Art de la guerre monétaire et économique

Mondialisme-Syrie et Gestion paradoxale du conflit : Israël et la Russie ne sont PAS au bord de la guerre. Ils sont des alliés!

Israël et la Russie ne sont PAS au bord de la guerre. Ils sont des alliés!

L’alternative mondialiste sous la houlette russe à mis en échec et mis fin à la thérapie de choc néocon US au Moyen-Orient…et aux échecs il n’y a pas de meilleur élève que la Russie ! Le retrait de Nixon Trump sur le nucléaire iranien annonce une future partition de la Syrie et la création d’un arc chiite Iran Syrie Liban Yémen Irak destiné à contenir la volonté hégémonique sunnite de l’axe Turquie/Seoud, pétromonarchies du Golfe.

Plus question pour les Américains de faire tomber l’Iran dans le giron de l’Empire, puisque cette dernière est passée désormais sous la protection des forces d’interposition de « l’ONU russe » avec la bénédiction des Chinois…concentrés quant à eux à asseoir le pouvoir mondialiste en Asie au travers du futur accord entre la Corée du Nord et les Américains…Un Nixon Trump qui décidément est à la fête en ce moment, et sur tous les fronts, mais qui n’en demandait pas tant car ses grands écarts diplomatique paradoxaux vont finir par lui faire très mal aux c… et lui ouvrir grand ouvert les voies de l’impeachment….qui comme chacun sait ne sont ni impénétrables…ni impraticables…pour qui en connaît le chemin.

Mais revenons à nos moutons …C’est donc la Russie Mondialiste qui est en charge des opérations et de la nouvelle distribution des rôles au Moyen Orient visant à signifier à chacun la ligne rouge et les frontières à ne pas franchir, c’est dans ce contexte que s’inscrit le dernier échange de missiles entre forces syriennes/iraniennes et Israël sur le plateau du Golan, une sorte de sanctuarisation des territoires acquis et de dissuasion réciproque… A l’image de la Corée du Nord une Iran nucléarisée ne saurait être désormais attaquée ! Pas plus qu’un Israël lui aussi nucléarisée ne saurait être détruit et cela d’autant plus que l’Ours russe ne serait en rien opposé à la (re)naissance du grand Israël, voilà de quoi réjouir en tous les cas et mettre d’accord pour une fois, et Neocons US et Impénitents mondialistes….Le 21 siècle sera donc religieux ou ne sera pas !

LE LUPUS

Un autre point commun entre Trump et Poutine : Le beau-fils putatif de Poutine est le fils de Nikolay Shamalov [juif], l’un des amis de longue date de Poutine et de ses copains de hockey. « Poutine a fait de Shamalov Jr. un milliardaire et a effectué un transfert de richesse pour sa génération suivante », dit Dawisha. Nikolay est également actionnaire de Rossiya Bank – décrite par la BBC comme la «banque personnelle» des oligarques russes – qui a été sanctionnée par les États-Unis et l’UE après les tensions liées à l’annexion de la Crimée en 2014, ainsi que plusieurs autres banques russes et les hommes d’affaires.

https://www.ozy.com/provocateurs/life-after-putin-the-jared-kushner-of-russia/78911

Du côté de Poutine, une armée de milliardaires juifs :

http://www.jpost.com/Jewish-World/Jewish-Features/At-Putins-side-an-army-of-Jewish-billionaires

Une alliance émergente: la Russie et Israël | Elle permet d’avoir plus d’un million d’Israéliens nés en Russie.

Le noyau de cette alliance grandissante est le plus d’un million de citoyens israéliens nés dans l’ex-Union soviétique. Entre 1970 et 1988, seuls 291.000 Juifs et leurs parents non juifs ont été autorisés à quitter l’Union soviétique (165.000 sont allés en Israël et 126.000 sont allés aux États-Unis).

En 1989, Mikhaïl Gorbatchev a mis fin aux restrictions sur l’émigration juive, en partie pour faire plaisir aux États-Unis. De 1989 à 2006, 1,6 million de Juifs soviétiques et leurs familles ont quitté l’ex-Union soviétique (979.000 sont allés en Israël, 325.000 aux États-Unis [2] et 219.000 en Allemagne).

Plus tôt cette année, le président Poutine a déclaré: « La Russie et Israël ont développé une relation spéciale principalement parce que 1,5 million de citoyens israéliens viennent de l’ex-Union soviétique, parlent la langue russe, sont les détenteurs de la culture russe, la mentalité russe. Ils maintiennent des relations avec leurs parents et amis en Russie, ce qui rend les relations interétatiques très spéciales. » …

Le rôle de la Russie au Moyen-Orient fournit un mélange de tension et de soulagement pour Israël. En termes de soulagement, une partie de l’émergence d’Israël en tant que nation de start-up high-tech peut être attribuée à ses émigrés russophones. En 1989, il n’y avait que 30.000 ingénieurs et 15.000 médecins en Israël. Les émigrants soviétiques en Israëlen 1989 et 1990 y ont ajouté 57.000 ingénieurs et 12.000 médecins. …

En 2005, la Russie a effacé 73% de la dette soviétique de 13,4 milliards de dollars que la Syrie devait à la Russie. En retour, la Syrie a acheté des milliards de dollars d’armements russes. …

Silicon Valley et Silicon Wadi en Israël ont réussi, en partie grâce aux nombreux Russes talentueux qui ont cherché à transformer leur idée en une entreprise prospère. La diaspora russe aux États-Unis et en Israël peut aider à moderniser l’économie russe.

Israël a aussi besoin de la Russie. La nation start-up d’Israël a été alimentée par un million d’Israéliens russophones. Pour que ce miracle économique continue, les Israéliens auront besoin de plus d’ingénieurs de l’ex-Union soviétique. Les Israéliens de langue russe auront beaucoup de talent à choisir dans l’ex-Union soviétique. Selon le World Economic Forum, en 2015, la Russie a diplômé 454 000 ingénieurs et l’Ukraine a diplômé 130 000 ingénieurs.

Israël et la Russie ne sont PAS au bord de la guerre. Ils sont des alliés! http://theduran.com/israel-russia-not-verge-war-allies/

Est-ce que quelqu’un pense encore sérieusement que la Russie et Israël ne sont pas des alliés ? | La dernière attaque d’Israël contre la Syrie est la confirmation que le Sommet Poutine-Netanyahou à Sotchi a eu beaucoup plus de succès que certaines voix d’Alt-Media ne l’ont laissé croire. http://theduran.com/does-anyone-still-seriously-think-that-russia-and-israel-arent-allies/
Le parti politique du Premier ministre russe Vladimir Poutine, « Yadinaya Rasiya » (Russie unie), ouvrira une branche en Israël, marquant ainsi la première fois qu’un parti russe aura une mission officielle dans le pays.

https://nicolasbonnal.wordpress.com/2018/05/11/portrait-de-vladimir-poutine-en-schizophrene-inconsequent-comment-le-tsar-en-carton-pate-du-kremlin-peut-il-pretendre-soutenir-liran-et-la-syrie-honnie-tout-en-celebrant-les-juifs-et-i/

Coup de projecteur sur l’écheveau actuel

By Brunobertezautresmondes, brunobertez.com mai 11, 2018

Petit résumé à garder en tête, cela pourra re-servir. Cette complexité des liens masque des motivations tellement infâmes que les belligérants indirects n’ont jamais présenté leur stratégies à leur représentations nationales. Un écheveau de paradoxes a été ainsi tressé, qui permet tous les coups tordus.

La Syrie d’Assad a été libérée des Takfiris par les forces régulières assistées de la Russie et de l’Iran. Mais une partie -riche- du territoire de la Syrie a été amputée.

Les Russes recherchent plutôt maintenant une solution politique, ils ne sont donc pas favorables à la reconquête que voudrait entreprendre Assad. Plus tard , on verra…

Les Takfiris ont été défaits et la Coalition admet maintenant qu’Assad va rester en place. Même les Israéliens l’admettent, mais en échange ils voudraient que les Iraniens partent de Syrie . C’est presque un ultimatum.

Les Iraniens ont pris pied militairement en Syrie, cette position est une menace pour Israël. Ceci nuit à la sécurité d’Israël, donc Israël envoie des missiles sur la Syrie, mais c’est pour provoquer l’Iran afin de l’entraîner dans une confrontation, Israël espère pouvoir compter sur les Alliés dans cette confrontation avec l’Iran.

Tensions entre Israel et l’Iran au dessus de la Syrie

La Russie souhaite que l’Iran quitte la Syrie et compte tenu de ses excellentes relations avec Netanyahu _ qui vient d’être invité par Poutine- veut jouer un rôle d’intermédiaire pour le retour de la paix dans la région. Poutine a une politique à long terme … lui!

Les relations entre la Russie et Israël sont bonnes car Israël a compris que le déclin de la puissance américaine imposait de recourir à de nouvelles alliances à long terme. Et puis contrairement à ce que certains essaient de faire croire les juifs apprécient la Russie , ils ont la mémoire de la victoire sur les nazis, de la libération des camps, et il y a de bonnes relations au sein de la diaspora avec les juifs russes.

Compte tenu de ses choix modérés et raisonnables, certains diraient compte tenu de son option de multilatéralité, la Russie est seule capable de repousser ou d ‘écarter la guerre:

-les belligérants ne peuvent pas se parler directement

-les USA sont déconsidérés par leur unilatéralité et ils sont considérés comme trop engagés en faveur du camp sioniste

-la Russie a barre sur la Syrie et peut modérer Assad,

-elle a des relations privilégiées avec l’Iran, mais ne lui doit rien,

-elle a d’excellentes relations avec Israel, et

-elle a des intérêts communs -pétroliers- avec l’Arabie Saoudite dont elle s’est rapprochée.

-la Russie a de bonnes relations avec la Turquie laquelle est aussi une des parties prenantes en raison de son expansionnisme, de la question Kurde et de la détérioration de ses liens avec les USA

Nous laissons de coté la question palestinienne car la position russe est que cette question doit être traitée par les pays arabes et eux seuls. Les russes ne soutiennent pas les palestiniens.

Arc Chiite – Législatives au Liban : victoire du Hezbollah et de leurs alliés chrétiens

By Nicolas Gauthier, www.bvoltaire.com mai 11, 2018

Le système électoral libanais est devenu sujet de plaisanterie pour les Libanais eux-mêmes, étant à peu près aussi complexe que la réalité politique du pays. À l’occasion des dernières élections législatives, il a d’ailleurs été changé, et pas dans le sens de la simplification – autre sujet de plaisanterie. Pourtant, et ce, malgré une forte abstention (51,8 %), contre seulement 46 % en 2009, les Libanais ont voté.

Le grand perdant ? Le Courant du futur (sunnite), parti du Premier ministre Saad Hariri, qui abandonne un tiers de ses sièges à l’Assemblée. Les vainqueurs ? Le bloc chiite, tout d’abord, composé du Hezbollah (chiite) et du mouvement Amal (chiites laïques), qui conserve donc son droit de veto en matière législative. Ainsi, il lui avait fallu deux ans de ce droit de blocage institutionnel pour pouvoir enfin installer son allié chrétien, le général Michel Aoun, à la présidence de la république.

Le Courant patriote libre (chrétien), le parti du même Michel Aoun, lui aussi en légère progression, confirme son leadership sur les diverses communautés chrétiennes. De leur côté, les Forces libanaises de son éternel rival chrétien, Samir Geagea, voient aussi fortement augmenter leur audience électorale. Longtemps alliées au Courant du futur, les Forces libanaises semblent donc se retourner cette fois vers le parti du président Aoun, formant ainsi un duopole chrétien équivalent de celui des chiites.

Ce qui n’empêchera vraisemblablement pas le probable approfondissement de l’alliance entre le Hezbollah et le Courant patriote libre, mouvements qui, à eux deux, détiennent désormais la majorité absolue au Parlement. Si Téhéran et Damas ne peuvent que se féliciter du résultat de cette élection, il est probable que les dents doivent grincer à Riyad et Tel Aviv. En effet, Saad Hariri, jusqu’à son enlèvement rocambolesque par les Saoudiens, était leur homme lige. Quant à Samir Geagea, on ne peut dire qu’il se soit toujours comporté en farouche adversaire d’Israël. Un Hariri affaibli et un Geagea qui revient en quelque sorte au bercail aouniste, la situation est donc tout, hormis anodine, étant donné l’environnement actuel.

Certes, avec le Hezbollah et le Courant patriotique libre, Téhéran dispose de solides alliés dans la place. Mais ce serait aller un peu vite en besogne que de prétendre que ces deux partis obéissent au doigt et à l’œil de leur sponsor. Car celui-ci, non seulement n’est pas arabe et, de plus, campe loin des frontières libanaises ; ce qui tend aussi à relativiser son influence. Pour résumer, on dira que les membres du Hezbollah se sentent autant libanais que chiites…

Il en va ainsi du patriotisme libanais, réel et sincère, mais qui n’a pas toujours les moyens de ses ambitions, ayant toujours dû, de longue date, se mettre sous la protection de telle ou telle puissance, rôle qu’emplissait jadis la France, mais qui est désormais dévolu à d’autres parrains plus proches. L’Arabie saoudite pensait pouvoir tenir ce rôle. Mais la manière dont Riyad a traité Saad Hariri, le peu de considération qu’inspirent les Saoudiens aux Libanais ont fait le reste. La Syrie, qui a longtemps occupé le Liban après la guerre civile, n’est plus en mesure de s’imposer comme autrefois, épuisée par le conflit l’opposant à l’État islamique.

Vu de Beyrouth, Téhéran demeure donc la moins mauvaise des solutions ; ce, d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’un protecteur trop intrusif, surtout du point de vue religieux – question éminemment sensible s’il en est en Orient. D’ailleurs, durant le conflit civil ayant ensanglanté le Liban, de 1975 à 1990, jamais les chiites ne s’en sont pris aux chrétiens, et inversement, alors même que ces derniers se perdaient en d’interminables conflits interreligieux.

http://www.bvoltaire.com/legislatives-liban-victoire-hezbollah-de-leurs-allies-chretiens/

OK++++++++++++++++++++++

EN BANDE SON : 

3 réponses »

  1. « Plus de trente ans après la mort de Malraux sa fameuse phrase selon laquelle «le XXIe siècle sera religieux [ou spirituel, ou mystique] ou ne sera pas», continue à faire couler de l’encre ou à agiter les Internautes, à conforter les uns, à provoquer ou exaspérer les autres. Ce qui est certain, c’est qu’elle reste très présente dans l’esprit des gens, et bien au-delà de l’Hexagone. Elle trouve un écho dans les milieux les plus divers : culturels, politiques, sociaux, religieux, scientifiques, et même commerciaux. Les uns croient qu’elle est en train de se réaliser — pour le meilleur ou pour le pire —, d’autres espèrent qu’elle se réalisera au fil des années, d’autres encore craignent qu’elle ne se réalise, étant donné les désastres dont la religion porte au moins en partie la responsabilité »
    http://www.malraux.org

    Hélas Hélas pour notre plus grand malheur..vous avez bien raison de reprendre cette phrase
    c’est bien ce qui se profile a l’horizon..et les guerres qui vont avec…

    • Le messianisme qu’il soit marxiste ou religieux conduit inévitablement à la guerre car il est par essence hégémonique, il ne fait que renforcer la volonté de puissance inhérente à chaque être humain…Il y a les élus et les autres, ceux qui auront droit au paradis et ceux qui auront droit à l’enfer , Marx s’est contenté d’inverser la donne et de promettre le paradis sur terre d’où son succès…

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