Art de la guerre monétaire et économique

Politique Friction du 25 Juillet 2012: La kleptocratie, un pont entre le communisme et la démocratie par Bruno Bertez

Politique Friction  du 25 Juillet 2012: La kleptocratie, un pont entre le communisme et la démocratie par Bruno Bertez

EN LIEN : L’Edito du Dimanche 22 Juillet 2012: La Grande Coalition contre le Privé par Bruno Bertez

NWO OLYMPIC POSTER (FINAL)

  L’auteur américain Frank Li s’interroge sur les formes idéales de gouvernement.

http://econintersect.com/b2evolution/blog2.php/2012/07/20/kleptocracy-a-fourth-similarity-between-communism-and-democracy

C’est une quête opportune quand on voit les résultats des formes actuelles de gouvernement  et leurs dérives.

Il commence par tracer les similitudes entre le communisme et les formes de démocratie perverties que nous subissons maintenant. Il analyse la parenté entre les deux régimes sous le biais de la propagande, du règne du mensonge, de l’opacité. Inutile de le démontrer, la similitude est saisissante, avec la langue de bois, le parler politiquement correct, l’autocensure, les connivences généralisées.

PLUS DE BERTEZ EN SUIVANT :  Ce qui retient notre attention, c’est une de ses idées qui rejoint les nôtres et notre cadre analytique fondamental, à savoir le fait que les régimes kleptos sont une similitude de plus entre le communisme et les démocraties actuelles. La klepto est au centre, au milieu des deux systèmes et constitue leur point de rencontre, sinon de collaboration.

Il rappelle que la  kleptocratie se caractérise par la complicité entre la classe politique et la classe dominante afin que celle-ci augmente sa richesse personnelle et, en même temps, sa mainmise sur le pouvoir politique sur le dos des classes moyennes et laborieuses.

Pour Frank Li, le communisme des Soviétiques et de la Chine d’avant étaient clairement des régimes kleptos, à peine dissimulés. Le cynisme de ces régimes était tel que l’appellation plus juste serait des régimes de kleptocratie armés, fondés sur l’extorsion, la violence et la peur.

Le changement de régimes, d’abord de Gorbatchev, puis de Eltsine, n’a pas beaucoup changé les choses, si ce n’est pas l’émergence encore plus nette du caractère kleptocratique avec l’émergence d’une classe de milliardaires; la situation semble selon Li s’être encore aggravée dans l’actuelle Russie.

S’agissant de la Chine, on est passé d’un régime de bandits armés kleptos à un régime de capitalisme d’Etat kleptocratique où les bénéficiaires sont un peu plus nombreux, mais où la logique reste la même. Nous, nous disons sous une autre forme que la Chine est un régime kleptocratique compradore, semi colonial. Compradore au sens originel, au sens propre.

Frank Li ne fait pas  comme nous l’analyse organique des liens entre le système actuel kleptocratique et les déviations socialisantes de la démocratie. Nous démontrons en effet que les gouvernements démocrates socialisants achètent les suffrages des électeurs par des cadeaux, des dépenses, des répartitions, ce que l’on appelle Etat Providence, ou Nanny State, financées par des déficits et que ces déficits sont financés par les banques et système financier de la classe kleptocratique.

Nous démontrons,  au fil de nos divers écrits que  l’austérité présente imposée aux peuples par les gouvernements n’est rien d’autre que l’extorsion des ressources pour rembourser les banques des classes kleptos et permettre leur survie et reproduction.

Comme dans l’ancien régime,  on tond et affame le peuple -nous n’exagérons pas, allez en Grèce et en Espagne- pour que les banquiers fassent leur plein. Le pire, c’est que les banquiers ne travaillent pas avec leur argent, on sait qu’ils n’ont plus de fonds propres et n’en ont jamais eu assez, non,  les banquiers pillent le bien commun, la monnaie, que leurs complices, les Banques Centrales,  leur donnent gratuitement, diluant le patrimoine monétaire du peuple.

MODIFIED CAPITALISM PYRAMID

Frank Li marque bien l’achat des suffrages, en particulier dans la connivence avec les syndicats, le honteux marchandage de l’échange des votes des groupes d’intérêt particulier contre les ressources du pays et le gonflement des dettes des générations futures.

Il relève que, pour beaucoup de citoyens des démocraties, voler, profiter du Trésor Public est un mode de vie.  Un mode de vie qui n’empêche personne de dormir! Le vol de la collectivité et des générations à venir est tellement généralisé que plus personne ne s’en indigne.

   Frank Li est diplômé de l’Université de Zhejiang en Chine, de l’Université de Tokyo et PHD de la Vanderbilt University, il écrit exclusivement sur la politique et les formes de gouvernement.

BRUNO BERTEZ Le Mercredi 25 Juillet 2012

llustrations et mise en page by THE WOLF

EN LIEN : L’Edito du Dimanche 22 Juillet 2012: La Grande Coalition contre le Privé par Bruno Bertez

EN BANDE SON :

2 réponses »

  1. Here is a simple comparison between communism and democracy: Millions gather at North Korea Kim II’s funeral and thousands gather to remember Chicago firefighter.

    Kim II was a king in North Korea. A firefighter in the U.S. is a public servant. Does the number of people attending a public funeral have any significance to proportionally demonstrate the importance of the dead person? If yes, adding all the public servants together, how many thousands of “kings” do we end up having in the U.S.?

    The public sector unions must go! They are communistic and they are anti-America!

    Ouai bon… A lire avec précaution quand meme

  2. Le capitalisme, c’est le système où la production privée sert le consommateur au mieux ou fait faillite.
    Le socialisme, c’est le système où l’état s’occupe de la production et ne pouvant se permettre de faire faillite, il est donc prêt à tout pour l’éviter, y compris asservir la population, notamment par en contraignant la demande d’accepter son offre.

    Notre système est devenu nettement plus proche du second que le premier, cherchant à booster l’offre par la propagande (« le lait, c’est la santé »), la règlementation, (contrôle technique, prime à la casse), les incitations /découragements fiscaux, les subventions, les accord anticoncurrentiels, les politiques monétaires… L’état s’est tellement investit qu’il ne peut laisser tomber ce monstre sans sombrer.

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