La contagion existe, mais c’est une contagion qui se manifeste par une perte d’indépendance et de crédibilité des banques centrales, écrit John Taylor, professeur à Stanford et spécialiste des questions monétaires, dans le Financial Times.
Le fait que la BCE puisse acheter des obligations d’Etats en difficultés est une erreur. C’est une allocation de fonds vers certains débiteurs au détriment d’autres.
Si Angela Merkel a raison lorsqu’elle affirme que l’offre de monnaie ne va pas s’accroître, cela signifie que la BCE devra vendre des titres d’autres Etats pour acheter des obligations grecques. Cela augmentera la facture fiscale de ces pays.
L’aide de la Fed à travers des crédits swap à la BCE démontre l’existence de cette contagion.
La meilleure voie pour restaurer la confiance, c’est le retour à l’indépendance des banques centrales.
La BCE a ruiné sa réputation d’indépendance (cliquez sur le lien)
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