André Siegfried et les Illuminati en 1929 : « C’est une sorte d’ésotérisme, une tradition qui se transmet anonymement, sans qu’on sache où ni comment. Aux heures décisives, on a parfois l’impression que, derrière la scène, une influence puissante et insaisissable se fait sentir. Quelques douzaines, quelques centaines d’individualités l’exercent : ce ne sont pas les gens les plus connus du public, plusieurs n’ont même aucune popularité : mais, bienfaiteurs des Églises protestantes, millionnaires philanthropes, présidents d’universités, grands avocats, banquiers de vieille souche nationale…Leur action n’est pas à proprement parler politique, ils ne travaillent nullement pour une alliance anglo-américaine, il se peut même que certains d’entre eux soient ou se croient anti-anglais : néanmoins, en travaillant à maintenir les États-Unis dans l’axe de la religion protestante et de la civilisation anglo-saxonne, ils assurent en fait à l’Angleterre une position à part, hors concours et privilégiée… »

Comme le dit Alain de Benoist : « L’ennemi principal n’est pas celui que l’on déteste le plus ou dont on se sent le plus éloigné, c’est simplement celui qui dispose des […]

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C’est la machine sociale tout entière qui, telle un rouleau compresseur géant, écrase et uniformise son mode de vie personnel et le standardise lui-même comme s’il était le produit d’une énorme machine invisible. On ne peut même pas dire qu’il faut aller dans les usines pour voir des robots : il suffit de Se représenter un instant le cadre dans lequel se déroule la vie du citadin moderne pour conclure que nous sommes tous des robots à un titre quelconque…L’expression sociologique est le sentiment de nullité qui s’empare de l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il comprend quelle est sa solitude, son abandon, son impuissance en présence des forces anonymes qui poussent l’énorme machine sociale vers un but inconnu. Déracinés, déshumanisés, dispersés, les hommes de notre époque se trouvent, comme la terre dans l’univers copernicien, arrachés à leur axe et, de ce fait, privés de leur équilibre.

« Du fait même de la perte de son caractère organique, une société ouverte risque de s’acheminer progressivement vers une “société abstraite”. » — Karl Popper, La Société ouverte et ses ennemis […]

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André Siegfried sur les USA : partout ce sont les mêmes trains, les mêmes hôtels, les mêmes restaurants, les mêmes stations d’essence, les mêmes journaux, les mêmes revues, les mêmes slogans, les mêmes idées. Cette uniformité, cette monotonie sont même devenues l’un des ciments, non le moins efficace, de l’unité nationale, et, chose singulière, elles sont, non pas subies, mais acceptées et même volontiers accueillies, comme le serait un progrès. Cette standardisation frappe le visiteur comme étant devenue la marque la plus significative de la société américaine…Nous serons amenés, dans ces conditions, à distinguer, d’une part une élite dirigeante héritière de la tradition morale, et de l’autre une masse plus passive ayant accédé moins à l’esprit qu’aux bienfaits matériels de l’américanisme…

« Les individus, dans la société moderne, sont chaque jour plus semblables les uns aux autres et chaque jour plus étrangers les uns aux autres. Des monades identiques qui s’affrontent dans un […]

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André Siegfried : Le good will est propre à l’Américain et forme la base de son civisme, qui est avant tout un sens très protestant du « service social ». Selon la tradition d’un certain protestantisme, pareil « service » comprend le devoir, le goût d’évangéliser, le besoin de juger, de départager les bons et les méchants, de faire la leçon. En Amérique l’éloquence devient aisément un sermon : un Wilson faisait autant de sermons que de discours. Du haut de sa rectitude morale, l’Amérique est pleine de bons conseils. L’humilité, on le sait, est une vertu catholique…l’Américain estime que son devoir est de porter cet évangile partout dans le monde : Bible, frigidaire et démocratie à l’occidentale !

« Nous nous sommes faits américains. Il est normal que nous trouvions ici tous les […] problèmes des USA, de la drogue […], du fast-food à la prolifération des ethnies. […] Parce […]

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Génération Z-ÉLÉMENTAL Par Merci

Génération Z-ÉLÉMENTAL Assange, c’est notre présent. Une grande leçon d’histoire contemporaine qui oblige le système de dévoiler sa vraie nature pour comprendre les multiples failles actuelles. Rien de révolutionnaire dans le fond, […]

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Le président Jefferson encore : « Je regarde vraiment avec compassion le grand corps de mes concitoyens qui, lisant des journaux, vivent et meurent dans la conviction qu’ils ont su quelque chose de ce qui se passait dans le monde à leur époque… J’ajouterai que l’homme qui ne regarde jamais dans un journal est mieux informé que celui qui le lit; dans la mesure où celui qui ne sait rien est plus proche de la vérité que celui dont l’esprit est rempli de mensonges et d’erreurs. »

Quelqu’un — était-ce Burke, — a dit que la presse est le quatrième État. Évidemment c’était vrai alors. Mais à l’heure actuelle, c’est en réalité le seul État, il a mangé les […]

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Le blog A Lupus un regard hagard sur Lécocomics et ses finances

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