’AELE (Association européenne de libre-échange) et les Islandais ont très gros à perdre. « Les conséquences seront considérables », dit-il. Pour les partisans du « non », sur leur site http://www.advice.is, « il n’y a jamais eu d’obligation légale pour les citoyens islandais d’assumer les pertes d’une banque privée ». L’avocat américain Lee Buchheit, qui a conduit les négociations pour l’Islande avec Londres et La Haye, avait estimé que « c’est le meilleur accord jamais négocié compte tenu du moment et des circonstances ». Avec une victoire du « non », prévient-il, c’est l’AELE qui sera saisie du conflit et cela prendra un an ou deux avant de savoir comment l’affaire se terminera. Il estime que ni les Néerlandais ni les Britanniques ne retourneront à la table des négociations. Outre les tensions diplomatiques entre Reykjavik, Londres et La Haye, cette affaire Icesave a profondément divisé le pouvoir islandais, le chef de l’Etat s’opposant au Parlement et au gouvernement.

Le président Olafur Ragnar Grimsson, s’appuyant sur des pétitions de dizaines de milliers de signataires contre l’accord, a refusé à deux reprises de promulguer la loi Icesave. Les deux fois elle avait pourtant été adoptée par les députés. Le nouvel accord permettrait à l’Islande d’étaler ses paiements jusqu’en 2046 à un taux de 3 % pour le 1,3 milliard d’euros dû à la Haye et de 3,3 % pour les 2,6 milliards dus à Londres. A l’échelle des habitants de cette île de l’Atlantique nord, l’accord représente près de 12 200 euros par tête, hors intérêts. Mais l’Islande espère rembourser une large partie avec des actifs de la banque faillie Landsbanki, maison mère d’Icesave, ce qui pourrait réduire la facture

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Les régulateurs américains bénéficieront des hausses modestes de financement pendant l’année fiscale 2011. Ainsi, la SEC et la Commodity Futures Trading Commission déclarent qu’ils ont besoin de cette augmentation afin de mettre en place la régulation de la loi Dodd-Frank. Le financement de la SEC progressera de $74 millions par rapport à 2010, à $1,185 milliard. En ce qui concerne la CFTC qui doit désormais surveiller le marché des swaps valorisé à $600 mille milliards, son financement augmentera de $34 millions à $202,7 millions.

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USA: déficit budgétaire mensuel quasi triplé

Le déficit budgétaire de l’Etat fédéral américain a quasi triplé au mois de mars, selon des chiffres publiés par le Trésor des Etats-Unis. Le solde négatif des finances publiques s’est établi à 188,153 milliards de dollars pour ce sixième mois de l’exercice budgétaire 2011, entamé le 1er octobre, soit 2,9 fois plus qu’en mars 2010. Avec ce nouveau déficit, globalement conforme à la prévision médiane des analystes, les finances de l’Etat fédéral sont restées dans le rouge pour le trentième mois d’affilée. Les recettes de l’Etat (150,894 milliards de dollars) ont reculé de 2% sur un an – mettant ainsi fin à dix mois consécutifs de hausse. Les dépenses ont augmenté parallèlement de 55% pour s’établir à 339,047 milliards de dollars. Le déficit annoncé arrive en deuxième position après le record de quelque 192 milliards pour un mois de mars établi en 2009.

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Citigroup: fortes indemnités versées à des investisseurs pour des emprunts toxiques

La banque américaine Citigroup devra verser un montant record de 54,1 millions de dollars à un petit groupe d’investisseurs qui l’accusaient de les avoir trompés sur la qualité d’emprunts toxiques de collectivités locales. Dans un arrêt de son organe d’arbitrage, l’une des autorités américaines de régulation financière, la Finra, a décidé que Citigroup devrait dédommager un investisseur de 52 ans, Jerry Murdock, et un avocat retraité de 69 ans, Gerald Hosier, à hauteur respectivement de 3,9 et 21,7 millions de dollars. En outre, la banque devra verser 8,5 millions de dollars à un fonds d’investissement, Brush Creek Capital, précise cet arrêt daté de lundi et consulté mardi sur le site de la Finra.

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Espagne: la Chine possède 12% de la dette publique du pays

Le chef du gouvernement espagnol, Jose Luis Rodriguez Zapatero, a exclu mercredi toute nouvelle coupe budgétaire, après avoir reçu un soutien sur sa dette de la part de la Chine, où les entreprises espagnoles ont signé mercredi des contrats pour un milliard d’euros au total. Au deuxième jour de sa visite à Pékin, M. Zapatero a jugé que «la Chine doit être la priorité de la diplomatie économique», elle-même un «élément de plus en plus important» de la politique extérieure de l’Espagne, lors d’une conférence de presse à l’ambassade d’Espagne. Le chef du gouvernement espagnol a précisé mercredi que la Chine possédait 12% de la dette publique de son pays, contre seulement 4% au début de la crise financière qui a frappé l’Espagne, quatrième économie de la zone euro, très durement à cause de l’éclatement de la bulle immobilière.

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Saisies immobilières: 14 groupes financiers américains rappelés à l’ordre

Les autorités américaines ont rappelé à l’ordre quatorze groupes financiers américains impliqués dans un gigantesque scandale de saisies immobilières irrégulières, et leur ont imposé un certain nombre de changements dans la conduite de leurs opérations. «Ce rappel à la loi vise plusieurs des grands établissements financiers du pays, comme les banques Bank of America, Citibank, JPMorgan Chase, PNC et Wells Fargo, ainsi qu’une filiale de l’assureur MetLife et la banque britannique HSBC», ont indiqué la banque centrale (Fed), l’OCC et l’OTS. A l’issue d’une enquête menée au dernier trimestre de 2010, ces organes de réglementation les ont reconnus coupables «de pratiques dangereuses et malsaines en matière de gestion de créances hypothécaires et de traitement des saisies immobilières», indique l’OCC. Aucun des quatorze groupes visés par le «rappel à la loi» n’écope de sanctions financières, mais les autorités de contrôle exigent un certain nombre de modifications dans leur façon d’agir. Ils devront en premier lieu mettre en place un programme destiné à faire en sorte qu’ils «respectent toutes leurs obligations légales» en matière de gestion de créances hypothécaires et de traitement des saisies immobilières, indique la banque centrale. Ils devront également faire réaliser un audit indépendant de toutes leurs procédures de saisies qui étaient en cours entre 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2010, afin de déterminer le montant du «préjudice financier causé à des emprunteurs par des erreurs, des fausses déclarations ou d’autres insuffisances identifiées par l’enquête», ajoute la Fed.

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US/L’indice de la Mortgage Bankers Association en données CVS a atteint le niveau le plus bas depuis le mois de janvier 2011. Il a chuté de 6,7% pendant la semaine achevée le 8 avril. L’indice de refinancement a plongé de 7,7% alors que celui des demandes des prêts hypothécaires a baissé de 4,7%. Le taux hypothécaire fixe à trente ans a été de 4,98% en moyenne au cours de la semaine passée, en hausse par rapport à 4,93% pendant la semaine précédente.

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Le Sénat américain a rendu un verdict accablant sur le fonctionnement du système financier des Etats-Unis, épinglant notamment la banque d’affaires Goldman Sachs et sa consœur allemande Deutsche Bank pour leur rôle dans la crise de 2008, révèle la presse.

Dans un rapport de 652 pages, que le New York Times a mis en ligne sur son site, une commission d’enquête bipartite du Sénat met en cause l’échec des régulateurs et des agences de notation, mais aussi tout un système qui s’est révélé incapable d’éviter la pire crise économique que les Etats-Unis aient connue depuis celle de 1929. « La crise n’était pas une catastrophe naturelle, mais le résultat de produits financiers complexes et à haut risque ; de conflits d’intérêts tenus secrets et de l’échec des régulateurs, des agences de notation et du marché lui-même à brider les excès de Wall Street », selon ce rapport, rendu public après deux ans d’enquêtes.

3,7 MILLIARDS DE DOLLARS DE PROFITS EN 2007

S’intéressant au cas de Goldman Sachs, la commission fustige son mode de fonctionnement et relève que la plus prestigieuse des banques d’affaires a souvent pris le parti de spéculer au détriment de ses propres clients. En 2007, Goldman Sachs a ainsi vendu des produits financiers complexes, des CDO, tout en dissimulant les positions qu’elle prenait en pariant sur la chute de ces produits qu’elle avait pourtant elle-même confectionnés.

Pour la seule année 2007, ces paris ont rapporté à la banque 3,7 milliards de dollars de profits. Goldman Sachs a dû verser l’an dernier 550 millions de dollars pour solder une plainte des autorités boursières (SEC) l’accusant de fraude. Deutsche Bank est également dans le collimateur de cette commission d’enquête pour des pratiques similaires, au détriment de ses propres clients.

« Les banques d’investissement qui ont conçu, vendu, échangé et tiré des profits de produits financiers adossés à des crédits immobiliers sont une des causes majeures de la crise financière. » La commission a émis plusieurs recommandations, dont une interdiction « sérieuse » du trading pour compte propre, disposition prévue mais édulcorée dans la réforme de la régulation financière votée l’an dernier par le Congrès.

Une autre commission, nommée elle par le gouvernement américain, la commission d’enquête sur la crise financière (FCIC), avait déjà rendu ses conclusions en janvier, elles aussi accablantes pour le système financier américain et ses grands acteurs.

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La montée en puissance des villes des BRICS

Attractivité. Londres conserve la tête du classement mondial Mais Paris perd la quatrième place au profit de Moscou.

Les investisseurs internationaux n’ont pas bousculé le tiercé des métropoles les plus attractives, Londres, Shanghai et Hong Kong restant en tête, mais les villes des Brics sont en pleine expansion, selon une étude dévoilée hier. Selon cette étude de KPMG et Paris-Ile de France Capitale Economique, élaborée à partir des données du Financial Times, les capitales économiques du Brésil, de la Russie, d’Inde, de Chine et d’Afrique du Sud (Brics) «s’imposent parmi les grandes gagnantes» de 2010.

Moscou a ainsi doublé son nombre de projets, passant de la 6e à la quatrième place. São Paulo a réalisé la meilleure progression du classement (+107% des investissements), passant du 12e au septième rang.

Shanghai a pour sa part confirmé sa première place en ce qui concerne les fonctions stratégiques des entreprises. Pour Chiara Corazza, directrice générale de «Paris-Ile de France Capitale Economique», une émanation de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP), cette ville qui était anciennement un «réservoir de main d’oeuvre pas chère devient aujourd’hui un centre de décision».

Au classement général, «les trois métropoles de tête restent respectivement Londres, Shanghaï et Hong-Kong, mais le classement évolue fortement dans les places qui suivent», selon l’étude.

Paris a retrogadé à la 5e place et fait face à de nombreux défis.

L’étude montre également une reprise des investissements dans les villes américaines. New York s’installe dans le top 10 d’où elle était absente en moyenne sur les cinq dernières années».

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Grèce: vers une titrisation des péages

La Grèce envisage de titriser, pour un montant qui pourrait atteindre jusqu’à 20 milliards d’euros, les revenus attendus de péages autoroutiers, afin de réduire sa dette, a annoncé le ministre grec des Finances, Georges Papaconstantinou. Cette opération est prévue dans le cadre d’un accord que l’Etat grec négocie avec les concessionnaires de cinq autoroutes dont la construction et la modernisation sont prévues d’ici 2014. Les travaux marquent actuellement le pas du fait notamment de doutes sur la capacité du pays à les financer.

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Les lapsus des ministres français créent le buzz sur le net

Le Premier ministre français François Fillon a provoqué un buzz mercredi sur internet en évoquant le «gaz de shit» alors qu’il voulait parler de «gaz de schiste», lors de son intervention devant l’Assemblée nationale. Ce lapsus a aussitôt provoqué des rires parmi les députés et parmi les membres du gouvernement.

François Fillon s’en est immédiatement rendu compte et a rectifié sa prononciation, avant de lâcher un sourire.

Ce faux pas langagier a fait le bonheur du net, d’autant qu’il survient peu après deux autres lapsus ou confusions commis par des ministres. Mardi, sur Canal+, Nadine Morano, ministre de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, a confondu le groupe automobile Renault et le chanteur Renaud en répondant à une question.

La semaine précédente, le secrétaire d’Etat au Commerce, Frédéric Lefebvre, avait confondu «Zadig», le conte philosophique de Voltaire, avec la marque de prêt-à-porter «Zadig et Voltaire», dans une interview au figaro.fr.

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Selon le dernier sondage de Thesis Fund Management, beaucoup d’Américains ne connaissent rien aux hedge funds. 65% de 1 000 personnes interrogées avec des niveaux de revenu différents ont répondu qu’elles ne savent pas ce qu’est un hedge fund

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France/La réflexion se poursuit autour des règles de fixation du prix du gaz. Dans une interview aux Echos, le P-DG de GDF Suez, Gérard Mestrallet, explique être « prêt à discuter d’ici au 30 juin pour essayer de trouver une formule qui permette d’atténuer les effets de la hausse du pétrole pour les consommateurs français, tout en étant en conformité avec la loi ». Le groupe va « faire des propositions au gouvernement » pour mettre au point une formule moins brutale pour le consommateur, alors que le gouvernement français a annoncé en début de mois un gel des prix du gaz au moins jusqu’à la fin 2011. Mais il faut faire vite, car, selon Gérard Mestrallet, « à défaut d’un nouveau cadre au 1er juillet, nous serons dans une situation d’illégalité ».

Interrogé par ailleurs sur la décision de l’Etat d’interdire l’exploitation des gaz de schiste et d’annuler les permis d’exploration, Gérard Mestrallet répond : « Certaines études montrent qu’en Europe, les deux pays qui ont le plus de potentiel dans ce domaine sont la France et la Pologne. Dans notre pays, on a décidé de ne pas savoir« , regrette-t-il.

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Le site d’achats groupés sur internet Groupon a sélectionné des banques qui doivent le conseiller lors de son entrée en Bourse, indique le Wall Street Journal. Goldman Sachs et Morgan Stanley seraient ainsi en charge de cette opération programmée « cette année », précise le quotidien des affaires américain, citant des sources proches du dossier. Selon la même source, jusqu’à un milliard de dollars d’actions pourraient être mises sur le marché, valorisant l’entreprise à 15 ou 20 milliards de dollars.

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Dans son histoire du jour, Le Figaro Economie revient sur le classement Forbes des 15 personnages de fiction les plus riches du monde. Selon ce palmarès, la fortune d’Oncle Picsou s’élève à 44,1 milliards de dollars, soit presqu’autant que Bill Gates, Warren Buffett ou Bernard Arnault. Figurent également parmi les 15 milliardaires imaginaires: Carlisle Cullen, le vampire de « Twilight », Charles Montgomery Burns, propriétaire de la centrale nucléaire du Springfield des « Simpson » ou encore Bruce Wayne, alias Batman. Question méthode, « les auteurs ont épluché les indications financières figurant dans les films, dessins animés et livres et ils ont aussi tenu compte de la conjoncture économique », explique le journal dans ses pages saumon.

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Les augmentations de capital ont remis les banques européennes  au centre des préoccupations : les estimations des montants évoqués varient entre 100 et 140 milliards d’euros. Intesa San Paolo a été la première à annoncer la sienne de 5 milliardsd’euros pour satisfaire aux exigences du régulateur national d’un core tier 1 à 10%. Commerzbank,procédera de son côté, à une augmentation de capital de 8,25 milliards d’euros en plus de 2,75 milliards d’euros souscrit par Soffin. La banque prévoit de rembourser l’aide de l’Etat pour 14,3 milliards d’euros, une partie importante d’ici juin 2011, et les 2 milliards d’euros restants d’ici fin 2012. En Espagne, Santander serait le candidat favori pour la reprise de Caja del Mediterraneo dont les enchères vont être lancées au cours des prochains jours.

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Une bonne nouvelle pour le tourisme à Singapour concerne ses chaînes hôtelières et ses casinos. En effet, à partir de ce mois, les citoyens chinois n’auront plus besoin de demander un visa pour passer jusqu’à trente jours sur l’île. C’est une nouvelle étape dans l’intégration des différents pays de la région dans une zone où la circulation des biens et des personnes s’améliore incontestablement.

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Les volumes sur la bourse de Hong Kong recommencent à s’étoffer. Nous sommes passés à 8 milliards d’euros detransactions quotidiennes à Hong Kong contre 6,8 milliards sur les premiers mois de l’année (2010: 7 milliards d’euros enmoyenne, 2009 : moins de 5 milliards d’euros). Le nombre de sociétés ayant fait une demande d’introduction en bourseest également en hausse avec 37 nouvelles applications en mars en provenance de secteurs très variés. Il s’agit d’un plushaut depuis deux ans.

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Les contrats de bateaux utilisés par l’industrie pétrolière continuent d’affluer pour les chantiers navals de Corée. MaerskDrilling, filiale de Maersk, a passé une commande de deux bateaux à capacité en eaux profondes pour un montant de 1,3 milliards de dollars auprès de Samsung Heavy, un des trois géants coréens. Cinq ou six ordres similaires sont encore attendus en 2011. Par ailleurs, les prix négociés pour ce type de bateaux sont en hausse de 10% (une première depuis lacrise), ce qui démontre un regain de pouvoir sur les prix pour ces fabricants.La demande de bateaux porte-conteneurs commence également à redémarrer. Nous n’observons pas de hausse de prixà ce stade mais cela arrivera avec la réduction de capacité disponible. Le transport maritime en vrac demeure toutefois àla traîne.

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Brésil : Sur le front macroéconomique, l’inflation en mars est ressortie supérieure aux prévisions. Toutes les mesures de l’inflation sousjacente ont une nouvelle fois révélé une accélération. Néanmoins, la devise a continué de s’apprécier (4,56 % depuis le début de l’année) en raison d’investissements directs étrangers plus importants que prévu. L’appréciation de la devise contribue à atténuer les anticipations inflationnistes

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Un rapport portant sur la crise financière, établi par un organe du Sénat américain, s’est penché sur les dangereuses liaisons entretenues par les banques et les agences de notations américaines avant la crise financière de 2008, rapporte Business Insider jeudi 14 avril.

Des mails échangés à cette période témoignent de pressions de banquiers sur les agences de notations Moody’s and Standard & Poors. Le rapport pointe notamment des notes conférées par les agences de notation en question aux CDO, des « obligation adossée à des actifs ». Lorsque les banquiers haussaient le ton, les analystes responsables des évaluations dans les agences de notations surévaluaient les notes. Ainsi, de nombreux AAA ont été attribuées, permettant aux banques incriminées de vendre des actifs financiers à des fonds de pension et autres investisseurs institutionnels, ces derniers misant seulement sur les actifs les mieux notés.

De nombreux exemples de mails sont cités en exemple. Aspect le plus choquant de l’histoire : ces pratiques seraient toujours d’actualité, fait savoir Business Insider.

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La SEC a ouvert une enquête pour examiner si quelques banques, y compris Bank of America, UBS et Citigroup , ont conspiré pour manipuler les taux Libor, selon le Wall Street Journal.

Les banques américaines sont dans le collimateur du département de la Justice américain. Elles sont soupçonnées, de 2006 à 2008, de s’être entendues sur le niveau de l’indice Libor. Il s’agit du taux fixé tous les jours à Londres auquel les banques se prêtent de l’argent les unes aux autres à un instant donné et pour une période donnée. Il est fixé chaque matin en fonction du taux auquel 16 banques déclarent emprunter de l’argent. Il est utilisé dans la foulée pour fixer les taux d’autres produits financiers.

Des assignations à comparaître auraient été envoyées à Citigroup, UBS et Bank of America. En pleine crise économique, elles se seraient entendues pour maintenir un taux extrêmement bas afin de masquer leurs difficultés.

Cette manipulation n’a pas porté préjudice au portefeuille de leurs clients, mais l’affaire est inquiétante car des informations capitales sur la santé financière des banques ont été dissimulées.

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L’économie américaine est en proie à un paradoxe impressionnant. Le portefeuille des Américains de base et des cadres dirigeants des grosses entreprises du pays connaissent des destins divergents, comme l’explique le New York Times :

« Alors que des millions d’Américains essaient de sauver leur maison, et que bien plus encore s’accrochent à leur travail, les dirigeants de compagnies majeures comme 3M, General Electric et Cisco Systems gagnent autant d’argent aujourd’hui qu’avant la récession. En fait, certains en gagnent même plus. »

Les revenus moyens des PDG des 200 plus grandes entreprises américaines avoisinaient les 9,6 millions de dollars en 2010, soit 12 % d’augmentation par rapport à 2009. En parallèle, ces entreprises n’ont pas embauché, et le chômage reste à des niveaux inquiétants, autour de la barre des 8,8 % au mois de mars.

Les réformes fédérales récentes permettent maintenant aux actionnaires de donner leur avis sur les primes et stock options attribuées aux dirigeants. Mais il ne s’agit que d’un avis.

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Les saisies immobilières aux Etats-Unis sont reparties à la hausse en mars, a indiqué jeudi le cabinet spécialisé RealtyTrac, pour qui elles devraient encore augmenter dans les mois à venir.

Au total, 73.174 logements ont été saisis par des créanciers en mars, soit 13% de plus qu’en février, selon les chiffres de RealtyTrac. Pour le cabinet, cette hausse devrait continuer dans les mois à venir « à mesure que les prêteurs et les gestionnaires de créances immobilières reprendront progressivement » les milliers de procédures de saisies dont le traitement a été interrompu.

Le cabinet faisait là référence au scandale retentissant ayant éclaboussé de grandes banques et sociétés de recouvrement de créances au deuxième semestre de 2010 en dévoilant de nombreuses irrégularités dans leur traitement des dossiers. La banque centrale (Fed) et deux autres régulateurs financiers ont rappelé  à l’ordre mercredi quatorze groupes financiers parmi les plus grands du pays pour leurs pratiques « dangereuses et malsaines » en la matière.

RealtyTrac publie des chiffres sur les saisies aux Etats-Unis tous les mois depuis janvier 2005. Le cabinet a dénombré un nombre record de plus d’un million de saisies immobilières en 2010

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Plusieurs grandes banques  sont proches d’un accord avec le régulateur américain des marchés boursiers, la Securities and Exchange Commission, pour clore les procédures engagées sur leur rôle dans le déclenchement de la crise du « subprime », selon le Wall Street Journal.

Un premier accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine, affirme vendredi le quotidien économique sur son site internet. Selon le journal, qui cite des personnes proches du dossier, le montant des pénalités devrait varier sensiblement entre les établissements. Mais les sommes en jeu ne devraient pas, dans la grande majorité des cas, dépasser les 550 millions de dollars que Goldman Sachs avait accepté de payer l’an dernier pour éviter les poursuites liées à la commercialisation de son fonds Abacus 2007-AC1, ajoute le quotidien économique.

Parmi les banques en négociations avec la SEC figurent JPMorgan Chase, Citigroup, Morgan Stanley, Merrill Lynch (Bank of America) et UBS.

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Le patron de la banque américaine Morgan Stanley a gagné près de 15,2 millions de dollars l’an dernier, plus du double que la rémunération de 6,5 millions de dollars reçue en 2009, selon un document remis aux autorités boursières jeudi.

Cette rémunération se décompose en 800.000 dollars de salaire contre 734.247 en 2009, un bonus de 3,9 millions inférieur à celui de 2009 (5,7 millions), ainsi qu’une prime en actions de 10,2 millions de dollars là où M. Gorman, devenu directeur général en remplacement de John Mack au premier janvier 2010, n’avait rien touché l’année précédente.

Parmi les autres dirigeants importants de la banque d’affaires, la directrice financière et vice-présidente exécutive du conseil d’administration, Ruth Porat, a empoché 11,7 millions de dollars, dont 750.000 dollars de salaire, le restant provenant de bonus et primes en actions, entre autres.  Walid Chammah, directeur de Morgan StanleyInternational et également vice-président exécutif, a touché 15,154 millions de dollars contre un peu plus de 10 millions un an auparavant.

Morgan Stanley est revenue largement dans le vert en 2010 et son bénéfice a bondi sur le seul quatrième trimestre, dépassant largement les attentes de Wall Street, grâce à une nette progression de son chiffre d’affaires. Sur l’ensemble de l’année 2010, le bénéfice net part du groupe a atteint 3,6 milliards de dollars contre une perte de 907 millions de dollars un an plus tôt.

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Quelle liste de courses dresser pour 3.000 milliards de dollars? C’est l’exercice auquel s’est livré The Economist alors que la Chine vient d’annoncer que ses réserves de change (ses avoirs libellés en devises étrangères) dépassaient ce chiffre, mais en détient «une grosse part en ennuyeuses obligations d’Etat américaines».

Pékin pourrait donc commencer par racheter l’intégralité de la dette des PIGS (Portugal, Irlande, Grèce, Espagne): 1.510 milliards de dollars. Puis rajouter dans son panier quatre petites entreprises qui montent appelées Apple, Microsoft, IBM et Google: 916 milliards. Puis l’intégralité de l’immobilier de Manhattan (287 milliards) et Washington (232 milliards): «La Chine a l’habitude d’être le banquier de Washington, pourquoi pas devenir son propriétaire?» Enfin, dépenser sa petite monnaie en rachetant les cinquante clubs sportifs les plus chers du monde, pour 50 milliards au total. Soit un ticket de caisse de 2.995 milliards de dollars.

La Chine pourrait aussi imaginer racheter l’intégralité de la production de pétrole brut prévue pour 2011, mais il lui faudra emprunter: elle est évaluée à un montant de 3.410 milliards de dollars. Comme quoi, même les riches ont leurs limites —sans compter que, comme l’explique The Economist, «n’importe quel achat assez gros pour mériter l’attention de la Chine tournera le marché contre lui».

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Envolée du nombre de milliardaires en Russie en 2011

Le nombre de milliardaires en Russie a explosé en un an, passant de 62 à 101, selon le classement 2011 du magazine Forbes publié vendredi et qui relève que le patron du géant de l’acier NLMK, Vladimir Lissine reste le n°1, gagnant quelque 10 milliards US US en douze mois.

Portés par l’envolée des cours des matières premières et des Bourses, les hommes d’affaires russes se sont considérablement enrichis, Vladimir Lissine voyant sa fortune passer de 15,8 à 24 milliards US. Derrière lui le classement est plus serré. Le n°2 de la liste, le patron de l’aciérie Severstal Alexeï Mordachov dispose de 18,5 milliards (9,9 milliards US en 2010) et Mikhaïl Prokhorov (fonds d’investissement Onexim) de 18 milliards US (13,4 milliards US en 2010). Le propriétaire du club de football anglais de Chelsea, Roman Abramovitch, est lui relégué à la neuvième place avec 13,4 milliards US contre 11,2 milliards l’année précédente.

L’édition russe du magazine Forbes relève que cette année les 100 personnes les plus riches de Russie totalisent 432 milliards US, contre seulement 297 milliards US l’année précédente.

Les conclusions de Forbes diffèrent du classement publié plus tôt cette année par le magazine russe Finans. Selon ce dernier, M. Lissine est en tête de liste, devant Mikhaïl Prokhorov et l’homme d’affaires Alicher Ousmanov. Quoi qu’il en soit, les Russes les plus riches semblent avoir surmonté la crise économique mondiale. Au pic de la récession, en 2009, la Russie ne comptait en effet plus que 32 milliardaires.

BREVES PRECEDENTES:

Brèves de trottoirs du 10 Avril 11….en bord de route de la grande finance…

EN BANDE SON :  

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