Cycle Economique et Financier

Sondage Merrill Lynch /Février 2012 : les institutionnels sont unanimes et c’est le grand retour des haussiers

Sondage Merrill Lynch /Février 2012 :  les institutionnels sont unanimes et c’est le grand retour des haussiers

Les gérants interrogés par BofA Merrill Lynch se positionnent pour profiter du bull market qu’ils voient durer encore.

Grand retour vers les actions, et les valeurs cycliques en particulier. L’édition de février du sondage Bank of America Merrill Lynch traduit le plus important renforcement sur les actions en un mois depuis le début 2011. En net, 26% des sondés se déclarent surpondérés sur les actions, contre 12% en janvier. Ils sont suffisamment confiants pour retourner aussi sur les bancaires.

Ce regain d’appétit pour le risque se manifeste également dans le retour vers les valeurs cycliques (valeurs industrielles) et le retrait des défensives (pharma, télécoms). Les niveaux de cash ont reculé, puisque 13% des investisseurs sont overweight cash, contre 27% le mois précédent.

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Interrogés du 3 au 9 février, les 277 participants au sondage (783 milliards de dollars d’actifs sous gestion) manifestent ainsi leur volonté de ne pas manquer la suite du rally sur les actions débuté durant la deuxième quinzaine de décembre. Ce qui signifie qu’ils sont persuadés que ce mouvement haussier se poursuivra.

Cet optimisme se retrouve dans leurs vues macro, puisqu’une majorité des sondés estiment dorénavant que l’économie mondiale s’améliore. En net toujours, 11% d’entre eux la voit se renforcer au cours des douze prochains mois. En janvier, un net 27% estimait que l’économie globale se détériorerait. Derrière leur revirement se trouve l’amélioration des conditions de liquidité et de trading. En net, 32% des sondés jugent la liquidité « positive «, alors qu’un net 7% d’entre eux l’estimait négative en janvier. Il s’agit de la plus importante amélioration sur un mois depuis que le sondage aborde la question, en octobre 2007.

Plus spécifiquement, le niveau de confiance des gérants européens est aussi illustré par leur retour sur les valeurs bancaires. Ils ne sont plus que 12% à se déclarer sous-pondérés sur les banques, contre 50% il y a un mois. Ce mouvement reflète la légère amélioration de leur sentiment concernant la situation de la dette souveraine européenne, qui demeure néanmoins leur principal sujet d’inquiétude dans le chapitre «Risques extrêmes» (voir le graphique).

Ce recul de l’inquiétude concernant l’Europe est partagé par les investisseurs des autres régions. Globalement, 29% en net des sondés estimaient en janvier que la zone euro était la région qu’ils étaient le plus prêts à souspondérer ; ils ne sont que 5% en février. L’indicateur Growth Composite pour la zone euro de BofA Merrill Lynch est actuellement à son plus haut niveau depuis juillet 2011.

Les sondés ont également réduit leur sous-pondération relatives aux services financiers. Ils n’ont jamais été aussi positifs sur le secteur automobile, avec 20% des gérants interrogés se déclarant à surpondérer (soit une progression de 18 points de pourcentage en un mois). Les valeurs industrielles et les ressources de base ont également été surpondérées.

Enfin, les marchés émergents ont bénéficié de ce retour de l’appétit pour le risque, avec 44% des gérants en surpondération ce mois, contre 20% en janvier. Une majorité de sondés prévoit un atterrissage en douceur pour la Chine.

source Agefi fev12

2 réponses »

  1. Et pourquoi pas ? Sur le Titanic ou l’ôt gros qu’as coulé face à l’Italie, il y a qq jours, ça dînait et ça rigolait …. avant d’couler !
    BRRRRRRRRRRRR !

  2. Le Grand Casino doit rester ouvert, les boulangeries aussi. (citation revisitée de Napoléon)

    Faut bien occuper et nourrir les peuples.

    Si non ?

    B BBBBBB BB OOOOO UUUUUU MMMMMMMMM

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