Depuis l’ouverture de ses champs aux compagnies étrangères, l’Irak est présenté comme le joker des approvisionnements mondiaux
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La région de Bassorah produira 10 millions de barils par jour dans six ans – autant que l’Arabie saoudite – à en croire son ministre du Pétrole Hussein al-Sharistani. A Davos, Tony Hayward, le patron de BP, parlait aussi de 10 millions de barils – mais pour tout le pays et pas avant 2020 – tout en soulignant les «défis de la réalisation de ces objectifs sur le terrain».
La tâche apparaît titanesque. «Infrastructures décimées, puits corrodés, systèmes d’injection d’eau inexistants», énumérait il y a peu Sadad al-Husseini, ancien dirigeant de l’Aramco saoudienne, lors d’une conférence téléphonique de la banque Morgan Stanley. «Vous ne pouvez booster un champ de 200 000 à 2 millions de barils par jour avec un équipement vieux de trente ans», poursuit-il. Il faudra «réétudier les réservoirs, déterminer leurs parties inondées, définir les technologies de récupération, reconstruire la totalité des infrastructures en surface». Résultat, voir l’Irak passer, d’ici à 2015, de 2,5 millions de barils quotidiens à 3,5 millions – le pic de la production sous Saddam Hussein – serait «un exploit remarquable», selon lui.
source le temps fev10
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