Dans plusieurs études parues, Goldman Sachs avance que les déséquilibres macroéconomiques ont joué un rôle
important dans la formation de la crise financière.
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Selon la banque américaine, les excès d’épargne dans les pays émergents ont eu comme conséquence de maintenir
à un niveau bas les taux d’intérêt réels, ce qui a facilité l’explosion du crédit.
Ces excès ont également participé à accroître l’offre globale de main d’oeuvre effective (renforçant le rendement
du capital), ainsi que la prime de risque effective du marché actions à travers le monde.
Cet élément a des implications importantes dans l’évolution à venir des marchés financiers, précise Goldman Sachs. «Le rendement du capital demeure élevé et, au contraire de ce qui a été souvent écrit, aucune bulle généralisée n’était présente avant l’éclatement de la crise.
Les valorisations des actions ont déjà chuté de manière significative avant le resserrement du crédit et se retrouvent très bon marché aujourd’hui.
Un reversement fondamental des déséquilibres globaux pourraient conduire à une période prolongée de surperformance
des actions.»