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Initiative « Sauvez l’or de la Suisse » : le oui largement en tête !

Initiative « Sauvez l’or de la Suisse » : le oui largement en tête ? OUI MAIS…

22OCT

La campagne bat son plein , Goldbroker précise :

Ce que veux l’initiative populaire « Sauvez l’or de la Suisse (Initiative sur l’or) » :

1. Le rapatriement de leur or détenu à l’étranger

2. L’obligation pour la Banque nationale suisse de détenir 20% de ses actifs en or physique

3. L’interdiction de toutes ventes futures d’or 

Si le « Non » est voté au référendum

Si les Suisses votent « Non » au référendum sur l’or le 30 novembre prochain, voici quelles en seront les conséquences :

  • La politique économique de la Suisse sera dictée par l’Union européenne
  • Le franc suisse sera lié à une UE faible et un euro faible
  • Le Royaume-Uni et le Canada détiendront 12 milliards CHF de notre or, et cet or sera difficile à récupérer
  • L’inflation et le coût de la vie augmenteront dramatiquement
  • La Banque nationale suisse (BNS) imprimera des centaines de milliards CHF additionnels
  • Le franc suisse perdra de sa valeur. Une devise faible mène à une économie faible
  • La Suisse détiendra au moins 400 milliards CHF d’obligations de l’Union européenne qui pourraient perdre toute valeur
  • Il n’y aura bientôt plus d’or en Suisse sur lequel s’adosser
  • La Banque nationale suisse continuera de jouer avec nos actifs personnels parce qu’elle deviendra une succursale virtuelle de la BCE

Pourquoi voter « Oui » ?

Un « Oui » signifierait que :
  • La Suisse restera une nation forte et indépendante, non influencée par l’UE ou les USA
  • Le franc suisse sera la seule monnaie dans le monde (en partie) soutenue par l’or
  • Le franc suisse sera très stable, ce qui mène à une économie forte
  • La Banque nationale suisse (BNS) ne pourra plus jouer avec notre économie en imprimant des centaines de milliards de monnaie-papier sans valeur

Et ils relaient l’appel au don de l’initiative « Sauvez l’or de la Suisse »  , pour qu’elle gagne , voir ici https://www.goldbroker.fr/actualites/initiative-sauvez-or-suisse-non-emporte-referendum-quelles-consequences-625

Le peuple se prononcera de nouveau sur l’or de la Banque nationale suisse, le 30 novembre.

L’initiative sur l’or de la BNS, issue des rangs de l’UDC, met cette fois en avant la souveraineté nationale. Il ne s’agit plus de répartir des milliards, mais de conserver beaucoup de métal jaune dans les coffres de la banque centrale.

La vente de 1550 tonnes d’or par la Banque nationale (BNS) a fait grand bruit dans les années 2000. Les partis se sont déchirés pour savoir à qui attribuer les 21 milliards rapportés par l’opération.

L’UDC voulait tout donner à l’AVS, le Parlement a concocté un compromis prévoyant la création d’une Fondation suisse solidaire. Ces deux solutions ont échoué en votation populaire en 2002.

Ministre des finances à l’époque, Hans-Rudolf Merz a ensuite imposé sans autre forme de procès sa solution: donner deux tiers de la manne aux cantons et un tiers à la caisse fédérale. Ce qui lui a valu beaucoup de critiques.

L’AVS n’est finalement pas repartie les mains vides: elle a obtenu les 7 milliards attribués à la Confédération. Ce compromis a été trouvé pour répondre à une initiative de la gauche portant sur la répartition des bénéfices de la Banque nationale et rejetée en 2006.

La Banque nationale suisse avait déjà vendu de l’or dans les années 2000. (photo: Keystone/Gaetan Bally)

Indépendance en jeu

Les partisans de l’initiative «Sauvez l’or de la Suisse», qui dénoncent une BNS à la merci de la Banque centrale européenne et de la Fed américaine, veulent en finir avec de telles péripéties. Selon eux, l’or est une garantie d’indépendance. La Banque nationale ne doit plus jamais en vendre et arrêter de miser sur des devises étrangères à l’avenir incertain.

Les initiants n’hésitent pas à accuser les banquiers et les politiciens de jouer au Monopoly avec le stock de métal jaune «fruit du travail des générations passées et propriété du peuple». Il faut réparer l’erreur faite en «bradant» ces biens et ramener la part en or des actifs de la BNS à 20%.

Sur sol suisse

Dans un délai de cinq ans, la banque devrait acheter massivement du métal jaune. Elle en possède actuellement 1040 tonnes, ce qui représente 60 milliards de francs (soit 7,5% de sa fortune à fin août).

Dernière exigence: toutes les réserves doivent se trouver sur sol suisse. Il faudrait rapatrier dans les deux ans les 20% des stocks entreposés à la banque d’Angleterre et les 10% aux mains de la banque du Canada. Car en cas de crise grave, ces partenaires pourraient refuser de les rendre.

Ces appels peinent à convaincre même au sein de l’UDC. Au National, seuls 15 députés du groupe ont soutenu l’initiative; 22 l’ont refusée et 20 se sont abstenus. Hors de ces rangs, le «niet» est sans appel.

Perte d’efficacité

Principal argument avancé: l’initiative ne permettrait plus à la BNS de mener de manière indépendante une politique monétaire assurant la stabilité des prix. Au final, des emplois dans les secteurs industriels et financiers pourraient être menacés.

Le Conseil fédéral donne comme exemple l’instauration d’un cours plancher de 1,20 franc face à l’euro. La BNS a acheté autant de devises que possible. Avec les exigences de l’initiative, elle aurait dû aussi se fournir en or. Les marchés financiers auraient alors douté de sa capacité à tenir son engagement, ce qui aurait nuit à l’opération.

D’une manière générale, les opposants soulignent que l’or a perdu depuis plus de 40 ans sa fonction de valeur de référence. Malgré cela, la Suisse reste une bonne élève avec des stocks au 7e rang mondial, derrière l’Allemagne, la France, l’Italie, les Etats-Unis, la Chine et la Russie. Et elle n’a pas l’intention de vendre.

Trop risqué

L’or peut contribuer à une répartition équilibrée des risques, mais c’est aussi un placement hasardeux. La chute du cours en 2013 a fait perdre 15 milliards de francs à la BNS.

Les cantons pourraient en outre faire grise mine. L’or stocké ne génère pas de revenus courants sous forme d’intérêts ou de dividendes.

Lui accorder une importance encore plus grande pourrait peser sur le bénéfice de la BNS, dont deux tiers reviennent aux cantons. A défaut de cette manne, ces derniers seraient plus enclins à augmenter les impôts, à couper dans les dépenses ou à s’endetter.

Le Conseil fédéral ne voit pas de problème à ce qu’une partie des réserves se trouvent au Royaume-Uni ou au Canada. La BNS a choisi des pays disposant d’une place de négoce d’or, ce qui permettrait de procéder à des ventes rapides en cas de besoin

http://www.20min.ch/ro/economie/news/story/Les-Suisses-voteront-sur-l-or-de-la-BNS-14248495

2 réponses »

  1. Les « gnomes de Zurich » (sic) ont la trouille ?

    CONTRAIREMENT À SES HABITUDES, la BNS S’EST ELLE MÊME
    S’EST EXPRIMÉE TRÈS NÉGATIVEMENT SUR LE FAIT.

    D’autres « initiatives » du même genre vont suivre et même SE MULTIPLIER !
    Jusqu’à sortir le lapin empoisonné de la boite à malice ?

    Bien passionnant tout ça et révélateur des manigances en cours,
    sans parler de celles à venir ? Car ils sont créatifs les p’tits gnomes !

    Attendez, VOUS ALLEZ VOIR !

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