Art de la guerre monétaire et économique

With the little help of my FED….the show must go on !!!!

With the little help of my FED….the show must goes on !!!!

Pour relancer la croissance, les marchés comptent sur l’aide de la Fed malgré ses divisions internes Pour les marchés, la question est plutôt de savoir quand aura lieu un «QE3». La Banque centrale américaine se réunira les 20 et 21 septembre

source Bespoke

Les banquiers centraux américains s’accordent au moins sur un point: la reprise économique aux Etats-Unis est moins rapide que prévu. En revanche, la marche à suivre pour relancer une croissance en berne et diminuer un taux de chômage toujours supérieur à 9% prête à discussions.

PLUS DE QE3 EN SUIVANT : 

Les «minutes» de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), publiées mardi soir, mettent en lumière les divisions qui règnent au sein de la banque centrale américaine. Pour la première fois depuis 1992, trois membres du Comité de politique monétaire – sur dix – ont voté le 9 août dernier contre la décision finale. En s’opposant au maintien du taux d’intérêt directeur aussi proche de zéro que possible jusqu’à la mi-2013, au moins, les trois réfractaires ont voulu faire savoir qu’ils étaient contre un nouvel assouplissement quantitatif (QE3).

La réunion avait pourtant débuté par un passage en revue des différents instruments monétaires à disposition de la Fed. Les «minutes» révèlent ainsi que quelques participants étaient pour la mise en œuvre immédiate de nouvelles mesures monétaires. Selon eux, seul un nouveau programme de rachat d’emprunts souverains américains par la Fed pourrait faire baisser les taux d’intérêt et encourager investissements et dépenses.

D’autres membres du comité optaient, ce jour-là, plutôt pour un aplanissement de la courbe des taux de rendement, en augmentant la maturité moyenne des obligations détenues par la banque centrale. En vendant des emprunts dont la maturité est proche et en achetant des emprunts dont la maturité est plus éloignée, la Fed ferait alors baisser les taux d’intérêt à long terme et favoriserait ainsi tous les types de crédits (achat de voitures, souscription à des emprunts immobiliers, etc.). Surtout, cette méthode lui éviterait de faire gonfler son bilan qui excède déjà les 2800 milliards de dollars.

Une troisième possibilité envisagée par les membres du comité au mois d’août serait d’abaisser le taux d’intérêt – 0,25% actuellement – auquel la Fed rétribue les banques qui, chaque nuit, déposent 1600 milliards de dollars dans ses caisses. De la sorte, la Fed pousserait les banques à prêter aux particuliers et aux entreprises plutôt que de placer leur argent chez elle.

«Tout est fait pour inciter les investisseurs à ne pas garder de l’argent au frais, explique Fabrizio Quirighetti, chef économiste à la banque Syz & Co. On pourrait même imaginer que la Fed décide de fixer une cible d’inflation, mettons 4%, dans le but de favoriser d’autres investissements que les obligations d’Etat qui rapporteraient moins que ça.»

Les trois opposants estiment de leur côté qu’aucun instrument monétaire ne peut suffire à rétablir l’économie américaine. Pour Richard Fisher, président de la Fed au Texas, «ce sont des facteurs non monétaires qui freinent les dépenses, la création d’emplois ainsi que la croissance économique». De plus, ils craignent que de nouvelles mesures monétaires ne favorisent l’inflation sans pour autant profiter à la création d’emplois.

Toutefois, la publication des «minutes» de la Fed semble avoir conforté les investisseurs quant à la mise en œuvre prochaine d’un «QE3». «Le marché anticipe une intervention de la Fed, poursuit Fabrizio Quirighetti. La question n’est pas de savoir si elle va agir mais comment elle va le faire.» La réponse tombera peut-être le 21 septembre, lors de la prochaine réunion de la Fed. Initialement prévue sur un seul jour, elle se tiendra finalement sur deux jours pour laisser plus de temps à la réflexion.

Par Sébastien Dubas/le temps aout11

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