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Le politique, le talon d’Achille de l’Argentine

Le politique, le talon d’Achille de l’Argentine

Avec ses abondantes ressources naturelles, ses terres agricoles de qualité supérieure et sa population éduquée, l’Argentine a le potentiel pour devenir une destination attrayante pour les investisseurs. Le pays d’Amérique du Sud devra toutefois éviter de verser dans le populisme qui peut nuire à son climat d’investissement. 

Étant donné que l’économie argentine a crû en moyenne de 7,6 % par an entre 2003 et 2010, il semble étrange, à première vue, que les investisseurs aient retiré 9,8 G$ de dollars du pays au premier semestre de 2011. Toutefois, ces actions commencent à avoir plus de sens quand on prend en compte l’histoire de l’Argentine qui compte son lot de cycles économiques en montagne russe, qui a généralement été accompagnée par de l’hyperinflation, une fuite massive de capitaux, une vague de faillites et de pertes importantes des investisseurs.

 Récemment, la réélection de la présidente Cristina Fernández de Kirchner à la tête de l’Argentine pourrait être synonyme d’une accentuation du populisme et de l’ingérence politique dans la gestion des entreprises. Dans le but de limiter l’exode de capitaux, la présidente impose de plus en plus de contraintes aux sociétés.

 Jeudi, son gouvernement a ordonné aux assureurs opérant dans le pays de rapatrier, leurs investissements et liquidités disponibles à l’étranger, pour un montant d’environ 1,6 G, selon l’Agence France-Presse (AFP). La veille, il obligeait pour les minières, dont la canadienne Barrick Gold, et les pétrolières de rapatrier les devises générées par leurs activités exportatrices, à hauteur de 4 G$ par an, d’après l’AFP. 

Malheureusement, l’Argentine continue de souffrir de mauvaise gestion économique et d’un environnement commercial hautement imprévisible et arbitraire. « Cette situation contraste fortement avec les pays comme le Brésil, le Chili ou la Colombie sont devenus des démocraties matures, ont adopté des politiques macro-économiques sensées, ont créé des environnements commerciaux relativement stables et ont généralement un meilleur respect du droit des contrats », écrivent Angelo Katsoras et Pierre Fournier, respectivement associé principal et analyste géopolitique à la FNB (Banque Canadienne)dans une note envoyée à des clients.

source Afp nov11

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