En Allemagne, le plan de sauvetage a été vendu avec l’argument de l’absence d’alternative. Une fois de plus, le pays est contributeur net. Les citoyens, qui s’y opposaient à 90%, n’ont pas été interrogés. Pourtant ils paieront 340 euros par personne, écrivent dans la NZZ Charles Blankart et Erik Fasten, de la Humboldt Université de Berlin.
Les auteurs montrent qu’il existait trois alternatives et que les autorités ont choisi «la plus coûteuse de tous les temps».
Il aurait été par exemple possible de laisser débiteurs et créanciers subir les effets d’un défaut et de sortir la Grèce de l’eurozone (version standard).
Il aurait aussi été possible de confier le règlement d’un défaut au FMI et de l’accompagner de la sortie de l’eurozone (version luxe).
Mais on a préféré une version grand luxe.
Commentaire du Wolf : Mais alors quels sont les options pour les pays surendettés ? (cliquez sur le lien)
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