Ce qui ne peut perdurer finira forcément par cesser par The Wolf
D’un côté on a la Fed « let’s twist again » qui poursuit ses achats de Bons du Trésor dans le cadre de son programme visant à remplacer 400 milliards de dollars de dette à court terme dans son portefeuille à plus long terme, afin de réduire davantage les coûts d’emprunt et de contrer les risques croissants de récession et de l’autre la BCE « olé olé » qui afin de baisser les coûts d’emprunt de l’Espagne et d’endiguer la crise de la dette qui menace à nouveau de s’affirmer, va redémarrer ses achats d’obligations gouvernementales plutôt que d’offrir aux banques une nouvelle série de prêts illimités.
Quelle que soit la voie choisie par ces gageures, on connait déjà la tournure qu’elles pourraient bien prendre, plus précisément leur point de non-retour: il s’agit du «bang point» (expression attribuée aux économistes Reinhart et Rogoff), qui correspond au moment où les prêteurs, craignant de n’être pas remboursés, cesseront de prêter. Il ne sera alors plus question « d’austérité allégée»sur fond de « relance ultra néo keynésienne » mais bien d’une « grave dépression économique » sur fond de « répression financière. »
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