Petit glossaire pour se familiariser avec le jargon des dérivés ou vérifier ses connaissances

PLUS DE DETAILS EN SUIVANT :

Appel de marge : lorsqu’un intervenant est en situation de perte, son intermédiaire l’appelle. Il lui demande de remettre de l’argent. Le spéculateur peut aussi couper tout ou partie de ses positions. L’appel de marge concerne les CFD, mais aussi les futures et la vente d’options.

Call : option d’achat permettant de jouer la hausse d’un sous-jacent avec une échéance fixée à l’avance.

CFD (contract for difference) : Ce produit permet d’encaisser la différence entre un cours d’entrée et un cours de sortie sur des actions, des indices et des matières premières. Le CFD se négocie de gré à gré, par opposition à un produit coté en Bourse. Il peut se vendre ou s’acheter.
Il existe aussi des mini-CFD, entraînant une exposition moindre. Le CFD est autorisé en Europe, en Asie, en Australie et en Afrique, mais interdit aux Etats-Unis. Cela n’empêche pas les intermédiaires de proposer des CFD sur des valeurs américaines.

Compte risque limité : ce type de compte exclut tout appel de marge. Votre courtier vous force à passer des ordres stop garantis, limitant les pertes potentielles.

Euribor (Euro Interbank Offered Rate) : taux interbancaire offert entre banques de meilleure signature pour la rémunération de dépôts dans la zone euro. L’Euribor 1 mois est généralement le taux qui sert au calcul des frais de financement sur les CFD.
Actuellement, il est de 0,72 %. Il faut ajouter 2,5 % si vous êtes acheteur. Si vous êtes vendeur, aucun intérêt n’est dû.

Delta : c’est le pourcentage de variation du prix d’une option ou d’un warrant pour une évolution de 1 euro du cours du sous-jacent.

Effet de levier : il mesure la sensibilité du cours d’une option aux fluctuations de son support.

Liquidité : ce terme désigne la possibilité pour un investisseur de vendre ou d’acheter sans délai une quantité importante d’actions ou d’autres instruments financiers.

Position longue : montant sur lequel l’intervenant spécule, en tablant sur une hausse d’un indice, d’une action…dans un objectif de long terme

Position courte : montant sur lequel l’intervenant spécule, en tablant sur une baisse d’un indice, d’une action…dans un objectif de court terme

Put : option de vente qui permet de jouer la baisse d’un sous-jacent avec une échéance fixée à l’avance.                                                                                                                             

Sous-jacent : aussi appelé support, c’est le produit sur lequel porte le warrant, l’option, le CFD, le contrat à terme, tels un indice, une action, une matière première, etc.

Turbos : ces options à barrière, classées parfois à tort avec les certificats, permettent de bénéficier d’un effet de levier immédiat sur le CAC 40. Il en existe aussi sur les actions. Il faut toutefois noter que les turbos perdent toute valeur lorsque la barrière est touchée.

Vente à découvert : cette opération consiste à parier sur la baisse, par exemple, d’une action. Certains titres ne peuvent pas être vendus à découvert pour des raisons techniques.
La vente à découvert sur les financières reste interdite en France. Elle est autorisée au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Volatilité : mesure l’amplitude des écarts de cours.

Warrant : c’est un titre émis par une banque donnant, comme une option, le droit d’acheter (call) ou de vendre (put) un sous-jacent jusqu’à une date fixée à l’avance (échéance) et pour un prix fixé à l’avance (prix d’exercice), moyennant le paiement d’une prime. Les warrants sont négociables à la Bourse de Paris de 9 h 05 à 17 h 25. Les ordres sur les warrants doivent être passés à prix limité.