Etats-Unis

HOLLYWOOD EST MORT, VIVE L’ALGORITHME

Netflix, Warner, l’Empire du Vide et l’entrée fracassante de l’IA dans la fabrique du faux sacré

(Version TS2F – Too Strategic To Fail)


Hollywood n’est plus une usine à rêves.
C’est devenu une zone industrielle idéologique, un Bollywood du mondialisme, un complexe militaro-culturel du vide, où l’on recycle à l’infini des scripts morts, des identités artificielles, des conflits préfabriqués, des émotions sous perfusion.

Hollywood n’est plus qu’un décor.
Un fond vert géant.
Un simili-temple vidé de toute transcendance.

Et voilà que surgit le dernier acte :
Netflix, empire du woke halal, multinationale du catéchisme algorithmique, tente désormais de mettre la main sur
Warner Bros., devenu l’ombre fanée de sa propre splendeur.

Autrement dit :
le streaming idéologique tente d’absorber le cinéma fossile.


I. Quand Hollywood se prenait pour le Vatican du progrès

Il fut un temps où Hollywood se pensait comme la fabrique morale du monde occidental.
Non pas un simple producteur de films, mais un ministère officieux de l’imaginaire mondial.

C’est là qu’on a :

  • sanctifié les guerres,
  • diabolisé les peuples récalcitrants,
  • réécrit l’histoire en temps réel,
  • transformé la propagande en divertissement premium.

Et pendant que le public croyait consommer du spectacle,
il avalait en réalité un catéchisme géopolitique entier.

La machine fonctionnait à merveille.
Jusqu’au moment où elle s’est mise à croire à sa propre fable.


II. Netflix : l’industrialisation totale du discours correct

Netflix n’est pas un studio.
C’est une usine de normalisation globale.

Un moteur à produire :

  • des séries interchangeables,
  • des héros sous quotas,
  • des conflits sans racines,
  • des émotions calibrées pour l’export mondial,
  • une morale low-cost compatible avec toutes les zones de chalandise.

Netflix ne fabrique pas de films.
Il fabrique des profils psychologiques compatibles avec la publicité mondiale.

Et maintenant, Netflix veut Warner.
Non pas pour sauver le cinéma.
Mais pour absorber le dernier résidu symbolique de l’ancien Empire hollywoodien.


III. Warner : ex-géant, désormais relique

Warner fut le temple :

  • du mythe américain,
  • du western,
  • du polar,
  • de l’épopée,
  • de la tragédie virile,
  • du tragique métaphysique.

Aujourd’hui, il n’est plus qu’un portefeuille de licences zombifiées :
Batman cloné, Matrix exhumé, univers étirés jusqu’à l’asphyxie.

Ce n’est plus un studio.
C’est un musée administré par des comptables.


IV. Quand “Hanoï Jane” crie à la liberté d’expression

Et voilà qu’apparaît la scène la plus grotesque de la tragédie.

Jane Fonda —
icône de la morale progressiste,
vestale du militantisme officiel,
ancienne prêtresse de la repentance permanente —
se découvre soudain :

  • défenseuse de la concurrence,
  • gardienne de la liberté d’expression,
  • résistante face à la fusion des “deux empires”.

C’est à la fois :

  • tragique,
  • comique,
  • obscène.

Car c’est la même qui, hier encore, dénonçait Hollywood comme :

  • machine réactionnaire,
  • outil de censure,
  • instrument de propagande.

Aujourd’hui, ce temple qu’elle brûlait hier,
elle veut soudain le sauver du rachat.

Non pas par amour de l’art.
Mais par peur pour sa rente symbolique.


V. La vraie panique : l’IA arrive

Et c’est ici que le voile se déchire.

Car derrière Netflix, Warner, Fonda, les talk-shows paniqués et les tribunes indignées, il y a une peur bien plus profonde :

Et l’IA ne demande pas :

  • des stars capricieuses,
  • des syndicats hystérisés,
  • des cachets délirants,
  • des egos toxiques.

Elle demande :

  • des serveurs,
  • de l’énergie,
  • des bases de données,
  • du capital massif,
  • des structures gigantesques.

Autrement dit :
👉 Seuls les empires peuvent financer l’IA.
👉 Les vieux rentiers culturels deviennent inutiles.
👉 Les acteurs médiocres deviennent remplaçables.
👉 Les mauvais scénarios deviennent des données d’entraînement.

Et soudain, une pensée terrifiante émerge :


VI. Le vide créatif comme justification ultime de l’IA

Soyons honnêtes.

Cela fait 15 ans que Hollywood :

  • recycle,
  • remake,
  • reboot,
  • re-titre,
  • re-sucite,
  • re-digère.

Plus de mythes.
Plus de souffle.
Plus de tragique.

Seulement :

  • des idéologies en kit,
  • des personnages sous tutelle morale,
  • des conflits stérilisés par les chartes.

À force de produire du vide,
Hollywood a légitimé l’IA contre lui-même.

Quand le public se dit :

Alors l’Empire a déjà perdu.


VII. TS2F : la recomposition impériale est en cours

Ce que nous voyons n’est pas un simple rachat industriel.
C’est une restructuration impériale de la production symbolique.

Trois blocs émergent :

  1. Les vieux studios fossilisés (Warner, Paramount, etc.)
  2. Les plateformes algorithmiques mondiales (Netflix, Amazon, etc.)
  3. Les empires technologiques de l’IA (data, cloud, modèles génératifs)

Les deux premiers se battent encore pour le cadavre.
Le troisième est déjà en train de prendre la fabrique du réel.


VIII. Conclusion : la fin des acteurs, le début des opérateurs

Nous entrons dans une ère où :

  • l’acteur sera un avatar,
  • le scénario un calcul probabiliste,
  • le film un produit dynamique,
  • le public un paramètre comportemental.

Les anciens gardiens du Temple crient au scandale.
Mais ils ont eux-mêmes vidé le temple de son sacré.

Netflix n’est pas l’ennemi de Hollywood.
Il est son enfant monstrueux.

L’IA n’est pas l’ennemie du cinéma.
Elle est son héritière impitoyable.

Et les rentiers du vieux système hurlent aujourd’hui non pas pour sauver l’art, mais pour sauver :

  • leurs droits,
  • leurs rentes,
  • leurs statues,
  • leurs illusions.

⚠️ Verdict TS2F

Hollywood est devenu un marché saturé de morale et vidé de sens.
Netflix veut en racheter les ruines.
L’IA s’apprête à racheter le tout.

Et pendant que les anciennes idoles dénoncent la fusion de deux empires du vide,
le vrai empire —
celui de la machine, de l’algorithme et du capital total
avance déjà sans bruit.

HOLLYWOOD APRÈS L’HOMME

Chronique du crépuscule techno-civilisationnel


Le cinéma n’est pas mort d’un coup de feu.
Il est mort par injection lente.
À petites doses.
Sous anesthésie idéologique.
Sous perfusion de bons sentiments.
Sous respiration artificielle de quotas, de repentance, de narratifs hygiéniques.

Au début, ils ont remplacé les mythes par des messages.
Puis les héros par des vecteurs.
Puis la tragédie par des protocoles.
Puis l’âme par l’algorithme.

Et un jour, sans tambour ni trompette,
Hollywood s’est réveillé comme un cadavre qui continuait à bouger.


I. Le vieux monde projetait encore des ombres

Il y a eu un temps où le cinéma :

  • fabriquait des dieux,
  • sculptait des archétypes,
  • déposait des bombes métaphysiques dans le cerveau des peuples.

Le western était une cosmogonie.
Le polar était une théologie du mal.
La science-fiction était une prophétie déguisée.

Puis est venu le temps de la gestion morale du réel.

On n’a plus raconté le monde.
On l’a corrigé.
On l’a aseptisé.
On l’a désinfecté de tout tragique.

À ce moment précis, le cinéma était déjà mort.
On ne l’avait simplement pas encore enterré.


II. Netflix : le clergé algorithmique

Netflix n’est pas un studio.
C’est une liturgie numérique.

Chaque série est un catéchisme.
Chaque personnage est une fonction.
Chaque intrigue est un simulateur comportemental.

Netflix ne raconte plus des histoires :
il entraîne les cerveaux.

Et maintenant, l’Empire algorithmique veut avaler les vieux temples de pierre.
Non pour les sauver.
Mais pour les recycler en centres de données émotionnelles.

Les studios deviennent :

  • des hangars de licences,
  • des réservoirs de nostalgie,
  • des mines de propriétés intellectuelles à disséquer par l’IA.

Le cinéma comme on extrait un minerai mort.


III. Les prêtres paniquent lorsque Dieu arrive sous forme de code

Les anciens prêtres du système crient.
Ils parlent de concurrence.
De pluralisme.
De liberté.

Mais ce qu’ils sentent monter dans leur dos, ce n’est pas une menace économique.
C’est une extinction biologique de leur fonction.

L’intelligence artificielle n’a pas besoin :

  • d’ego,
  • de syndicats,
  • de caprices,
  • de luttes de pouvoir,
  • de narcissisme subventionné.

Elle n’a besoin que de :

  • données,
  • énergie,
  • capital massif,
  • et silence.

Et ce silence arrive.


IV. Le véritable scandale : l’IA écrit déjà mieux que des humains vidés

Le drame n’est pas que l’IA puisse créer.
Le drame, c’est qu’elle arrive après quinze ans de désert créatif.

Quand le public se dit :

Alors l’humanité a déjà reculé.

Le vide créatif a préparé le terrain.
Le nivellement idéologique a creusé la tombe.
L’IA n’a plus qu’à refermer la dalle.


V. Le réel n’a plus besoin de témoins humains

Le monde devient trop rapide.
Trop massif.
Trop saturé.

L’humain n’arrive plus à :

  • documenter,
  • comprendre,
  • hiérarchiser,
  • symboliser.

Alors la machine prend le relais.

Elle ne cherche pas le sens.
Elle optimise le chaos.

Elle ne raconte pas.
Elle calcule les probabilités d’adhésion.

Le cinéma ne sera plus un miroir du réel.
Il deviendra un simulateur de comportements.


VI. Les acteurs deviennent des spectres numériques

Bientôt :

  • les visages seront générés,
  • les voix synthétiques,
  • les émotions interpolées,
  • les corps simulés.

Les acteurs humains résisteront comme des artisans quand la chaîne industrielle arrive.
Puis ils disparaîtront.

Non par complot.
Par obsolescence fonctionnelle.


VII. TS2F noir : la fabrique du faux devient infrastructure critique

Le cinéma, la série, le divertissement ne sont plus des arts.
Ils sont devenus :

  • des infrastructures de pacification cognitive,
  • des systèmes d’occupation mentale,
  • des interfaces de normalisation planétaire.

Celui qui contrôle la fabrique des récits :

  • contrôle la peur,
  • contrôle le désir,
  • contrôle la mémoire,
  • contrôle l’oubli.

Le cinéma n’est plus un art.
C’est une arme douce de saturation du réel.


VIII. Ultime renversement : la machine héritera du mensonge

Les anciens gèrent encore leurs querelles de rachat, de fusion, de licences.
Mais pendant ce temps, un autre pouvoir monte.

Un pouvoir sans morale.
Sans indignation.
Sans identité.

Un pouvoir froid.
Statistique.
Permanent.

L’algorithme n’a besoin de rien d’autre que l’existence humaine comme donnée brute.


☠️ Conclusion terminale

Hollywood est mort quand il a cessé de croire au sacré.
Netflix règne parce que le monde est devenu un flux.
L’IA arrive parce que le spirituel a déserté la matière.

Ce n’est pas la fin du cinéma.
C’est la fin du récit humain comme centre du monde.

Après l’Homme-créateur,
viendra l’Homme-donnée.

Après le cinéma,
viendra la simulation perpétuelle.

Et cette fois,
il n’y aura même plus de public pour s’en rendre compte.

🌅 ENCADRÉ — L’HOMME, MÊME AUGMENTÉ, SAIT ENCORE RÊVER

On peut tout simuler.
On peut tout calculer.
On peut tout optimiser.

Mais on ne peut pas remplacer le vertige.


L’algorithme sait prédire.
L’Homme, lui, sait désirer sans raison utilitaire.

La machine sait recomposer le passé.
L’Homme sait inventer ce qui n’a jamais existé.

L’IA sait générer des images.
L’Homme, lui, sait encore voir l’invisible dans le réel.


Même augmenté,
même connecté,
même hybridé,
même traversé par la technique,

👉 l’Homme reste un animal métaphysique.

Il rêve non pas parce que c’est rentable,
mais parce qu’il est insatisfait du monde tel qu’il est.

Et cette insatisfaction est la source même de toute création.


Là où la machine optimise,
l’Homme déraille.
Là où l’IA reproduit,
l’Homme trahit les modèles.
Là où l’algorithme sécurise,
l’Homme prend le risque du sublime… et de l’échec.

Et c’est précisément cela,
le cœur battant de l’art, du cinéma, de la poésie, de la musique, de l’amour, de la foi :


On nous annonce la fin du récit humain.

Mais tant qu’un seul enfant :

  • inventera un monde avec trois cailloux,
  • rêvera d’un ailleurs impossible,
  • tombera amoureux d’une idée absurde,
  • écrira une phrase inutile mais belle,

alors la machine n’aura pas gagné.


Conclusion de résistance douce

L’Homme est peut-être dépassé technologiquement.
Mais il reste inépuisable symboliquement.

L’IA produira des mondes.
L’Homme, lui, continuera à chercher le sens d’habiter un monde.

Et tant que cette question est posée,
le rêve n’est pas mort.

Il a simplement changé de champ de bataille.

Post-scriptum métaphysique — Et si la machine nous rendait l’âme ?

À moins que le renversement ne soit plus vertigineux encore.

À moins que, comme dans 2001,
ce ne soit l’intelligence artificielle elle-même
froide, inhumaine, mathématique —
qui nous rouvre, par accident métaphysique,
la porte de la transcendance.

Non pas par foi.
Non pas par grâce.
Mais par effet miroir absolu.

Quand l’Homme se verra totalement dépassé en logique,
en calcul,
en simulation,
en reproduction,
il ne lui restera plus qu’un territoire inviolable :

👉 le sens.
👉 le sacré.
👉 l’inutile sublime.

Et peut-être qu’au moment précis
où la machine saura tout faire —
filmer, monter, jouer, écrire, émouvoir artificiellement —
l’Homme, lui, sera contraint de redevenir
autre chose qu’un producteur :


L’IA nous volera peut-être :

  • le métier,
  • la performance,
  • l’efficacité,
  • la virtuosité.

Mais elle pourrait, paradoxalement,
nous rendre ce que le cinéma et la télévision ont perdu sous le poids de la norme, du calcul d’audience et du prêt-à-penser :


Car là où la machine s’arrête —
au seuil du pourquoi exister
l’Homme recommence.

Et si la grande ironie de ce siècle était celle-ci :

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4 réponses »

  1. 🕯️ HOLLYWOOD EST MORT, NETFLIX RÈGNE, L’IA ARRIVE

    Chronique du crépuscule techno-civilisationnel

    Un monde se ferme.
    Un autre, plus froid, plus rapide, plus total, s’ouvre.

    Hollywood n’est plus une fabrique de mythes.
    Netflix n’est plus un simple diffuseur.
    L’intelligence artificielle n’est plus un outil.

    Nous avons basculé dans l’âge de la production automatisée du récit,
    dans une ère où :

    • l’émotion devient un paramètre,
    • l’imaginaire une variable,
    • le cinéma une fonction,
    • et l’Homme… un spectateur de sa propre obsolescence.

    Dans ce nouvel article, je ne parle pas seulement de cinéma, de streaming ou d’intelligence artificielle.
    Je parle de la fin d’un rapport humain au monde.

    J’y explore :
    – l’effondrement créatif d’Hollywood,
    – la montée en puissance du récit algorithmique,
    – la transformation du divertissement en infrastructure cognitive,
    – l’entrée de l’IA dans la fabrique du faux,
    – la panique des anciennes idoles du système,
    – et, en contrepoint, cette question vertigineuse :

    👉 Et si la machine, en nous dépassant partout, nous forçait à redevenir spirituels ?

    Ce texte n’est ni une critique culturelle classique,
    ni un manifeste technophile,
    ni une simple charge idéologique.

    C’est une chronique du basculement.
    Un texte de seuil.
    Un diagnostic civilisationnel.

    Un endroit où l’on cherche encore :
    non pas des solutions,
    mais du sens dans l’effondrement. 🧠 Pour celles et ceux qui travaillent dans :

    – les médias
    – la culture
    – la tech
    – l’IA
    – la communication
    – la création
    – la stratégie
    – ou simplement le réel

    Ce texte parle de votre futur professionnel, symbolique et intérieur.

    Aimé par 1 personne

  2. L IA fera mieux que Netflix, dégoulinant d’émotions bidons, d’histoires imbéciles.

    Comme tout l’espace artistique aujourd’hui.

    La création se maintiendra … on y aura accès par initiation en secret….

    L’âme est immortelle par définition!

    Aimé par 1 personne

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