Olivier Delamarche – 10 mai 2011 – BFM Business
La Grèce et ses chef d’oeuvres en péril…et l’effet boule de neige sur nos finances….
REMARQUE : La Grèce a sollicité un soutien accru de la part de ses partenaires européens: davantage de fonds, à plus long terme et à des taux plus avantageux! L’Allemagne, son principal bailleur de fonds, se montre toutefois de plus en plus tentée d’imposer des pertes aux créanciers privés. La Finlande est sur la même longueur d’onde, tandis que les Français et les Luxembourgeois persistent à se montrer «solidaires». Dans le secteur privé, rares sont ceux qui doutent encore de la perspective d’un défaut grec. Seule l’épineuse question du calendrier reste ouverte, et il serait naïf d’espérer une réponse définitive à l’occasion du sommet du 16 mai….Pour S&P, les investisseurs en obligations grecques pourraient se voir demander d’abandonner 50% «ou plus» de la valeur de leur mise de départ pour ramener la dette grecque à un niveau supportable à long terme, «au vu de la croissance tendancielle de l’économie» du pays. A noté que le montant total des obligations publiques rachetées depuis mai 2010 par la BCE s’élève à 76 milliards d’euros.
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