Avant Propos du Lupus
Vous savez qu’ici nous défendons l’idée que la Chine communiste est le cache sexe des Mondialistes US Dont Trump fait parti tout en étant l’otage de que l’on appelle les Néocons…Pour rappel les Mondialistes entendent gagner la guerre économique par la financiarisation de la planète, les Néocons entendent gagner cette dernière en usant et abusant de l’appareil militaro industrielle : on sème le chaos et on reconstruit ensuite selon notre bon vouloir c’est à dire en zones ethnico-religieuses… Les Néocons sont donc plutôt axés sur la politique étrangère des Nations, les Mondialistes préfèrent agir de l’intérieur…La Chinamerica est donc un des outils et axes privilégiés des Mondialistes et agit sur l’Europe à la manière d’un cheval de Troie, le but : dépecer morceaux par morceau l’Europe et éviter par tous moyens que cette dernière ne fasse cause commune avec la Russie orthodoxe…L’Afrique est ici visée puisqu’il s’agit à la fois de s’accaparer de ressources naturelles essentielles à la bonne marche économique de l’Europe mais aussi d’orchestrer un déluge migratoire pour la diviser et ensuite y mieux régner…
Pour une protection douanière élevée face à la pieuvre chinoise et aux pays émergents
www.bvoltaire.com décembre 16, 2017
Au cours des dix prochaines années, la Chine dépensera entre 1.000 et 2.000 milliards de dollars pour mettre en place « la nouvelle route de la soie ».
Renault, après le site de Pitești en Roumanie, a construit l’usine géante de Melloussa avec une capacité de production de 340.000 véhicules par an dans la zone franche du port marocain de Tanger. Pourquoi ? Pour bénéficier des exemptions fiscales, de la main-d’œuvre à 4,5 euros de l’heure, contre 30 euros en France, de droits de douane pratiquement inexistants en Europe, à deux jours de bateau des côtes françaises. Un investissement justifié seulement pour le marché marocain et africain, mais une catastrophe pour l’emploi en France et en Europe !
Comme la soupe est bonne, rebelote avec le groupe chinois BYD qui vient de signer, le 9 décembre 2017, en présence du roi Mohammed VI, un accord pour la construction de quatre usines de voitures, batteries, bus, camions, trains électriques. Le président de BYD a pu déclarer : « Nous souhaitons bénéficier de la situation géographique du Maroc, en tant que porte d’entrée pour l’Europe et le marché africain. » À la catastrophe Renault pour l’emploi s’ajoutera, à terme, un tsunami chinois et maghrébin, tout comme le Mexique pour les États-Unis. Ces stratégies de zones franches aux portes de l’Europe ne fonctionnent que parce que l’Europe est incapable de se défendre avec des droits de douane suffisamment élevés.
L’Europe naïve, pas défendue, perdra à terme tous ses emplois industriels face au coût de la main-d’œuvre des pays émergents et face à la stratégie de la pieuvre chinoise qui étend ses tentacules de par le monde. Trump a 100 % raison et il suffit d’écouter l’accent de tous nos interlocuteurs des opérateurs télécoms qui sont déjà tous installés en Tunisie ou au Maroc.
Le grand avantage de la Chine, c’est que ses décisions politiques et économiques sont centralisées et dirigées par le pouvoir politique avec l’aide de l’État, des banques et des entreprises publiques ou privées. Les Européens font penser à de jeunes étourneaux imprévoyants, mal organisés, mal dirigés si ce n’est par le profit à court terme de l’entreprise, qui vont se faire dévorer dans la « volière Europe » !
La seule façon, pour les Européens, de survivre économiquement est de constituer, avec des barrières douanières infranchissables, un bloc économique auto-centré à l’ouest de l’Europe qui, par définition, comme l’a suggéré Maurice Allais, fabriquerait tous les biens économiques de tous les secteurs, sans exception autre que climatique ou naturelle (cacao, minerais inexistants en Europe). Afin d’être encore plus indépendant, ce bloc ouest-européen devrait se rapprocher de la Russie, riche en ressources naturelles.
C’est donc une question de survie pour l’Europe que d’abolir le libre-échange mondialiste suicidaire, ce que Macron n’a pas encore compris ! Les patrons du CAC 40, le MEDEF et les élites politiques au pouvoir diront non, mais la révolution et les populations à 40 % au chômage les obligeront d’en venir à cette mesure extrême. Le seul danger serait que chaque nation européenne, en voulant se sauver par elle-même, avec des débouchés insuffisants et des coûts de production trop élevés, empêche l’apparition de productions européennes à des coûts acceptables ou de secteurs technologiques nécessitant au moins 200 millions d’hommes (spatial, défense, etc.).
La constitution de blocs économiques auto-centrés dans le monde entraînerait, de plus, une diminution drastique du transport maritime par conteneurs et, donc, de la pollution de la planète.
Il y a désormais une base militaire chinoise opérationnelle à Djibouti
www.bvoltaire.fr septembre 30, 2017
Selon la presse russe, la Chine vient de procéder à une série d’exercices militaires comprenant des tirs réels à Djibouti. Cette base devrait comprendre 10.000 soldats chinois jusqu’en 2026. La base se situe à Obock, une ville portuaire du nord de Djibouti.
Le mois dernier, la Chine avait déjà organisé une opération humanitaire, lors d’une mission contre la piraterie dans le golfe d’Aden, en faisant évacuer par sa Marine des Yéménites qui furent débarqués à Djibouti.
La Chine a signé un bail de dix ans dont le coût est de vingt millions de dollars par an. Les Chinois devraient aussi investir douze milliards de dollars dans de grosses infrastructures pour faire de Djibouti la zone franche la plus importante d’Afrique.
Djibouti abrite également la base militaire américaine du camp Lemonnier, une petite base japonaise et une base française. Le coût de la location de la base américaine est de soixante-trois millions de dollars, soit trois fois le coût de la base chinoise.
Djibouti représente la pointe occidentale du « collier de perles » des bases portuaires chinoises déjà implantées également en Birmanie, à Ceylan et au Pakistan. Ce nouveau marchepied en Afrique accompagne l’expansion de l’économie de la Chine et la croissance de son influence militaire dans le monde. L’Afrique intéresse la Chine en raison de ses débouchés et de ses matières premières. L’empire du Milieu souhaite protéger ses voies maritimes pour acheminer le pétrole d’Afrique et du Moyen-Orient.
Il fut un temps où les Européens régnaient en maîtres en Afrique. Nous avons cédé la place en partie à l’Amérique, et maintenant c’est au tour de la Chine de se faire une place sous le soleil africain.
L’erreur de l’Occident aura été, suite au désir de profit des entreprises occidentales, oublieuses du chômage qu’elles créaient en Europe et aux États-Unis, oublieuses du transfert de technologie que représentaient toutes ces implantations en Chine, d’avoir vendu à la Chine la corde pour mieux les pendre, si l’on en croit Lénine. Dans un État, le politique doit toujours primer sur l’économique. L’économie doit toujours être subordonnée à la volonté politique. Il se trouve qu’il n’y en avait aucune en Occident pour la Chine.
Après le transfert de richesses et de technologie effectué par le libre- échange mondialiste, la Chine manifeste maintenant une volonté de puissance économique, militaire, spatiale, scientifique tous azimuts.
Seule une Confédération carolingienne à l’ouest de l’Europe et un axe Paris-Berlin-Moscou pourront faire face, au XXIe siècle, à la montée en puissance de la Chine, nonobstant les États-Unis et de nouvelles puissances émergentes telles que l’Inde, le Brésil… sans oublier l’Afrique avec son explosion démographique lourde de menaces, et le risque d’invasion migratoire par le Sud selon les mises en garde prémonitoires du président algérien Boumédiène aux Nations-unies en 1974.
http://www.bvoltaire.fr/y-a-desormais-base-militaire-chinoise-operationnelle-a-djibouti/