Le stratège David Rosenberg, chez Gluskin Sheff, énumère lundi dans sa lettre financière huit «choses» qui devaient arriver en novembre selon l’élite économique, et qui ne se sont finalement pas produites.
1) Les hedge funds n’ont pas injecté de grosses sommes dans le marché boursier pour effectuer du rattrapage.
2) Le super comité américain n’a pas pu s’entendre sur un compromis.
3) Les Européens n’ont pas pu résoudre leur crise et encore moins contenir la déroute du marché du crédit.
4) Les Allemands n’ont pas voulu laisser les pays mal-aimés de la zone euro profiter de leur cote AAA en acceptant la création d’euro-obligations.
5) La Banque centrale européenne refuse de se tourner vers l’assouplissement quantitatif.
6) Le marché a su regarder au-delà des résultats financiers publiés par les entreprises et a pu reconnaître le manque de visibilité dans les prévisions offertes par les compagnies.
7) La Chine n’a pas commencé à assouplir sa politique monétaire simplement parce que l’inflation là-bas s’est repliée depuis l’atteinte d’un sommet.
8 ) Les risques d’un retour en récession aux États-Unis, selon la Fed de San Francisco, ne sont pas moins importants qu’ils étaient, au contraire.