Les spéculateurs ne sont pour responsables de la crise actuelle. Qu’on se le dise…
Le vice et la vertu de nos (trop) chers Eurocrates (cliquez sur le lien)
PLUS/MOINS DE SPECULATION EN SUIVANT :
“ Il ya eu de la spéculation (NDLR / au sens noble du terme et en réponse aux Etats impécunieux et délétères) en décembre dernier lorsque certains hedge funds ont pris position contre la dette grecque mais depuis plus d’un mois, l’évolution des marchés obligataires est liée aux ventes de la part des assureurs et des fonds de pension qui réduisent leurs positions en obligations grecques, espagnoles, portugaises, italiennes et irlandaises, explique Peter De Coensel, gestionnaire de fonds obligataires chez Petercam.
De plus, la liquidité des emprunts grecs n’est pas très importante avec des transactions quotidiennes comprises entre 150 et 300 millions d’euros. Or il n’y a pas de spéculation quand la liquidité n’est pas suffisante. La décision de la Banque centrale européenne d’intervenir dans le marché en achetant des obligations des pays vulnérables décourage aussi la spéculation. Les ventes n’ont pas été réalisées par des hedge funds mais par des assureurs ou des fonds de pension.”
De même, la chute de l’euro n’est pas le simple fait des spéculateurs qui, comme le répètent nos dirigeants, joueraient l’euro à la baisse. Leurs positions courtes sur l’euro sont, certes, 3,4 fois plus nombreuses que celles des hedge funds misant sur la hausse de la devise européenne (sur base des chiffres du marché américain des options et futures, le CME, pour la semaine du 11 mai). Mais ces positions courtes restent 1,4 fois inférieures aux positions longues des investisseurs non spéculatifs.
En réalité, la baisse de l’euro est largement imputable aux investisseurs étrangers désireux de se couvrir contre la dépréciation de leurs actifs libellés en euros. On constate, en effet, que les fonds indiciels (ETF) permettant de jouer l’euro à la baisse face au dollar ont vu leurs contrats échangés exploser depuis la fin avril : celui proposé par ETF Securities fait état d’un volume journalier moyen de près de 30.000 contrats contre moins de 4.000 contrats en avril.
” On ne peut pas dire que le niveau actuel de la devise européenne est scandaleusement bas. Ce sont plutôt les niveaux de 1,50 à 1,60 dollar qui étaient trop élevés, estime Christophe Dispas, responsable des marchés obligataires auprès de la Banque Degroof. On peut donc dire qu’on assiste à une correction normale, alors que les Etats-Unis bénéficient d’une croissance et d’anticipations de croissance plus forte “. CQFD
SOURCE C.Ma.echo mai10
EN COMPLEMENT : Commission d’enquête contre les spéculateurs? (SUR LEXCELLENT BLOG ICONOMIE) (cliquez sur le lien)
EN COMPLEMENTS INDISPENSABLES :
Pierre-Antoine Delhommais : Merci les marchés et vive la rigueur (cliquez sur le lien)
Le Portugal n’est pas une victime de la spéculation (cliquez sur le lien)
Merci la Grèce par Marc de Scitivaux (cliquez sur le lien)
L’ère du conflit global créanciers-emprunteurs (cliquez sur le lien)
Eric Le Boucher : Jeunes traders et vieux Grecs (cliquez sur le lien)
La dette c’est “has been”. Cash is king!