Le “business” du milliardaire George Soros, foncièrement hostile à la Russie, qui consiste notamment à acheter l’avenir d’Etats autrefois souverains est à la fois inhumain et diaboliquement efficace, constate un expert américain.
Le “business” auquel se livre le milliardaire George Soros et qui consiste notamment à acheter l’avenir d’Etats autrefois souverains limitrophes de la Russie est à la fois inhumain et diaboliquement efficace, écrit dans son nouvel article le chercheur et analyste politique américain Phil Butler.
Selon l’expert, le schéma de ce “business” est on ne peut plus simple et consiste à former dans un pays choisi une élite politique qui ne soit pas que vénale, mais obéisse aussi, tel un zombie, ses créateurs.
Pour y parvenir, Soros investit massivement dans d’innombrables programmes de formation et de soutien de jeunes politologues et se porte ainsi “garant” d’une multitude d’ONG occidentales qui viennent après lui dans tel ou tel pays.
La fondation Open Society du milliardaire américain George Soros, foncièrement hostile à la Russie, s’emploie à conditionner les jeunes promis à la carrière politique de telle sorte que lorsque ceux-ci arrivent enfin au pouvoir, leurs pays se retrouvent bloqués à jamais entre les griffes du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM).
Phil Butler rappelle que cela est justement arrivé à la Géorgie, où les politologues formés par Soros avaient fomenté la “révolution des roses” afin de toucher par la suite des salaires des fondations occidentales tout en occupant des postes de responsabilité dans leur propre pays.
Aujourd’hui encore, différentes fondations occidentales offrent aux jeunes Géorgiens des études prestigieuses et une belle carrière professionnelle. Elles le font “tout à fait gratuitement”, mais c’est la Géorgie, autrefois un Etat souverain, qui devra payer tout cela par ses intérêts nationaux.
La Lettonie connaît aujourd’hui le même sort en accueillant des ONG sponsorisées par Soros et se trouvant à l’origine du scandale lié à la publication des fameux “Panama Papers”. Selon Phil Butler, ce n’est qu’une attaque médiatique qui vise la Russie et plus particulièrement son président Vladimir Poutine.
https://fr.sputniknews.com/international/201604171024323451-soros-etats-elite-russie-ong/
Les ONG étrangères Open Society et Assistance – des fondations créées par le milliardaire américain George Soros – sont “indésirables en Russie” selon la justice russe.
La porte-parole du parquet Marina Gridneva a précisé à l’agence Interfax que cette décision avait été prise suite à la requête du Conseil de la Fédération, du ministre des Affaires étrangères et du ministre de la Justice adressée au procureur général de “procéder à la vérification des organisations faisant partie de la stop-liste patriotique”.La procédure a établi que l’activité de ces organisations représentait une “menace pour les fondements de l’ordre constitutionnel de la Fédération de Russie et la sécurité de l’État”.La loi sur les “organisations indésirables” a été adoptée en mai 2015. Elle permet aux autorités, en accord avec le ministère russe des Affaires étrangères, d’interdire l’activité des “organisations indésirables” sur le territoire du pays. Une décision est ensuite prise à cet effet par le procureur général ou ses adjoints.
A l’époque, le chef de la commission pour les affaires étrangères Konstantin Kossatchev avait cité l’exemple de :
La fondation Soros, de la National Endowment for Democracy (NED, Fondation nationale pour la démocratie créée par le congrès américain), de l’une des plus importantes fondations caritatives des USA — la fondation MacArthur — ainsi que du National Democratic Institute, également fondé par le gouvernement américain.Début juillet, le Conseil de la Fédération avait préparé une liste de 12 ONG indésirables.

Hormis les organisations mentionnées y figuraient Freedom House, l’International Republican Institute (IRI), la fondation Charles Stewart Mott, la fondation Éducation pour la démocratie, le Centre démocratique d’Europe de l’Est, le Conseil mondial de coordination ukrainien, le Congrès mondial ukrainien, la Mission de terrain en Crimée des droits de l’homme.

Début août 2015, les militants des droits de l’homme avaient annoncé que, selon leurs informations, la fondation Soros quittait la Russie. Ils affirmaient que la fondation avait déjà suspendu l’admission des requêtes des ONG russes pour obtenir des bourses. Cependant, un représentant de la fondation avait souligné que l’organisation poursuivrait son activité en Russie tant qu’elle ne recevrait pas d'”autres recommandations” des autorités russes.La représentation permanente de la fondation Soros a œuvré en Russie entre 1995 et 2003.
Le péril jaune… heu non… rouge… non plus… russe !
16 Avril 2016 , Rédigé par Observatus geopoliticus Chronique du Grand Jeu

Le mot “guerre”, lui-même, est devenu erroné. Il serait probablement plus exact de dire qu’en devenant continue, la guerre a cessé d’exister. Une paix qui serait vraiment permanente serait exactement comme une guerre permanente. C’est la signification profonde du slogan du parti : “La guerre, c’est la Paix”.
Ces mots d’or de George Orwell viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’on parcourt la machine médiatique occidentale. Dernier exemple en date : l’amusant délire CNNien sur le péril jaune… pardon, le danger russe.
Tout commence avec le constat fait par le commandant des forces navales US en Europe, l’amiral Mark Ferguson, que les sous-marins russes sont bien plus avancés et efficaces que leurs prédécesseurs et qu’ils ne sont pas tous détectés par l’appareil de surveillance américain. Notez bien la dichotomie entre les paroles relativement neutres et mesurées du chef militaire et le ton de l’article.
Amiral : “L’OTAN est vue comme une menace existentielle par la Russie. Après la fin de la Guerre froide, l’expansion de l’OTAN vers l’est et notre capacité militaire ont été ressenties comme une menace viscérale par les Russes. (…) Les sous-marins russes que nous voyons sont bien plus furtifs, ils ont des systèmes d’armement avancés et des missiles qui peuvent atteindre des cibles à longue distance. Leur opérabilité loin de leurs eaux territoriales est également meilleure”.
Journaliste : “La Russie déploie agressivement des missiles balistiques et des sous-marins d’attaque en nombre jamais vu depuis la Guerre froide (…) Cette alarmante montée en puissance (…) De plus en plus inquiets du développement des sous-marins russes, les États-Unis et ses alliés de l’OTAN mènent des exercices.”
Pour donner au lecteur apeuré une petite dose d’adrénaline supplémentaire est évoqué l’amusant épisode de mardi en mer Baltique, quand deux Sukhois ont fait du rase-motte au-dessus de l’USS Cook. Il est vrai que les images sont assez impressionnantes mais, même si le Pentagone était furieux, les aimables facéties des pilotes (les avions n’étaient pas armés) n’avaient pour but que de montrer légèrement les crocs : Que venez-vous faire si près de chez nous ?
Car c’est évidemment là tout le nœud du problème et la chute de l’article, cachée au milieu du texte, le confirme : “Les États-Unis pensent que le regain d’activité russe a plusieurs objectifs, notamment empêcher l’OTAN et les États-Unis d’opérer dans le soit-disant étranger proche de la Russie.”
Ah d’accord… Maudits russes ! leur pays est trop proche des bases US.
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