Emploi US : petite amélioration en Juillet /Taux de chomage réel 16.1%
Les créations d’emplois se sont améliorées aux États-Unis en juillet, permettant de faire repartir le taux de chômage à la baisse de…0.1% , selon des chiffres publiés vendredi par le département du Travail.
L’économie américaine a créé 117 000 postes de plus qu’elle n’en a détruits, soit le total le plus élevé depuis avril, et un chiffre meilleur que ne le prévoyaient les analystes. Ceux-ci tablaient sur 85 000.
Ces créations d’emplois ont été suffisantes pour faire baisser le taux de chômage de 0,1 point à 9,1%, alors que les analystes à 9,2%.tablaient sur une stabilité
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Les créations d’emplois des deux mois précédents ont par ailleurs été nettement révisées à la hausse, à 46 000 en juin (contre 18 000 auparavant estimé) et 53 000 en mai (contre 25 000).
Parmi les statistiques gouvernementales, la plus encourageante concerne le secteur privé, qui a connu 154 000 embauches nettes à lui seul en juillet, après deux mois où le rythme de ses recrutements avait considérablement ralenti.Pour une fois, ce chiffre est meilleur que celui calculé par le cabinet de conseil en ressources humaines ADP, qui était de 145 000.Le département du Travail a relevé les créations d’emplois «dans la santé, le commerce de détail, l’industrie manufacturière et minière». En juillet, 24 000 emplois manufacturiers ont été créés, alors que 11 000 étaient attendus. L’essentiel de la hausse provient du secteur automobile. Les emplois dans le BTP ont augmenté de 8 000, après un recul de 5 000 en juin
L’emploi public a de son côté diminué pour le neuvième mois consécutif, de 37 000 postes. «La baisse a été presque entièrement due à la fermeture partielle des services publics du Minnesota», a précisé le ministère, en référence au chômage partiel des fonctionnaires de cet État qui n’avait pas de budget pour fonctionner au début du mois.
Le taux de chômage parfois appelé «réel» est plus élevé que 9,1%.
Si l’on tient compte des chômeurs exclus du décompte gouvernemental pour diverses raisons (comme les chercheurs d’emplois dits «découragés» ou «en marge de la population active») et des personnes contraintes de travailler à temps partiel faute de trouver l’emploi à plein temps qu’elles désirent, il s’établit 16,1%, en baisse de 0,1% par rapport à juin.
Le salaire horaire moyen (mesuré en dollars courants), stable en tout début d’année, a progressé pour le quatrième mois consécutif, de 0,4% dans le privé en juillet. Les heures travaillées étaient stables pour le sixième mois consécutif.
La durée moyenne de la semaine de travail est stable, à 34,3 heures
A noté que cette semaine 400 000 nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage ont été enregistrées au cours de la semaine du 30 juillet, tandis que les analystes tablaient sur 405 000. Par ailleurs, le chiffre de la semaine précédent a été révisé de 398 000 à 401 000.