Ce qui va suivre vient confirmer mes propos d’y a quelques jours : on a bien affaire au début d’un Bull Market dont les racines sont à puiser au 16 décembre 2008 avec la politique monétaire mise en place par la Fed….Outre les éléments techniques de retournement déjà annoncés ici même : TED SPREAD , VIX , RATIO BULL/BEAR Léon Tuey analyste technique canadien attire l’attention sur un autre indicateur de reprise boursière : l’évolution de la parité entre les put et les call sur le marché des dérivés…
POUR MIEUX APPREHENDER L’IMPORTANCE DE CET INDICATEUR :
POUR RAPPEL :
Le droit de vendre est appelé un PUT, le droit d’acheter est appelé un CALL.
Quand on achète un call, on achète le droit d’acheter le sous-jacent au prix fixé;
Quand on achète un put, on achète le droit de vendre le sous-jacent au prix fixé.
Pour acquérir ce droit, l’acheteur de l’option paie, dès la conclusion du contrat, une prime au vendeur de l’option.
Une option permet ainsi à son acheteur de se garantir le cours de vente (put) ou d’achat (call) d’un actif dans l’avenir, sans pour autant qu’il s’engage à acheter ou à céder cet actif comme c’est le cas pour les achats ou ventes à terme. S’il veut réaliser l’achat ou la vente, il doit exercer l’option.
On peut vendre une option sans la posséder, car en fait on ne vend pas un titre mais un engagement. Quand on vend une option, on s’engage à acheter ou à vendre le sous-jacent au prix fixé, si l’acheteur de l’option exerce son droit.
Quand on vend un put on s’engage à acheter le sous-jacent au prix fixé.
Quand on vend un call on s’engage à vendre le sous-jacent au prix fixé.
POUR SUIVRE LA PARITE PUT/CALL :
http://www.market-harmonics.com/free-charts/sentiment/putcall.htm#Total_Put_Call
Et en complément :
Un véritable marché haussier
17 avril 2009 Conseiller.ca ( merci à FORCAST http://forcast.canalblog.com/ pour avoir su dénicher et sélectionner cet article très intéressant
Des voix s’élèvent pour dire que la reprise actuelle des Bourses n’est pas qu’un feu de paille. Il s’agirait d’un véritable marché haussier, non pas un simple repli positif au milieu d’une tendance baissière persistante.En entrevue au quotidien Financial Post, l’analyste technique Leon Tuey a fait remarquer que l’indicateur put/call de la Bourse des dérivés de Chicago est à un niveau très élevé. Alors que le sentiment de pessimisme atteint presque son paroxysme, les grands parquets boursiers, eux, n’affichent aucune correction. Au contraire, ils sont en pleine forme. Ce genre de situation, signale Leon Tuey, est caractéristique des creux boursiers majeurs qui sont le prélude à l’éclosion d’un solide marché haussier.L’expert souligne que les Bourses anticipent généralement les revirements économiques. Elles atteignent leurs creux des mois avant que ne se terminent les récessions. « Les investisseurs devraient faire fi des corrections de courte durée et concentrer leur attention sur les facteurs qui stimulent les marchés : conditions économiques et monétaires, offre et demande, évaluation des titres », a dit Leon Tuey. Or, si l’on examine ces facteurs aujourd’hui, on constate qu’ils donnent tous des signaux bullish. La reprise boursière à laquelle nous assistons n’est pas un repli haussier dans un marché bear. Au contraire, insiste le spécialiste, il s’agit d’un véritable marché haussier dont la puissance et la durée en surprendront plus d’un. « Toute faiblesse des cours représente une occasion d’achat en or », a indiqué Leon Tuey.
|
Peter Gibson, de Valeurs mobilières Desjardins, partage l’enthousiasme de Leon Tuey. Il note que le rallye du S&P 500 enregistré en mars (+ 26 % depuis le creux) est différent des précédents. Il a été marqué par une forte participation des sociétés financières en même temps que l’indice VIX de volatilité était en baisse. Les actions des entreprises chinoises ont également fait bonne figure.Robert Buckland, stratège à Citigroup, voit aussi des signes réellement positifs dans l’actuelle poussée boursière. Cependant, avant de conclure que nous sommes dans un élan haussier persistant, il attend que de bonnes nouvelles émanent de la « vraie économie ». Ses données indiquent que les pays de l’Asie et du Pacifique (sans le Japon) sont les plus avancés dans leurs efforts de relance économique. Suivent les États-Unis, l’Europe et le Japon.Robert Buckland criera victoire lorsque le recul des bénéfices des entreprises s’estompera, les conditions d’obtention du crédit s’amélioreront, le marché immobilier se raffermira et les taux d’épargne mondiaux se stabiliseront. Certes, nous n’en sommes pas encore là, mais mieux positionnés que jamais pour y arriver, conclut Robert Buckland
|
ET TOUJOURS D’ACTUALITE :