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On a vu,lu ,et entendu du Dimanche 7 Avril 2013: En Asie, sur fond de “currency war” les bruits de bottes se font plus intenses!

On a vu,lu ,et entendu du Dimanche 7 Avril 2013: En Asie, sur fond de “currency war” les bruits de bottes se font plus intenses!

Dans les pays asiatiques, les budgets militaires sont en hausse. Cette escalade augmente le risque de voir un conflit éclater, avec notamment une armée chinoise qui entend exercer une domination en mer de Chine

A l’inverse de l’Europe et des Etats-Unis, où les dépenses militaires marquent le pas, l’Asie connaît depuis plusieurs années une forte expansion de ses investissements dans l’armement. Selon les divers instituts qui étudient le commerce et les transferts d’armes internationaux, cette tendance devrait perdurer.

Entre 2000 et 2011, la Chine, l’Inde, la Corée du Sud, le Japon et Taïwan «ont presque doublé» leurs budgets consacrés à la défense, note le Center for Strategic and International Studies basé à Washington dans un rapport publié en octobre dernier. En 2011, le budget militaire total de ces pays atteignait 224 milliards de dollars, une somme cependant encore trois fois moins élevée que le budget annuel américain pour la défense, mais un record pour la région.

Si les pays asiatiques figurent en tête des Etats importateurs, c’est aussi parce qu’en matière de production d’équipements, la région affiche toujours un net retard sur les pays occidentaux et la Russie, qui dominent le secteur.

Cette situation est toutefois appelée à évoluer, estiment les analystes du Sipri, l’ institut international de recherche sur la paix de Stockholm. L’un d’eux, Peter Wezeman, relevait en mars 2012 que «les principaux pays asiatiques importateurs d’armes cherchent à développer leurs propres industries d’armement et à réduire leur dépendance vis-à-vis des sources extérieures d’approvisionnement». Un chemin sur lequel la Chine s’est déjà résolument engagée

La Chine, nouveau grand du commerce des armes

Il y a un nouveau dans le club des cinq pays qui exportent le plus d’armement au monde: la Chine. D’après le rapport très respecté du Sipri (Stockholm International Peace Research Institute), la première puissance asiatique a détrôné le Royaume-Uni au cours de la période allant de 2008 à 2012, pour devenir le cinquième exportateur mondial de matériels militaires. Au cours de ces cinq années, ses ventes d’armement ont augmenté de 162% par rapport aux cinq années précédentes, quand les ventes mondiales ne croissaient «que» de 17%. La Chine représente désormais 5% de ce commerce dans le monde, contre 2% auparavant. Son principal client est, de loin, le Pakistan, qui absorbe 55% de ses ventes et lui a notamment acheté ses avions de combat JF-17. Musclant sa propre production, la Chine est donc devenue le deuxième importateur d’armement, et non plus le premier, détrônée par l’Inde, qui est le premier client de la Russie. Le numéro un des ventes d’armes reste les Etats-Unis, avec 30% des parts de marché mondiales, devant la Russie, à 26%. L’Allemagne est troisième et la France quatrième, mais les deux pays européens voient leur position s’éroder. C’est la première fois depuis 1950 que le Royaume-Uni ne figure pas dans la liste des cinq plus grands exportateurs d’armement. En tant que consommateur, l’Europe a d’ailleurs subi les contrecoups de la crise financière qu’elle traverse, avec des importations d’armement en baisse de 20%.

PLUS DE CONFLIT POTENTIEL EN SUIVANT:

Conséquence:   Montée de l’insécurité maritime en Asie orientale, un des foyers de tension qui touche la région du Pacifique la plus peuplée et la plus active du monde.

Les investissements massifs de Pékin en matière de défense, de même que la domination qu’il entend exercer en mer de Chine, inquiètent la plupart des pays de la zone Pacifique. La multiplication d’incidents dans la région au cours des derniers mois, liés à des querelles de souveraineté sur certaines îles, constitue «un stimulus pour d’ultérieures augmentations des dépenses liées à la défense», souligne le Center for Strategic and International Studies. Autre adjuvant: la conjoncture favorable dans cette partie du monde.

Japan China North Korea

En effet la montée en puissance de la marine ­chinoise, dotée notamment d’un porte-avions, de sous-marins et de missiles accompagne la revendication de souveraineté sur un chapelet d’îles et de récifs dans la mer de Chine également réclamé par le Vietnam, la Malaisie et les Philippines, et qui sont au centre de gisements de pétrole et de gaz inexploités. Comme ce dernier pays, le Japon et la Corée du Sud, tous trois alliés des Etats-Unis, suivent suivent donc avec attention les évolutions de la flotte chinoise.

Pékin applique de plus une version qui lui est propre du droit régissant ces espaces maritimes où se chevauchent les zones économiques exclusives et contestées. Contrairement aux dispositions de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, dont la Chine est signataire, Pékin estime avoir le droit d’exercer la police sur lesdites zones qui prolongeraient son territoire. La Chine ne veut pas entendre parler d’un arbitrage international, ni des bons offices d’organismes tels que l’Asean. Elle entend régler le différend directement avec ses voisins, ce qui ouvre la porte à des manœuvres d’intimidation. Et, de fait, nombre d’incidents sont provoqués par des pêcheurs chinois s’aventurant hors de leurs eaux territoriales et appelant les garde-côte chinois à la rescousse quand ils ont maille à partir avec l’un des pays riverains.

L’escalade des budgets militaires asiatiques «augmente le risque de voir un conflit éclater dans cette région», estime Marc Finaud. Pour l’expert du Geneva Center for Securtity Policy, qui s’exprime à titre personnel, il convient toutefois de nuancer la menace que cette montée en puissance pourrait constituer à l’échelle mondiale: «Certains pays sont partis de très bas, et même la Chine, qui investit massivement, vient seulement d’inaugurer son premier porte-avions d’occasion. On est encore loin de la puissance des Etats-Unis.»

Etats-Unis qui profitent de la montée des tensions avec la Corée du nord, allié traditionnel de la Chine,  pour repositionner leur armée dans la région, au grand dam de Pékin, et y déployer des équipements clés. Cette semaine, c’est l’USS Fitzgerald, un destroyer capable d’intercepter des missiles, qui a été placé au sud-ouest de la péninsule coréenne. Le navire, qui venait de prendre part à des manœuvres militaires dans la zone, devait initialement rentrer vers son port d’attache au Japon. 

 Washington avait annoncé qu’il avait aussi envoyé, au cours du week-end dernier, sur la base américaine d’Osan, en Corée du Sud, des avions de chasse furtifs F-22 Raptor, eux aussi habituellement basés au Japon. Ils devraient participer dans les prochains jours à des exercices militaires annuels baptisés «Foal Eagle».

La risposte chinoise via la Corée du Nord ne s’est pas  fait attendre, d’abord par le blocage de la  zone industrielle de Kaesong symbole de la coopération entre les 2 Corées et pourtant importante
source de revenus et de devises pour le régime nord coréen et ensuite par le de missiles de moyenne portée de type Musudan sur la  côte est de la Corée du Nord, donnant sur la mer du Japon. Les capitales de la région ne seraient toutefois pas en capacité de déterminer la charge exacte de cet engin qui peut théoriquement atteindre une cible située à 3000 kilomètres et pourrait, sur le papier, frapper la Corée du Sud, le Japon et même l’île américaine de Guam dans l’océan Pacifique.

EN BANDE SON:

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