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L’Edito du Dimanche 19 Mai 2013: Notre scénario, survol et articulation avec ce que l’on voit Par Bruno Bertez

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L’Edito du Dimanche 19 Mai 2013: Notre scénario, survol et articulation avec ce que l’on voit Par Bruno Bertez

   Vous savez, car vous faites partie de nos fidèles lecteurs, que nous affirmons que les marchés d’actions sont chers. Que les analystes qui prétendent le contraire sont des incapables. Que la Fed, qui vient de réitérer une étude scandaleuse qui aboutit à conseiller l’achat du S&P 500 est un ramassis d’escrocs.

Vous savez aussi, si vous ne l’avez pas oublié, que nous sommes acheteurs d’actions depuis février 2009 et que nous le restons.

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Le 9 Mars 2009 les Marchés atteignaient leur point bas, le 11 Mars 2009 ce blog ouvrait ses portes résolument bullish sur les actions !!!

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Si vous nous lisez attentivement, vous avez également remarqué que nous avons, de moins en moins, donné des opinions de trading, à la hausse ou à la baisse. Vous savez que nous considérons qu’il faut être naïf pour se séparer de ses obligations et fonds d’Etat maintenant et  pour croire à l’imbécilité de la Grande Rotation tout en affirmant que les porteurs de titres à revenu fixe seront en grande partie ruinés.

Vous savez, car nous le répétons, que le marché financier est le Grand Piège, le lieu de destruction de l’excédent de capital qui asphyxie le Système. Nous soutenons que les mouvements boursiers, la volatilité, sont  à votre détriment et qu’ils n’ont  qu’une fonction, faire passer votre argent de votre poche dans celles des banques et des gouvernements. Les marchés, affirmons-nous, sont un pré sur lequel on vous tond, vous les sheoples, dans le cadre  de la Grande Répression Financière en cours.

Il est temps, nous semble-t-il, de tenter de réconcilier tout cela et de monter la cohérence profonde du scénario sous-jacent, cohérence malgré les apparentes contradictions.

Il nous faut d’abord faire la liaison avec ce que l’on voit, non seulement la hausse des marchés, mais également avec ce que l’on entend, à savoir les argumentaires des haussiers, des bulls.

Pour cette raison, nous vous livrons le scénario dominant.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT:

Les marchés, sous la conduite du marché-phare, le S&P500, viennent de donner un signal technique positif qui permet d’anticiper plusieurs années de hausse. La situation conjoncturelle donne des signes positifs aux Etats-Unis et au Japon. Le pire est passé en Europe grâce à l’OMT de Draghi. La confiance revient. Les actions ne sont pas chères, les primes de risque sont très basses en regard des placements qui servent d’ancrage aux valorisations comme les Treasuries US.

Le scénario dominant ne serait pas complet si nous nous abstenions d’introduire l’or. Bien entendu, il faut le faire de façon synthétique, historique, et non pas dans une petite optique étriquée de trading. L’achat d’or depuis la crise est fondamentalement un arbitrage or contre dollar. C’est un pari, une protection contre la politique américaine qui consiste à créer plus de papiers -tous papiers, dollars, dettes, dérivés, etc.- pour éviter d’avoir à mettre en place une politique de rigueur et de redressement de sa situation. Dans cette optique, on reprend le grand schéma de 1971, à savoir que la demande d’or est une demande de conversion des dollars. Quand la communauté internationale a le sentiment que le système est insoutenable, non-sustainable, elle a tendance à acheter de l’or et à vendre ou bouder les papiers américains. Quand, à l’inverse, elle sent que la « solution » américaine a des possibilités, des chances de réussir, elle revient sur les papiers américains et délaisse le métal jaune. Dans cette vision des choses, les vrais acheteurs de métal sont des mains très solides, monétaires ou quasi monétaires. Et la spéculation sur l’or papier est une hernie, une bulle sur les vrais achats. Il est normal que cette hernie, cette bulle hyper-volatile, se dégonfle quand les vrais achats, les achats fondamentaux, se réduisent ou se dérobent. Nous pensons que le bon moyen de comprendre le marché de l’or est de considérer que tout le reste ne sert qu’à obscurcir, c’est à dire à troubler les raisonnements. A la faveur de la supposée embellie, plus ou moins réelle, américaine, et de l’entrée en difficulté des compétiteurs stratégiques, Chine, émergents, pétroliers, etc., l’expérience américaine parait plus soutenable, sustainable. Il est normal que la demande sur le papier se ravive, c’est la hausse du S&P, et que l’or, pari sur le doute, soit au contraire délaissé.

La baisse de l’or, la hausse des papiers américains, le rally des actions, la fermeté du dollar, tout est lié. Simplement, compte tenu de la complexité des liens et de la manipulation des corrélations et de l’existence d’une hernie spéculative greffée sur le marché du métal, les choses n’apparaissent pas clairement. Il faut comprendre que les déterminants des marchés varient. Quelquefois, c’est la crainte de l’inflation qui domine, quelquefois, c’est la crainte systémique, quelquefois, c’est la conjoncture etc. Nous sommes dans une phase où la communauté spéculative mondiale joue la sustainability.

Quelles sont les failles du raisonnement ?

-Il ne tient pas compte de la situation financière sous-jacente et du coût pour obtenir ces résultats. Le soutien conjoncturel a un coût en termes de dégradation de la situation financière mondiale. Bref, comme en 2006 et 2007, on ne tient pas compte de ce qui se passe au niveau du passif du système, on ne tient pas compte de son gonflement au niveau des banques et surtout au niveau des Banques Centrales.

-Toute la politique de communication des gouvernements et des banquiers centraux vise à occulter ce qui est inséparable de l’actif, le passif, ce qui inséparable du résultat, le coût.

-On ne tient pas compte du fait que nous sommes dans le meilleur des mondes. On monte l’escalier de l’amélioration conjoncturelle, mais on oublie ce qui va se passer en haut de l’escalier, on occulte la future hausse des taux de marchés ou des taux administrés qui s’ensuivront. On parie sur la surabondance continue des liquidités

-On ne tient pas compte de la fragilisation du système et du renforcement du risque réel face à un risque de marché insuffisamment apprécié, insuffisamment pricé. Tout s’accomplit au prix d’une fragilisation et d’une vulnérabilité considérables.

En résumé, on anticipe l’amélioration, sans tenir compte du fait que cette amélioration a un  coût et sans tenir compte du fait que cette amélioration va modifier les paramètres qui gouvernent l’évolution des marchés financiers.

Bref, cela va mieux parce que l’échec des politiques antérieures a conduit à faire beaucoup plus dans le sens du déséquilibre fondamental. Au lieu de sortir des politiques non-conventionnelles aventuristes, on a fait un pas de plus.

Nous sommes dans la énième tentative, laquelle se caractérise par l’abandon de toute prudence, par le coûte que coûte, et par la synchronie géographique des stimulations. En un mot comme en cent, cela va mieux parce que, sinon, spontanément, cela irait beaucoup plus mal.

Il était important de tracer cette interprétation avec ce que l’on voit afin de ne pas perdre le fil de notre analyse.

Notre scénario sous-jacent, c’est celui d’une situation marquée par des tendances très fortes à la déflation. Sous le poids de l’excès de dettes, spontanément, avant toute action des pouvoirs publics et des Banques Centrales, le monde global, le monde entier, est sous l’emprise de colossales forces de déflation. Déflation sous le poids des dettes. Besoin de deleverager, déflation sous le poids des excès de capacités de production par rapport à la vraie demande solvable,  déflation sous le poids du mal-investissement qui s’est développé depuis le début des années 80.

La déflation est jugée politiquement, socialement, géopolitiquement, inacceptable. Le système n’y résisterait pas, l’ordre monétaire et impérial américain n’y résisterait pas. Donc, tout est fait pour créer de l’inflation, ce qui est le moyen, croit-on, de lutter contre les forces déflationnistes. D’où les printings, les QE, les monétisations de dettes souveraines, les monétisations de dettes hypothécaires, les achats de tout, absolument tout et n’importe quoi, au Japon.

L’idée est la suivante, on peut toujours s’opposer à la déflation et aux baisses de prix qui en résultent en balançant de la monnaie par hélicoptères, en avilissant la monnaie, en la diluant. Cette idée s’est révélée fausse parce que l’argent a bien été déversé par hélicoptères, mais il n’a pas touché le sol de l’économie réelle, il est resté suspendu dans les filets de la finance. Il ne s’est transmis à l’économie réelle que par le biais pervers du gonflement de la valeur des actifs, des assets, lequel gonflement, au lieu de se transmettre à l’économie, à Main Street, est resté cantonné dans la sphère financière, accentuant… les forces déflationnistes. En effet, si le prix des assets monte, cela veut dire qu’il y a une pression pour rentabiliser ces assets, pour  soutenir leur valeur et on accroit la productivité, on licencie pour délivrer les cash-flows qui justifient les prix de ces assets.

L’une des clefs de notre scénario est la conviction de  l’impossibilité du retour en arrière. Nous avons, dès 2009, dit que le monde allait bruler ses vaisseaux et c’est qu’il a fait. La politique,  dite de fuite en avant, a considérablement aggravé les problèmes, mangé les amortisseurs de nos systèmes, usé les marges de manœuvre et alourdit le véhicule de l’économie mondiale. Les idiots du type Bernanke ont cru à un problème de batterie, il suffisait de recharger, de mettre sur un « jumper »  et, grâce à l’étincelle, tout allait repartir, les fameuses  « green shoots » allaient apparaître. Hélas, cela ne correspond à rien. Le système ne s’est pas arrêté pour une raison d’allumage ou de batterie, il s’est arrêté parce qu’un moteur trop faible ne pouvait plus tirer le fardeau, la remorque chargée de dettes, le boulet du passé. En jouant la fuite en avant, en chargeant encore plus la remorque de dettes, on ne fait qu’empêcher encore plus, obérer encore plus le redémarrage. Il faut vider la remorque, l’alléger, et non pas la charger plus. Comme ce n’est pas ce que l’on a choisi de faire, comme on a choisi et on choisit encore le contraire, on peut toujours monter la charge de la batterie, le convoi ne redémarrera pas.

Notre scénario donc assume que les forces de déflation, au lieu de se réduire, se renforcent et, en même temps, que le retour en arrière est impossible. Qu’est ce que cela signifie? Cela signifie que l’on va continuer jusqu’au déclic, au déclic de… l’inflation. Au déclic du changement de comportement des agents économiques. L’inflation va venir par le changement,  non pas dans l’économie réelle, mais dans la tête des gens. Ils vont prendre conscience de l’impasse, des efforts sans succès des gouvernements et  des banquiers centraux et… l’inflation va changer de nature. De tendance à la hausse des prix, elle va muter en tendance à la fuite devant la monnaie.

EN LIEN:  Les Clefs pour comprendre : La loi du triangle par Bruno Bertez

Ce ne sont pas les prix des biens et des services qui vont monter, non, on va progressivement avoir peur pour sa monnaie, son épargne et on va la convertir. Les maitres du monde jouent avec le feu, mais ils vont, c’est acquis, mettre le feu, allumer l’incendie. Les taux d’intérêt réels nuls, puis négatifs, les impôts et taxes, les pressions sur le secret bancaire, les menaces sur les dépôts bancaires, les souscriptions forcées aux emprunts d’Etat et d’agences, tout cela va peu à peu faire comprendre aux gens que le cash  est menacé, ils vont le convertir. Le cash va partir à la recherche de sa contrevaleur, de sa protection. Nous vous conseillons de vous reporter à ce qui s’est passé à Chypre et se passe maintenant en Argentine.

Donc, dans le temps, il faut intégrer la dialectique. Forces de déflation colossales, mesures idiotes qui aggravent le mal, échec de ces mesures, mesures poussées à fond avec tous les risques associés, prise de conscience par les peuples de cette situation,  perte de confiance et enchainement fatal qui conduit à la fuite devant la monnaie de papier, toutes les monnaies de papier, fuite par recherche de contrevaleur réelle de cette monnaie.

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 Il y a trois semaines, dans le New York Times, David Stockman, ancien directeur du Budget dans l’administration Reagan, concluait en ces termes un long éditorial sombrement titré «Crépuscule USA»: «Les Etats-Unis sont en faillite – fiscalement, moralement et intellectuellement. La Réserve fédérale a initié une guerre monétaire globale qui aura raison d’elle. Lorsque la dernière bulle éclatera, il n’y aura plus rien pour arrêter l’effondrement.»

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Le facteur temps est essentiel, soyez-en persuadés, c’est sur le temps que tout se joue. Les Pouvoirs le savent depuis longtemps et ils n’en parlent jamais, mais c’est leur arme essentielle. Ils ont l’éternité –et l’irresponsabilité- devant eux alors que vous, vous avez un horizon court, limité. Mais il y a  plus: les gérants professionnels jouent contre vous globalement, car ils ont dans les reins l’épée de la performance annuelle, c’est-à-dire l’épée du temps. Ils doivent avoir des résultats chaque année donc ils ne peuvent attendre, ils ne peuvent anticiper le long terme.  Quand l’or baisse, ils doivent sortir de l’or, voilà un exemple, ils ne peuvent résister à la pression moutonnière de la profession. Et les Pouvoirs le savent, qui en jouent et matraquent de temps à autre les refuges pour empêcher la boule de neige du momentum de se développer. Seul un particulier qui défend ses avoirs, ceux de sa famille, peut prendre les bonnes décisions et s’y tenir, voilà le grand secret caché. Ce n’est pas une question d’intelligence ou de savoir, c’est une question de statut. Le statut du professionnel ne lui permet pas de se comporter de cette façon. La grande mutation, cela a été la professionnalisation de la gestion de l’argent des autres.

Si vous nous avez suivi, vous comprenez que, compte-tenu de la phase déflationniste intercalaire, encore en cours, il ne faut pas se départir de  ses obligations et bonds; vous avez compris qu’un jour il faudra les vendre parce qu’ils ne vaudront que «  monnaie de singe », bonne à tapisser les murs comme en  leur temps les emprunts russes.

Vous avez compris que, compte-tenu du fait que personne ne connait le calendrier, il faut être prêt à tout, à tout moment

Et c’est la raison pour laquelle, depuis le début de la crise, nous disons : il faut une masse d’actions et ne pas y toucher, la bougeotte et la volatilité, si vous y touchez, vous tueront, vous ruineront.

Et c’est la raison pour laquelle nous disons : il faut une masse d’or physique chez soi et ne jamais regarder le prix pratiqué sur le marché ; le prix, c’est votre ennemi.

Et c’est la raison pour laquelle nous disons, maintenant que les craintes de confiscation des dépôts, de conversions forcées, de souscriptions forcées et autres violences se précisent, il faut une masse très  importante de cash en coupures. Sur le cash en coupures, bien entendu, il faut répartir. Nous donnons la priorité absolue au dollar. Dans notre scénario, à  un moment donné, il sera rare et cher.  Mettez-vous marginalement en  francs suisses pour sa commodité du stockage. Pourquoi marginalement seulement au franc suisse? Parce que la Suisse a fait le choix de s’arrimer à l’euro. Parce que, sur la voie qu’elle a choisie, la Suisse n’est plus maître de son destin. Parce que la disparition progressive de la rente financière aura des conséquences colossales, sous-estimées par les milieux politiques, lesquels n’ont pas compris comment leur pays fonctionnait. La Suisse s’est donnée pour modèle ce qu’il y a de plus mauvais en Europe. Et sa situation est déséquilibrée, donc vulnérable, à cause de ses banques globales et du bilan de la Banque Nationale Suisse.

Venons-en au dernier point, celui de la surévaluation des actions. Nous ne cessons de le mettre  en  évidence, les  actions sont fortement surévaluées. Les raisonnements, en termes de primes de risque, comme ceux que tentent d’imposer les banquiers centraux et surtout la Fed, sont des escroqueries intellectuelles. Ils arriment la valeur des actions à celle des fonds d’Etat -qu’ils manipulent- et ce mode de valorisation inclut la dévalorisation qui interviendra lors de la perte de contrôle des taux longs. L’ancrage, la référence des emprunts d’Etat va tellement se déprécier que malgré une prime de risque apparemment élevée, les actions vont être vulnérables. Dire que les primes de risque sur les actions sont trop élevées, c’est oublier que le sous-jacent de la mesure, les fonds d’Etat, vont être laminés, détruits.

Par ailleurs, en termes de valeur fondamentale, le multiple cours bénéfice est délirant. On est à 24 fois les bénéfices moyens lissés de Shiller. Ce critère du bénéfice moyen lissé est le seul, sur le long terme, qui est valable pour l’investissement. C’est le seul qui donne des résultats pour guider l’investissement.

Enfin, pour terminer, rappelons que les bénéfices présents des firmes sont réalisés à partir de marges bénéficiaires exceptionnelles, supérieures de 70% à la moyenne historique et que l’on démontre que ces marges exceptionnelles sont organiquement liées à la crise, les déficits des uns -Ménages et Etats- ayant pour contrepartie, mathématique, les excédents des autres, les entreprises.

C’est parce que le coût  de la demande est basculé sur l’Etat et que les ménages n’épargnent pas que les entreprises peuvent réaliser des profits fabuleux. On ne peut à la fois anticiper un jour une sortie de crise et, en même temps, un maintien de ce qui est produit par la crise, les profits exceptionnels.

Alors, pourquoi conseillons-nous de rester sur les actions? Parce que nous nous plaçons dans le cadre de la non-sortie de crise. Nous disons :  il n’y aura pas de sortie de crise, la déflation va brutalement céder la place à la fuite devant la monnaie et, dans ce contexte, les firmes multinationales qui ont le pouvoir de fixer leurs prix, qui ont des marques et des produits solides, peu de dettes, vont constituer une protection relative. Nous disons relative comme le Merval argentin en ce moment protège de l’inflation en Argentine. Ou, comme ce fut le cas au Zimbabwe.

Un achat d’actions, ce n’est pas une opération binaire, il n’y a pas deux membres dans l’équation d’équivalence, il y en a trois, et on escamote le troisième, la monnaie. Il y a l’entreprise, le prix de l’action et ce en quoi le prix est libellé. Acheter une action, ce n’est pas acheter une part d’entreprise, c’est échanger du cash, nous disons bien de la monnaie, contre une part d’entreprise. Et si ce que l’on échange, le cash, la monnaie, ne vaut plus rien, ce n’est pas le cours de l’action qui monte, mais le cash qui se déprécie. Nous réintégrons la monnaie et sa délitation, son avilissement dans l’équation. Voilà pourquoi, dans la phase ultime, il faudra avoir des actions telles que décrites ci-dessus.

BRUNO BERTEZ Le Dimanche 19 Mai 2013

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