Douce France / Trappes à Dettes : Etat des lieux par Charles Gave
Commençons par le déficit de l’État en pourcentage du PNB, que nous remplacerons par le ratio entre les dépenses et les recettes de l’État.
PLUS DE DETTES EN SUIVANT :
Chaque ménage, quand il va à sa banque, présente ses comptes et montre ce qu’il dépense par rapport à ce qu’il gagne. On ne voit pas très bien au nom de quoi il devrait en être autrement pour notre cher État. Le graphique ci-dessous ne retient que les dépenses et les recettes de l’État central ; en sont exclus tous les autres déficits du secteur communiste, tels ceux de la Sécurité sociale, des régions, des départements ou de telle ou telle activité nationalisée.
France : recettes et dépenses de l’Etat & Déficits en % des recettes (cliquez sur le lien pour voir le graphique)
Comme on le voit, les dépenses sont aujourd’hui supérieures aux recettes de… 55%.
Cela revient à dire qu’à partir de la mi-juin les dépenses de l’État ne sont plus financées par les recettes et que le solde doit être financé par l’emprunt. L’État ne couvre qu’un peu moins de la moitié de ses dépenses par l’impôt!
Il est stupéfiant que les célèbres agences de notation (Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch) continuent à accorder à la dette française un AAA, c’est-à-dire la meilleure note. Cela donne une idée soit de l’incompétence considérable de ces agences, soit de la situation dans laquelle doivent être les mauvais élèves tels l’Espagne ou le Portugal, sans parler de la Grèce (l’un n’excluant pas l’autre d’ailleurs). De plus, logiquement, cette dette s’accroît chaque année du montant du déficit de l’exercice achevé. Il va donc falloir soit que les dépenses diminuent ou cessent de croître, soit que les recettes augmentent. Or l’on sait que si les impôts augmentent, la masse fiscale, à partir d’un certain moment, diminue (loi dite de Laffer). Comme le dit la sagesse populaire, « trop d’impôt tue l’impôt».
http://lafaillitedeletat.com/2010/09/24/la-lente-descente-aux-enfers/
Toute faillite d’un État est prévisible des mois, voire des années, avant que l’inéluctable n’ait lieu et ne se termine en général par une énorme panique financière si rien n’est fait à temps pour enrayer la débâcle.
Dans ce processus, nous pouvons identifier deux phases :
• La première se déroule à la vitesse d’une glaciation: la situation se détériore mais rien ne semble bouger. Les Cassandre se font clouer au pilori et les démagogues s’en donnent à coeur joie. Parfois, un craquement se fait entendre, mais nul n’y prête attention.
• D’un seul coup, sans que l’on sache très bien pourquoi, les choses s’accélèrent et là, il est trop tard! Il ne reste plus d’autre solution que la réforme dans la douleur et la baisse générale du niveau de vie.
La France se trouve actuellement au terme de la période «calme». Nous nous rapprochons à vive allure de la phase de panique. Il n’est sans doute pas trop tard pour agir, mais ce ne sera probablement plus le cas dans deux ans.
Commençons donc par examiner les signes avant-coureurs du pourrissement du royaume… Trois éléments permettent aux marchés de savoir s’ils ont besoin de paniquer ou non.
D’abord le déficit primaire.
Les choses vont mal dans un pays quand celui-ci affiche de façon durable ce qu’il est convenu d’appeler un déficit primaire. Ceux qui suivent les finances étatiques ont coutume de calculer la «balance primaire», c’est-à-dire le déficit ou l’excédent avant paiement des intérêts sur la dette. L’idée est juste: si un pays est en excédent primaire, voire en équilibre (entre 0% et -1% du PNB), on peut penser qu’il n’aura aucun mal à emprunter sur les marchés de quoi financer les intérêts sur la dette passée. Ce cas de figure est comparable à celui d’une société qui serait en cash-flow positif avant le service de sa dette. Elle n’inquiète pas beaucoup ses banquiers. En revanche, si le déficit primaire est important, l’État est dans l’obligation d’emprunter non seulement pour régler ses intérêts, mais aussi pour payer les dépenses courantes qui ne sont plus couvertes par les recettes habituelles. Dans ce second cas, la dette se met à croître de façon vraiment exponentielle.
Il existe une seconde raison de s’intéresser au déficit primaire: il permet d’avoir une idée du volume des dépenses et des recettes sur lesquelles le personnel politique peut avoir une action. En ce qui concerne le service de la dette, le gouvernement ne peut RIEN. Ces dépenses dépendent de paramètres sur lesquels le gouvernement n’a aucun pouvoir, à savoir le stock de dettes et le niveau des taux d’intérêt. Un déficit primaire est d’autant plus préoccupant que le déficit financier l’est également, dans la mesure où déficit primaire + service de la dette = déficit budgétaire.
Quelle est la situation de la France?
France : Déficit primaire du Budget en % du PNB (cliquez sur le lien pour voir le Graphique)
Nous traversons la troisième période de déficit primaire depuis 1980.
La première, au cours de laquelle la dette avait explosé, avait suivi les folies socialistes de 1981.
La deuxième avait accompagné la récession de 1992, déclenchée par des taux réels à 7%, nécessaires pour maintenir la parité franc/deutsch mark après la réunification allemande. La dette avait explosé une deuxième fois.
La troisième, la pire, est celle dans laquelle nous nous trouvons et qui voit la dette à nouveau monter en flèche. Comme le déficit financier (coût des intérêts) représente environ 2% du PNB, notre déficit total (primaire + financier) avoisine donc les 10% du PNB. Pour que le budget de la France retourne à l’équilibre, il faudrait que nous passions assez rapidement à un excédent primaire d’environ 2% du PNB, ce qui ne sera pas chose facile. Une variation de dix points de la part du déficit primaire dans le PNB est grosso modo ce que demande le FMI à la Grèce.
Le corps social français a-t-il saisi la gravité du problème? Il y a là de quoi faire paniquer les marchés… Et si une panique se déclenchait, le service financier de la dette exploserait immédiatement (taux en hausse) et la situation deviendrait instantanément ingérable.
En principe, il faut bien un jour ou l’autre rembourser ses dettes. Dans la réalité, les États les honorent rarement car, d’une main, ils remboursent le papier qui arrive à échéance et, de l’autre, ils en émettent pour le même montant aux nouveaux taux d’intérêt. Ce qui veut dire que le marché doit financer et le déficit de l’année en cours et les dettes du passé arrivant à échéance cette année-là.
Imaginons pour les besoins de l’explication qu’un pays ait émis il y a dix ans, en 2000, 100 euros d’obligations à dix ans. Imaginons encore que son déficit en 2010 soit également de 100 euros. Ce pays va devoir « lever » en 2010 sur les marchés financiers non pas 100 euros, le montant du déficit budgétaire, mais 200 euros. En fait, la meilleure image pour illustrer ce phénomène est celle d’un boa qui a avalé un éléphant, comme dans Le Petit Prince de Saint-Exupery. La digestion est lente, et l’on peut suivre le mouvement de l’éléphant dans le tube digestif du boa à travers le temps.
Prenons l’exemple de la France, qui est en train d’émettre des montants monstrueux de dette. La «duration » de cette dette est de sept ans, ce qui m’a amené à réaliser un graphique qui montre que dans les deux ou trois ans qui viennent, les refinancements devraient être assez faibles, ce qui devrait rendre le financement des déficits annuels en 2011, 2012 et 2013 assez faciles (sauf panique bien sûr). Projetons-nous en 2015 et 2016. À cette époque, il faudra refinancer non seulement la dette émise en 2009 et 2010, mais aussi le déficit budgétaire de ces années-là, dont personne ne sait de combien il sera.
Déficits budgetaires & refinancement de la dette passée (cliquez sur le lien pour voir le graphique)
Tout ceci peut nous amener à de très intéressants engorgements, le marché étant incapable à certains moments d’absorber toutes ces émissions. Si les marchés, dans leur grande sagesse, arrivent à la conclusion que ces montants et les taux longs et courts explosent à la hausse. Voilà qui est bien normal puisque, d’un seul coup, il apparaît que les marchés ne veulent plus du tout financer les dépenses de l’État Français. Une prime de risque contre la faillite de l’État français commence à être intégrée aux taux que nous allons devoir payer. Et la situation devient immédiatement ingérable. Si rien n’est fait, nous allons connaître une panique d’anthologie sur la dette française d’ici à 2017…
http://lafaillitedeletat.com/2010/09/26/dette-la-panique-pour-quand/
source : http://lafaillitedeletat.com/
BILLET PRECEDENT : Charles Gave : son livre évènement est désormais en vente dans toutes les bonnes librairies
EN COMPLEMENT : France : encore des promesses… par Marc Touati ACDEFI – 29 septembre 2010
« Paroles, Paroles, Paroles… » Ce refrain lancinant d’une célèbre chanson des années 70 pourrait parfaitement être repris par les différents gouvernements qui se sont succédés en France depuis une trentaine d’années. En effet, au-delà des promesses électorales en tous genres rarement tenues, les nombreux premiers ministres , ministres de l’économie, du budget et autres s’époumonent chaque année pour promettre, la main sur le cœur, que le déficit public français sera fortement réduit l’année suivante, notamment grâce à des efforts draconiens en matière de réduction des dépenses et à une croissance comprise entre 2 et 2,5 %.
Cet automne ne faillit évidemment pas à cette règle, avec néanmoins une différence : jamais le déficit public français n’a été aussi élevé : environ 8 % du PIB en 2010. De même, jamais la dette publique hexagonale n’a été aussi forte, en l’occurrence autour des 83 % du PIB.
Face à ce triste constat, deux conséquences logiques s’imposent. D’une part, le gouvernement doit, plus que jamais, montrer à la France et au monde qu’il va enfin s’appliquer à réduire cette gabegie dangereuse. Il en va de sa crédibilité internationale, mais aussi du maintien de son rating AAA, sans lequel l’Etat français ne pourra plus financer aussi facilement ses déficits, entraînant alors l’ensemble du pays dans une situation catastrophique. D’autre part, compte tenu de l’ampleur historique du déficit de 2010, il paraît aisé, voire inévitable, de pouvoir réduire celui-ci, ne serait-ce que grâce au retour de la croissance économique.
Sur ce dernier point, le projet de budget se veut d’ailleurs un peu moins irréaliste que ses prédécesseurs. En effet, de 2000 à 2008, les prévisions d’octobre de Bercy ont été quasiment toujours les mêmes : à savoir une croissance d’environ 2,5 % pour l’année suivante. Or, la réalité a été tout autre, puisque de 2001 à 2009, la croissance annuelle moyenne du PIB français fut de 1,2 %.
Devant une telle « réussite », les dirigeants du pays se sont enfin résolus à devenir un peu plus réalistes. Ainsi, ils anticipent une croissance de 1,5 % pour 2010, ce qui devrait être assez facile à réaliser, puisque l’acquis de croissance du PIB français est déjà de 1,3 % au sortir du deuxième trimestre 2010. Quant à 2011, la prévision « bercyenne » fait état d’une progression du PIB de 2 %. Là aussi, cela apparaît tout à fait jouable. Et ce, notamment parce que, compte tenu de la mollesse des dernières années, un mouvement technique de restockage et de ré-investissement devrait s’opérer dès cette année et s’installer en 2011. Compte tenu de cet effet de rattrapage, une croissance de 2 % semble donc largement réalisable.
Trois petits bémols doivent néanmoins être mentionnés sur cette perspective.
Primo, si l’euro ne revient pas vers les 1,20 dollar et si, a fortiori, il continue de s’apprécier autour des 1,35 dollar, il faudra amputer la croissance française d’au moins 0,7 point.
Secundo, si la BCE entame une phase de resserrement monétaire avant l’été prochain, la reprise de l’investissement sera freinée et la consommation souffrira de plus en plus.
D’où notre « Tertio », à savoir le ralentissement déjà avancé des dépenses des ménages.
En effet, après avoir reculé de 1,5 % en juin, puis rebondi mécaniquement de 2,7 % en juillet grâce aux soldes, les dépenses en produits manufacturés ont de nouveau chuté de 1,6 % en août. En dépit d’un retour en territoire positif, leur glissement annuel reste faible à seulement +1,2 %. A l’évidence, nous sommes loin des performances habituelles de la consommation, notamment en phase de reprise, qui permettaient à la croissance française d’affronter vents et marées sans trop de difficultés.
L’origine de cette décrue est malheureusement simple : l’automobile. Ainsi, après avoir été artificiellement soutenue par les primes gouvernementales, la consommation automobile s’est logiquement écroulée depuis le début 2010, et ce malgré la fin progressive des primes et les rabais importants consentis par les constructeurs. A l’instar des évolutions observées en 1996-97, lors de la mise en place de primes analogues, la flambée de consommation de l’an passé n’a donc été qu’une anticipation des dépenses de cette année, d’où un écroulement inévitable aujourd’hui. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, puisque au-delà des baisses de 1,6 % et 1,5 % enregistrées en juillet et août, les dépenses dans le secteur automobile ont chuté de 11,2 % depuis le début de l’année et leur glissement annuel affiche un niveau peu flatteur de – 10,4 %. Certes, grâce à une épargne toujours pléthorique, les Français disposent encore de quelques réserves pour consommer. Mais, attention, comme cela s’est encore observé en juillet, ils concentrent leurs dépenses sur les périodes de soldes. Dès lors, la consommation des ménages continuera de croître, mais seulement à un rythme d’environ 1,4 % tant cette année qu’en 2011.
En d’autres termes, même si elle reste envisageable, la prévision d’une croissance à 2 % en 2011 est loin d’être définitivement assurée.
C’est alors que les promesses gouvernementales en termes d’augmentation des recettes fiscales et de réduction des dépenses prennent toute leur importance. Tout d’abord, il est clair qu’en rabotant les niches fiscales sans réduire les prélèvements obligatoires dans leur ensemble, le gouvernement va mécaniquement réduire la confiance et la croissance dans l’Hexagone. Ce qui s’ajoute aux hypothèses ci-dessus.
Ensuite, en annonçant une stabilisation des dépenses de fonctionnement, le ministre du budget réitère les travers de ses prédécesseurs qui ont fait des promesses identiques avec pour seuls résultats une forte augmentation de ces mêmes dépenses. Ces dernières ont ainsi augmenté de 14,4 milliards d’euros en 2009 (soit + 4,1 % en valeur et environ + 3,5 % en volume) et de 87,6 milliards d’euros depuis 2002 (+ 31,3 % en valeur et autour des 17 % en volume).
Nous voulons donc bien croire une nouvelles fois les déclarations gouvernementales, mais pardonnez nous de rester prudents. Voilà pourquoi, nous estimons que le déficit public français devrait avoisiner les 7 % du PIB en 2011 et que la dette publique frôlera les 85 % du PIB. C’est tout le problème des promesses non tenues : au bout d’un certain temps, elles ne sont plus prises au sérieux.
Marc Touati sep10
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«Avec la reprise, le redressement des finances publiques est un impératif, pour éviter que le poids de la dette publique ne vienne menacer le potentiel de croissance», souligne le texte du projet de loi français. Un raisonnement que soutiennent sur le fond de nombreux économistes parmi les plus libéraux.
Avec la crise, le déficit et la dette ont explosé. «Cela risquait de mettre en péril tout le processus de croissance, comme ce qu’ont connu la Grèce et l’Irlande», explique Christian Saint-Etienne, de l’Université de Paris-Dauphine.
Selon lui, une dette trop élevée risque de susciter la défiance des marchés, et donc de provoquer une flambée des taux d’intérêt auxquels la France emprunte «qui se propagerait au secteur privé». «La seule question qu’il faut se poser, c’est de savoir si le plan du gouvernement est suffisant», affirme-t-il.
Deuxième argument des partisans de la rigueur budgétaire: «l’effet ricardien», selon lequel les ménages consomment moins – et donc épargnent davantage – quand un État laisse filer ses déficits, car ils anticipent des hausses d’impôts.
«C’est la théorie dominante à Bruxelles, même si ça ne tient pas la route économiquement», rétorque l’économiste keynésien Eric Heyer, directeur adjoint de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). «En tous cas, ce n’est pas la théorie suivie par les États-Unis», rappelle-t-il.
De fait, le président américain Barack Obama a annoncé récemment de nouvelles mesures de relance, estimant que seule une croissance durable permettra à l’État de dégager les ressources nécessaires pour s’attaquer aux déficits. Ce raisonnement est à l’opposé des choix européens.
Avec ses promesses faites à Bruxelles, «le gouvernement n’avait tout simplement pas le choix», tranche Elie Cohen, directeur de recherches au CNRS.
Et il y a fort à parier que le débat se posera de nouveau dans les mois et les années à venir: la plupart des économistes jugent en effet trop optimistes les prévisions de croissance du gouvernement.
La charge de la dette devient la première dépense de l’Etat
La présentation du budget a coïncidé mercredi avec de nouvelles propositions de la Commission européenne pour renforcer la discipline budgétaire, comprenant la possibilité d’amendes pour les pays de la zone euro trop dépensiers ou qui ne réduisent pas leur dette assez vite. Or la dette publique française devrait encore grimper, de 82,9% en 2010 à 86,2% en 2011. Un pic historique de 87,4% est attendu en 2012, avant le reflux.
Symbole de l’endettement historique de la France: les intérêts que l’Etat paye pour l’argent emprunté coûteront l’année prochaine quasiment autant que ce qu’il dépense pour l’enseignement scolaire. Et dès 2012, la charge de la dette deviendra même pour la première fois la principale dépense du pays.
source afp sep10
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Michel Santi gestionsuisse.com :
« La France, qui se débat pour conserver sa prestigieuse notation, a donc mis en place des mesures ayant pour seul unique objectif de rassurer les investisseurs internationaux. Le Gouvernement français, qui ne cesse de mettre en valeur ce programme d’économies et d’austérité « sans précédent ces vingt dernières années » selon lui, semble motivé par une crainte démesurée des marchés et des agences de notation. La réduction du déficit budgétaire de 7.8% à 6% par rapport à son P.I.B. épargnera-t-elle à la France le sort subi par l’Espagne qui a hier définitivement perdu son AAA?
En réalité, ces notations – qui sont très politisées – semblent tronquées puisque seules deux autres nations – à savoir l’Irlande et la Grèce! – disposeront de déficits budgétaires encore plus graves que la France … quand ce déficit français sera à 6% de son P.I.B.! L’Espagne et le Portugal dans l’oeil dy cycone seront quant à eux à égalité (à 6%) avec la France. L’Allemagne, dont le déficit budgétaire sera l’an prochain de l’ordre de 3.5% de son P.I.B., paie en toute logique 0.36% de moins sur ses Bons à 10 ans, sachant que cet écart s’est creusé depuis la fin du mois de Juillet où il était autour de 0.27%. La France est donc l’un des plus mauvais élèves du concert des nations Occidentales puisque seuls les Etats-Unis (8.3% du P.I.B. en 2011) et la Grande Bretagne (7.5%) offrent des chiffres encore pire. »
1/10/10