Entends-tu sonner le tocsin qui te murmure a l’oreille :
Too big to fall…too big to be…or not to be
Plus fort que le Vatican (comme dirait le très estimable Josick sur son blog p=3 mon amour) Bernie et ses 3 mousquetaires ( Larry, Timothy et Goolsbee) sonnent le glas de l’aléa moral en vigueur jusqu’ici dans les lointaines contrées d’Amérique…Point besoin de ces guignols du G19(l’union des faibles ne faisant pas l’effort….) la Fed montre l’exemple et ouvre la voie de la rédemption : tel un Harvey Keittel sorti tout droit de Bad Lieutenant , Bernie jusqu’ici seulement à la fois super flic et super voyou prend du gallon et demande aujourd’hui les pleins pouvoirs pour démanteler de près ou de loin tout ce qui ressemblera à un marché de gré a gré, à une supranationale aux tentacules trop diversifiées (General Electric), à un assureur qui assure et qui rassure pas tant que ça (AIG), à une financière qui met le monde en levier lunaire( Lehmann Brother), à des maitres du monde qui se croient le centre de l’univers(Merrill Lynch)….Bref un Bernie qui demande les pleins pouvoirs au Congres US c’est historique….Le nouvel homme fort du gouvernement mondial c’est désormais lui, et voila Z (Zorrobama) relégué au rang de chargé de com. et de commentateur et pronostiqueur des travaux finis…. En attendant les ânes qui croient bien penser et qui s’acharnent benoitement sur le vieux monsieur élu romain, pas toujours très saint de corps et d’esprit j’en conviens, devrait savoir qu’au pays de l’Oncle Sam la notion de laïcité n’a pas lieu d’être….Malheur donc aux mécréants qui pourraient se hisser au travers de la route du Cousin d’Amérique , pour eux comme pour tous les autres cela pourrait fort bien être le bagne de l’OTAN ou le purgatoire quelque part en GEORGIE…
Fin provisoire de partie : alea ou pas : alea jacta est…Car désormais Bernie veille sur vous….
Et le complément indispensable a cette saine lecture c’est le dernier billet quasi messianique au lyrisme Tolstoïen, aussi retrospectif qu’introspectif, de l’économiste number one JPCHEVALLIER : Guerre et Batailles….
http://www.jpchevallier.com/article-29410806.html
EN SUIVANT quelques infos complémentaires de redite ou tout simplement pour muscler sa mémoire :
MARC JOURDIER
Le président de la Réserve fédérale
américaine Ben Bernanke et
le secrétaire au Trésor Timothy
Geithner ont plaidé mardi en faveur
d’une «réforme complète
de la régulation», pour mieux
contrôler les institutions présentant
un risque pour l’ensemble
du système financier.
«Le gouvernement et le Congrès
doivent travailler ensemble pour
instaurer une réforme complète
de la régulation et combler les
lacunes existantes en matière de
contrôle» des institutions financières,
a déclaré M. Geithner devant
la commission des services
financiers de la Chambre des représentants.
«Toutes les institutions et les marchés
qui pourraient poser un risque
pour l’ensemble du système
seront soumis à un contrôle fort,
passant notamment par l’imposition
de contraintes idoines relatives
à la prise de risque», a
ajouté M. Geithner lors de cette
audition consacrée au sauvetage
de l’assureur AIG.
«Nous devons faire en sorte que
notre pays ne se retrouve jamais
face à une situation» comme
celle où se sont trouvées les autorités
en septembre lorsqu’elles
ont dû sauver in extremis
AIG, qui menaçait de s’écrouler.
«Les régulateurs doivent faire
respecter des normes, pas seulement
dans le but de protéger le
caractère sain d’institutions individuelles,
mais pour protéger
la stabilité du système dans son
ensemble», a-t-il ajouté.
Pour le ministre, il faut «créer
une nouvelle autorité dotée d’un
pouvoir de liquidation de manière
que le gouvernement fédéral
dispose des outils dont il a besoin
pour défaire une institution
de la taille et de la complexité
d’AIG».
Actif dans le monde entier,
mais supervisé localement
L’assureur, qui a dû être sauvé
de la faillite par l’Etat moyennant
plus de 170 milliards de dollars,
n’était supervisé que par le
bureau des assurances de l’Etat
de New York, alors qu’il était actif
dans le monde entier.
La nécessité d’une refonte du système
de régulation financière
américain est apparue de manière
criante après l’explosion
de la crise des crédits immobiliers
à l’été 2007. La question sera
au coeur des débats des chefs
d’Etat des grands pays industrialisés
et émergents du G20, le 2
avril à Londres.
Le prédécesseur de M. Geithner,
Henry Paulson avait présenté en
avril 2008 son propre projet. Relégué
ensuite au second plan par
la nécessité de lutter d’abord
contre la crise, le chantier n’a pas
avancé, mais le président Barack
Obama a assuré que cette réforme
était l’une de ses priorités.
M. Geithner doit revenir témoigner
jeudi devant la commission
pour exposer ses plans de manière
plus détaillée.
M. Bernanke a notamment estimé
comme M. Geithner que le
cas d’AIG témoignait «d’un besoin
urgent de nouvelles procédures
de liquidation pour les sociétés
financières non
bancaires», sur le modèle de ce
qui existe pour les banques.
Revenant sur le scandale provoqué
par le versement de 165 millions
de dollars de primes à des
cadres d’AIG, M. Bernanke a jugé
«complètement déplacé de verser
des bonus élevés à des employés
de la division qui a été la
source de l’effondrement» de
l’assureur, mais a affirmé ne pas
avoir eu les moyens légaux de les
empêcher.
MM. Bernanke et Geithner ont
répété que les autorités
n’avaient pas eu d’autre choix
que de se porter au secours
d’AIG en septembre vu l’imbrication
de cette entreprise dans
le système financier mondial.
«Sa faillite aurait pu déboucher
sur une crise économique et financière
mondiale du type de
celle des années 1930 au conséquences
catastrophiques pour
la production, les salaires et
l’emploi», a déclaré M. Bernanke.
– (afp 24/3/09)
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