Ras Lanouf, Sidra, Sirte, le croissant pétrolier libyen, délibérément oublié par les médias depuis le début de la guerre de Libye, occupe à nouveau les devants de la scène. Des combats s’y déroulent avec la participation plus ou moins reconnus de sept nations. L’enjeu semble être vital: qui contrôlera les exportations de brut libyen?
Officiellement, les forces du maréchal Khalifa Haftar, autoproclamées Armée Nationale Libyenne, et bénéficiant du soutien militaire des pays du Golfe, de Washington, de ses alliés de l’OTAN et de l’Egypte voisine, tente de repousser des milices tentant de reprendre le contrôle des installations pétrolières libyennes. Ces infrastructures étaient sous le contrôle d’une société de sécurité transformée en milice et dont la plus importante est commandée par Ibrahim Jadhran.
Des médias soutenant Haftar suggèrent que Al-Qaïda au Maghreb Islamique et même Daech en Afrique soutiennent ces milices pour mieux le discréditer mais que sait-on vraiment sur les…
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