Au coeur de la création de richesse : l'Entreprise

Fusions/acquisitions – retour vers le futur.

En évoquant l’appétit pour le risque, l’offre de reprise de Cadbury par Kraft pour 10,2 milliards de livres la semaine dernière et la possible transaction entre Orange UK et T-Mobile UK, posent la question de savoir si un nouvel acheteur – les entreprises – n’est pas en train de revenir dans le jeu…..

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A l’heure actuelle, les fusions et acquisitions sont aussi à la mode que les pantalons pattes d’éléphant et les lavallières, mais le regain d’appétit pour le risque pourrait finir par rattraper les entreprises.

Plusieurs conditions doivent être satisfaites pour que les fusions/acquisitions se développent.

Tout d’abord, les valorisations doivent au moins être faibles : 14 %des valeurs du S&P 500 et 23 % du MSCI Europe hors Royaume-Uni se traitent sous leur valeur nette comptable. Ces chiffres sont supérieurs à leur moyenne sur 10 ans (6 % et 12 %) mais dérisoires par rapport à ceux du Japon, où 57 % du Topix est valorisé moins cher que l’actif.

Le deuxième facteur est le cash-flow et, selon un analyste sell-side, l’écart entre le rendement du cash-flow disponible (FCF) et celui des obligations d’entreprises est le facteur déterminant. Sur cette base, le différentiel actuel n’a jamais été aussi favorable aux Etats-Unis depuis au moins 15 ans, tandis que FCF des entreprises se situe à un plus haut historique par rapport au PIB aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Cela traduit à quel point les entreprises ont réduit les stocks et les emplois en 2008/2009, et ont ainsi dégagé d’importantes liquidités.

 La disponibilité du crédit est le troisième facteur, bien qu’il faille noter que la plupart des transactions ont été financées en cash.

la demande d’actions aux Etats-Unis et en Europe s’est littéralement effondrée mais  se rapproche désormais du point bas du cycle précédent. Et  il semble que les entreprises pourraient de nouveau acquérir des actions à la marge, compte tenu de l’amélioration de leurs fondamentaux. Compte tenu du regain de confiance des dirigeants d’entreprises et de la situation financière qui semble favorable, les conditions sont donc réunies pour une reprise des fusions/acquisitions

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