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La conquête de l’Ouest à l’asiatique Par Richard Dupaul
De tous les étrangers qui ont acheté une propriété aux États-Unis durant l’année écoulée au 31 mars dernier, près de 1 sur 5 (18%) sont chinois, selon un document de la National Association of Realtors (NAR) publié il y a quelques jours.
Ils sont riches, ils découvrent le monde et ils investissent de plus en plus à l’étranger… au point où plus de la moitié veulent y vivre. Les Chinois fortunés caressent un rêve américain et ont les yeux rivés sur les plus belles propriétés en Occident.
Le porte-monnaie rempli de dollars et de livres sterling, les riches Asiatiques investissent de plus en plus à l’étranger et veulent y habiter.
Pour une majorité de gens fortunés en Chine, en particulier, l’herbe semble nettement plus verte de l’autre côté de la Grande Muraille. Si bien que près de trois millionnaires chinois sur cinq (56%) veulent émigrer, nous apprend une étude de Bain Capital.
Le rapport étonnant, intitulé China Private Wealth Report 2013, se base sur un sondage réalisé auprès de 3300 individus «ayant une valeur nette élevée», soit de 1,6 million de dollars US ou plus.
L’enquête exhaustive indique que la proportion de Chinois ayant déjà des investissements à l’étranger a doublé depuis 2011 et atteint maintenant 33%. Quant aux «ultras riches» (plus de 10 millions US en avoirs), la moitié d’entre eux (51%) a déjà déplacé ses économies hors du pays, notamment en achetant des propriétés.
Au final, un cinquième de tout l’actif détenu par les millionnaires chinois se retrouve aujourd’hui à l’étranger, une proportion qui tend à croître.
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«California Dreamin’»
Parallèlement, une autre étude confirme ce phénomène, surtout en ce qui concerne les nombreux Chinois fortunés qui réalisent leur «rêve américain» en achetant des maisons au pays de Donald Trump. Et ils paient le gros prix.
De tous les étrangers qui ont acheté une propriété aux États-Unis durant l’année écoulée au 31 mars dernier, près de 1 sur 5 (18%) sont chinois, selon un document de la National Association of Realtors (NAR) publié il y a quelques jours.
Et qui, parmi les étrangers, verse le plus d’argent pour avoir un pied-à-terre aux États-Unis? Les Chinois, qui ont conclu leur achat à un prix médian de 425 000$US, soit beaucoup plus que les 276 000$US déboursés par les autres non-résidents. Et on ne perd pas de temps à négocier les termes de son hypothèque: 70% des transactions chinoises sont réglées en « cash ».
Durant les années 60, les jeunes Chinois devaient chanter des chansons rendant hommage au leader communiste Mao Zedong. Or, de nos jours, beaucoup d’entre eux préfèrent l’hymne à la liberté du groupe américainThe Mamas and the Papas et s’inspirent de leur tube des « sixties », le célèbre California Dreamin’.
Plus de la moitié des maisons vendues à des étrangers en Californie, durant l’année terminée le 31 mars, ont été cédées à des… Chinois.
La qualité de vie, le système scolaire ou simplement un désir de diversifier ses placements sont mentionnés parmi les motifs d’un investissement à l’étranger, mentionne l’agence Coldwell Banker sur son site web.
«Les ventes de maisons à des Chinois augmentent depuis des années, mais le mouvement s’accélère considérablement», soutient un agent immobilier de Los Angeles, cité par le réseau CNN.
Difficile de dire si le ralentissement de l’économie, la perte de confiance ou la pollution extrême en Chine incitent aussi les riches à s’exiler.
Une chose est sûre, les étrangers de toutes provenances recherchent le soleil. Quatre États du «Sun Belt» américain ont accaparé 58% de toutes les transactions étrangères en un an, soit la Floride (23%), la Californie (17%), le Texas et l’Arizona (9% chacun).
«Tea time»
De nouveaux rapports montrent que l’immobilier résidentiel et commercial à Londres profite aussi de l’afflux de capitaux étrangers, notamment de la Chine.
Ainsi, pas moins de la moitié des maisons neuves dans la capitale britannique a été vendue à des étrangers en 2012, révèle une étude du courtier Jones Lang Lasalle.
L’attractivité de Londres auprès des grandes fortunes de la planète est bien connue, mais le phénomène prend de l’ampleur: les non-résidents ont dépensé 3 milliards de livres l’an passé, ou environ 5 milliards CAN, pour acheter une propriété, soit une hausse de 25% en un an.
Malgré la récession et les compressions sévères dans les dépenses publiques au Royaume-Uni, les prix de l’immobilier à Londres ont d’ailleurs grimpé de 11% durant l’année terminée au 31 mars, indiquent d’autres sources. Cela tient compte d’une poussée de près 40% des prix dans les quartiers cossus de la ville. La raison? Les investissements étrangers en bonne partie, disent les experts.
La semaine dernière, BNP Paribas nous apprenait que le secteur commercial de Londres est plus « hot » que jamais: durant le premier semestre de 2013, les transactions ont bondi de 82% à la faveur des achats des étrangers qui ont réalisé… plus de quatre transactions sur cinq!
Selon Richard Garside, directeur de BNP Paribas à Londres, la majeure partie de l’argent investi dans l’immobilier londonien provient des pays émergents, dont la Chine.
Durant la dernière année, plusieurs immeubles prestigieux de la City, le quartier financier de Londres, ont été vendus à des groupes asiatiques, dont le fameux Lloyds Building (400 millions CAN) racheté par l’assureur chinois Ping An.
Richard Dupaul La Presse 22 Juillet 2013
Et la France?…….. Réponse incorrecte peut-être……
et la france ? en france , les asiatiques se font agrésser , les voyageurs se font dépouiller , les citoyens se font arnaquer par leurs différents présidents ,l’environnement est sacrifié au nom de l’argent , le pays est de moins en moins sure ,les produits sont hors de prix ,……tu m’étonne que les gens même riches tournent le dos à ce pays…..!!!