Tableau du Risque souverain (probabilité de défaut sur la dette) mesuré par le cout des CDS (assurances)
Bespoke met en évidence le risque de défaillance tel que mesuré par les prix du crédit swap de 5 ans sur défaillance. Le côté gauche est trié par le changement en % depuis Juillet, et le côté droit est trié par le prix du CDS (du plus élevé au plus bas)
Sont concernés directement la dette de 39 pays et de quatre États américains .
PLUS DE CDS EN SUIVANT :
Observons que le risque de défaut a changé depuis la montée des marchés boursiers du début de Juillet. Comme indiqué dans la colonne de gauche ci-dessous, le risque de défaut a diminué le plus pour le Japon, la Chine, l’Australie, le Chili et la Corée du Sud depuis le 2 Juillet. Il a augmenté dans seulement quatre pays – l’Egypte, le Portugal, l’Irlande et les États-Unis. Les États-Unis ont observé une augmentation du risque de défaut de 15,7% depuis le début Juillet, alors même que le marché boursier a obtenu de bons résultats. L’Allemagne a le risque le plus faible dedéfaut de tous les pays indiqués.
Parmi les États à haut risque mis en évidence quatre états américains, dont l’Illinois qui compte actuellement le risque le plus élevé de défaut à 275 points de base, suivie de près par la Californie à 269 bps. New York et le New Jersey sont juste au-dessus 200 bps.
Ci-dessous et à titre d’info une mise en évidence des tableaux de prix 2010 des credit default swaps (CDS) sur 5 ans pour les six grandes banques américaines et les courtiers. Comme montré, Bank of America) le risque de défaut de Bank of America a vu un énorme pic cette semaine, et elle est maintenant la seule entreprise dont les CDS ont atteints maintenant les sommets de 2010. Wells Fargo (WFC) n’est pas loin derrière, cependant. D’autre part, Citigroup (C), JP Morgan (JPM), Goldman Sachs (GS) et Morgan Stanley (MS) ne voyent pas d’augmentation particulière de risque de défaut cette semaine.
EN COMPLEMENTS :
La Grèce pourrait devoir prendre de nouvelles mesures d’austérité budgétaire pour tenir ses objectifs de déficit affichés pour 2011, a mis en garde lundi soir le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.
Cet effort supplémentaire découle d’une révision attendue à la hausse du déficit public du pays.
Lors d’une mission sur place en septembre, l’office européen des statistiques Eurostat «a fait de nouvelles découvertes concernant certaines entités (grecques) qui doivent être reclassifiées comme des entités publiques, ce qui aura un certain impact à la hausse sur la dette et le déficit», a-t-il expliqué devant la presse.
Néanmoins, «les objectifs budgétaires pour 2011 seront maintenus ce qui pourrait requérir des mesures additionnelles de consolidation budgétaire pour tenir les objectifs budgétaires», a ajouté le commissaire à l’issue d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro à Luxembourg.
En avril, Eurostat avait déjà dit avoir des doutes sur les chiffres passés annoncés par la Grèce et indiqué que le dernier chiffre de déficit 2009 (13,6% du PIB) pourrait encore augmenter d’environ 0,4 point de pourcentage, une fois intégrées les pertes de divers organismes publics déficitaires, dont les Chemins de fer.
La Commission avait annoncé au début du mois que l’office réviserait en «nette» hausse ses chiffres de déficit et de dette pour la période 2006-2009 en Grèce
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Irlande: les mesures d’austérité devront être plus sévères
Ramener le déficit public irlandais en dessous de 3% du PIB en 2014 nécessitera entre 10 et 15 milliards d’euros (14 et 21 milliards de dollars CAN) d’économies et de hausses d’impôts sur quatre ans, soit jusqu’au double des 7,5 milliards d’euros évoqués par le gouvernement, a affirmé mardi l’Irish Independent.
Le quotidien ajoute que le budget 2011 devra du coup inclure un plan d’austérité s’élevant entre 4,5 et 7 milliards d’euros, bien au-dessus des 3 milliards d’euros que le gouvernement s’est engagé à économiser l’an prochain.
Le quotidien rival Irish Times évalue quant à lui ce mardi les mesures d’austérité à réaliser à 11 milliards d’euros sur quatre ans, dont environ 5 milliards qui seront inclus dans le budget 2011.
Selon les deux journaux, ces nouvelles estimations découlent d’une révision à la baisse des prévisions officielles de croissance, qui n’ont pas encore été rendues publiques, mais ont été communiquées lundi par le gouvernement à des responsables de l’opposition.
Le gouvernement irlandais avait divulgué lundi des données confidentielles sur les finances publiques à des responsables de l’opposition, dans le cadre de sa tentative de négocier un «compromis multipartite» sur la réduction du déficit.
L’Irlande se débat avec un déficit public qui devrait atteindre le niveau astronomique de 32% du Produit intérieur brut cette année, un record au sein de la zone euro, en raison du coût massif du sauvetage des banques irlandaises et de la crise économique très sévère dont l’île peine à se remettre.
Le gouvernement s’est engagé auprès de ses partenaires européens à ramener son déficit en dessous de 3% du PIB en 2014, et a prévu de présenter le mois prochain un plan de redressement budgétaire sur quatre ans, dans lequel il expliquera comment il compte remplir cet objectif.
Ce programme de redressement pluriannuel sera suivi de la présentation le 7 décembre du budget 2011, qui inclura un nouveau train de mesures d’austérité. Ce sera le quatrième plan de rigueur adopté en deux ans par Dublin.
source Bespoke+agences oct10
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