Le vice et la vertu de nos (trop) chers Eurocrates
Amis Speculateurs et autres Snipers des Marchés tirez à vue mais surtout shortez couvert car désormais l”Europe part à la chasse aux spéculateurs… ces dangereux terroristes qui séquestrent les gouvernements vertueux , brulent de l’euro en veux tu en voilà, caillassent les indices et mettent en péril ce qu’ils reste d’épargne non encore taxée, déflationnée, puis reflationnée et bientot très inflationnés de ces nouveaux pauvres européens….
Alors actionnaires de tous les pays unissez vous car à défaut de grand soir c’est l’obscurentisme qui va vous tomber sur la tète….en attendant peut ètre, un jour, le siècle des lumières…
PLUS DE VICE ET DE VERTU EN SUIVANT :
Les spéculateurs sont dans le collimateur des dirigeants européens qui les rendent responsables de la crise grecque, de la chute de l’euro et aimeraient les contrôler mais se heurtent aux mécanismes complexes de marché qui rendent leur identification difficile.
Le Premier ministre espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, n’est pas le dernier à dénoncer les “rumeurs intolérables” et les spéculations “irresponsables” des marchés sur une possible banqueroute de son pays.
Le président français, Nicolas Sarkozy, refuse de laisser “la spéculation agir à son gré pour déstabiliser tel ou tel pays”. Celui de la Commission européenne, José Manuel Barroso, veut empêcher la Bourse de devenir “un terrain de jeu pour la spéculation”, et la chancelière allemande, Angela Merkel, évoque “un combat des politiques contre les marchés”.
En France, le président du gendarme boursier (AMF), Jean-Pierre Jouyet, est parti en guerre vendredi en promettant de “taper sur les doigts de tous ceux qui se sont mal comportés”. Avec l’aide de rien de moins que la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) pour collecter des indices.
Et M. Jouyet le promet: “Que ce soit des banques françaises, que ce soit des banques étrangères qui opèrent à Paris, que ce soit des fonds à Paris, à Berlin, à Londres, peu m’importe, dès que j’aurai, par tous les moyens, des comportements de marché anormaux, il y aura enquête et sanctions.”
Cette réaction illustre le fond du problème: si tous s’accordent à accuser les “spéculateurs financiers internationaux”, personne ne sait vraiment qui ils sont.
Le Commissaire européen chargé des services financiers, Michel Barnier, répète d’ailleurs à l’envi son intention de “mettre de la lumière sur des gens qui n’en ont pas l’habitude”.
Moraliser le secteur financier et le rendre plus transparent sont les grands axes des actions déjà entreprises par l’UE face à la crise bancaire, puis budgétaire.
L’Europe a commencé à s’attaquer aux coupables présumés, les bien nommés fonds spéculatifs (hedge funds).
Une nouvelle législation européenne, toujours en négociation, devrait les obliger à s’enregistrer et à respecter certaines règles de bonne conduite.
Des règles similaires entreront en vigueur en décembre pour les agences de notation, accusées d’avoir nourri les turbulences en dégradant brutalement leur évaluation de pays comme la Grèce, l’Espagne ou le Portugal.
Et les Européens parlent déjà de durcir ces règles, voire de créer leur propre agence pour faire contrepoids aux sociétés américaines comme Standard and Poor’s qui dominent le secteur.
Autres suspects: les banquiers, que beaucoup veulent taxer pour les responsabiliser.
Angela Merkel a dénoncé le “comportement très perfide” des institutions financières, massivement renflouées par les Etats et qui spéculent aujourd’hui sur les dettes publiques qu’elles ont contribué à creuser.
Michel Barnier a aussi déploré une “inventivité insensée des banques”, qui créent “des produits financiers tellement complexes” qu’elles ne les maîtrisent plus.
Le cas d’espèce est l’américaine Goldman Sachs, accusée de montages financiers douteux sur la dette grecque et de fraude dans le cadre de la vente de produits adossés aux “subprime”, les crédits immobiliers à risque qui avaient provoqué la crise financière mondiale.
Faute enfin d’identifier formellement les spéculateurs, les autorités s’attaquent à leurs instruments de prédilection.
Les Européens comme les Américains préparent ainsi des mesures pour rendre moins opaques et discipliner les échanges, souvent de gré à gré, de produits financiers dérivés, adossés à des matières premières, des prêts immobiliers ou des obligations d’Etat.
BRUXELLES, 7 mai 2010 (AFP)
Mais oui, BARNIER qui ne sait dire que “Good Morning !” en anglais va nous sauver avec ses petits bras musclés … avec l’aide du mètre 64 …