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Le Drapeau noir flotterait il sur la Marmite fiscale franco-suisse? Pierre condamin-gerbier : Le difficile parcours d’un vrai “repenti” ou d’un (faux) témoin?

Le Drapeau noir flotterait il sur la Marmite fiscale franco-suisse? Pierre condamin-gerbier : Le difficile parcours  d’un vrai “repenti” ou d’un (faux) témoin ?

 Quelles peuvent être les motivations du dénonciateur entendu  en France par l’Assemblée nationale?

Il s’appelle officiellement Pierre Paul André Gerbier, a 42 ans et renseigne actuellement les autorités françaises sur des pratiques d’évasion fiscale sous le nom de Pierre Condamin-Gerbier. Objet d’une grande attention en France, l’ancien collaborateur de plusieurs banques suisses a un parcours professionnel marqué par les licenciements et les échecs. Est-ce vraiment dû à un sens trop élevé de l’éthique? Et quelles sont au juste ses motivations actuelles?

La première hypothèse venant à l’esprit fait plutôt penser à une fuite en avant, dans l’espoir de s’en sortir professionnellement, d’une manière ou d’une autre,  par le haut. Quoi qu’il en soit, les démarches qu’il a entreprises ces dernières semaines pour devenir un personnage public (et dénonciateur) l’exposaient forcément à devoir s’expliquer sur sa situation professionnelle, privée, et sur son passé.        

Spécialisé dans le family office, Pierre Condamin-Gerbier n’a jamais exercé de rôle de gestionnaire dans les établissements où il est passé en Suisse. Selon les différentes versions de son curriculum vitae, son parcours professionnel a commencé en Grande-Bretagne, dans la conciergerie de luxe au service de familles fortunées. Les dates varient un peu, mais le parcours est le même dans tous les CV jusqu’en 2006.

De notables différences apparaissent ensuite. Mandarin Fortune, la société qu’il a fondée en 2002 et dirigée jusqu’en 2006 a, selon les versions, été vendue au groupe Reyl ou à la banque Bonhôte (où il a été employé entre août 2004 et juillet 2005 dans le cadre d’un contrat d’un an résilié de manière anticipée). Bonhôte n’apparaît pas dans certains CV, alors que d’autres ne mentionnent pas UBS Genève, où Pierre Condamin-Gerbier est resté moins d’une année au milieu des années 2000 avant d’être licencié.

En 2006, Pierre Condamin-Gerbier a fait l’objet d’une condamnation pour avoir utilisé une carte de crédit corporate UBS de manière non autorisée en 2005, pour des montants dépassant 40.000 francs. Sa peine a été assortie d’un sursis de trois ans. «J’ai reçu ma condamnation par la Poste, sans possibilité de me défendre et alors que les sommes en jeu portaient sur quelques centaines d’euros, a-t-il expliqué à L’Agefi. J’ai été en réalité licencié parce que UBS voulait me faire jouer un rôle trouble sur le marché français, et que j’ai refusé.»

A partir de 2006, Pierre Condamin-Gerbier prend la direction du private office du groupe Reyl, à Genève. Durant le processus d’obtention de la licence bancaire, tous les cadres de l’établissement sont priés de fournir un extrait de casier judiciaire. «La direction découvre alors sa condamnation et des dettes non négligeables, expliquent d’anciens collaborateurs l’ayant côtoyé. La direction décide dans un premier temps de l’aider, en attendant que son sursis arrive à terme, en lui donnant de quoi effacer ses dettes. Mais elle apprend quelque temps plus tard qu’il ne rembourse pas une nouvelle dette, contractée dans l’intervalle. Il est alors licencié, début 2010.» Selon des extraits des registres de l’Office des poursuites de Morges, une série de poursuites visant Pierre Gerbier a été réglée entre le 24 et le 27 avril 2009.

Après avoir, dans un premier temps, démenti catégoriquement avoir été licencié, Pierre Condamin-Gerbier a expliqué à L’Agefi avoir quitté Reyl pour un motif «fallacieux»: «Un collaborateur du Private Office (la structure de conciergerie de luxe dont il s’occupait) m’avait confié avoir une liaison avec sa secrétaire. Estimant que cela ne nuirait pas au fonctionnement du bureau, et après vérifications, je n’avais pas jugé utile d’en informer les autres dirigeants. Ils l’ont appris plus tard et invoqué une rupture de confiance à mon égard pour me licencier début 2010.»

Entre juin 2012 et février 2013, Pierre Condamin-Gerbier a travaillé pour la Banque Hentsch à Genève. Le projet de lancer un family office a finalement été abandonné, a expliqué l’établissement au quotidien Le Temps.

Pierre Condamin-Gerbier affirme ensuite avoir ouvert son propre family office et/ou travaillé en tant que consultant, toujours dans la conciergerie haut de gamme. Il a déclaré à L’Agefi «compter une dizaine de clients, dont certaines des familles les plus fortunées d’Europe».

Paul Dubrule, cofondateur du groupe hôtelier Accor, installé en Suisse de longue date, fut son client: «J’ai effectivement eu recours à Pierre Condamin-Gerbier après son départ de Reyl, explique-t-il. Mais comme il n’a jamais créé sa propre société, j’ai mis fin à notre relation d’affaires. Nous nous sommes quittés sur un léger désaccord concernant ses honoraires. Je ne me souviens pas qui devait de l’argent à qui, mais comme il n’a par la suite jamais réclamé quoi que ce soit, j’ai pensé que le cas était réglé.»

Ancien sénateur en France, Paul Dubrule décrit Pierre Condamin-Gerbier comme «une personne séduisante, sympathique, un peu beau parleur, mais qui n’a pas fourni l’infrastructure qu’il prétendait vouloir créer». Il ne fait état d’aucune malversation. Ce témoin est à notre connaissance le dernier client de Condamin-Gerbier.

Un membre de sa famille affirme que Pierre Condamin-Gerbier est en proie à des difficultés financières depuis 2010. En date du 8 mai dernier, il faisait l’objet de poursuites pour un montant total dépassant 150.000 francs, dont plus de 74.000 francs d’actes de défaut de biens (selon l’Office des poursuites de Morges). Il a expliqué à L’Agefi s’être endetté pour renflouer une entreprise appartenant à un (autre) membre de la famille.

Autre élément troublant: alors que Pierre Condamin-Gerbier se trouvait mi-juin à Paris pour témoigner devant une commission sénatoriale, Europe1 a publié sur son site web un document à en-tête du Private Office de Reyl. «Je n’ai pas transmis ce document à Europe1, dit-il, et j’ignore totalement sa provenance.» C’est peut-être vrai. Le document a été retiré suite à un communiqué de presse de la banque dénonçant une falsification.

PLUS DE  Pierre condamin-gerbier EN SUIVANT:

Les informations à la justice

Pierre Condamin-Gerbier, ex-cadre de l’établissement financier suisse Reyl et Cie, témoin dans l’enquête sur l’affaire Cahuzac, a déclaré avoir transmis à la justice française des informations concernant les personnalités ayant détenu un compte en Suisse.

«La liste et les éléments d’information dont j’ai fait état dans les médias depuis quelques semaines ont été transmis hier, dans leur grande majorité, à la justice française», a-t-il dit hier devant la commission d’enquête parlementaire sur l’affaire Cahuzac.

«En 20 ans d’expérience, j’ai été le témoin direct ou indirect d’un certain nombre de dossiers – j’aime peu la terminologie de liste car s’il s’agit de sortir une feuille A4 avec 15 noms dessus cela ne vaut que le papier sur lequel c’est imprimé», a-t-il précisé plus tard au cours de l’audition.

«Il s’agit de dossiers techniques et vu la sensibilité de certains des noms inclus, les praticiens ont fait preuve d’une volonté d’obscurité importante et donc l’écheveau pour les enquêteurs est très complexe. Il a donc fallu faire un travail qui continue de mise en relation, de consolidation, de liens de ces informations pour qu’elles soient exploitables par la justice», a déclaré M. Condamin-Gerbier.

Sébastien Ruche/ Agefi Suisse 4/7/2013

http://www.agefi.com/suisse/detail/artikel/pierre-condamin-gerbier-quelles-peuvent-etre-les-motivations-du-denonciateur-entendu-hier-en-france-par-lassemblee-nationale%3F.html

EN COMPLEMENT:  «Pourquoi nous avons engagé une procédure pénale»

[interview] FRANÇOIS REYL. Le CEO de la Banque Reyl & Cie à Genève donne des explications après l’annonce de l’arrestation de Pierre Condamin-Gerbier./L’Agefi, 15.07.2013

Vous venez d’intenter une action en justice contre Pierre Condamin-Gerbier, votre ancien collaborateur, qui a mené à son arrestation. Que lui reprochez-vous précisément?

En effet, le 17 juin dernier, nous avons déposé une plainte pénale contre Pierre Condamin-Gerbier aux motifs, entre autres, de vol, falsification de document et violation du secret professionnel et commercial.

Après toutes les inexactitudes qui ont été véhiculées dans divers médias à propos du groupe Reyl, il était temps que la vérité soit rétablie et que nous puissions mettre un terme aux allégations erronées et amalgames qui nous visent depuis plusieurs mois. Avec la publication d’un document interne falsifié et la révélation récente du nom d’un de nos clients, il aurait été irresponsable de ne pas agir et nous n’avions en réalité pas d’autre choix.

De quel document parlez-vous?

Le 14 juin, Europe 1 a publié sur son site un mémorandum interne de Reyl Private Office censé apporter la preuve qu‘un membre de la classe politique française figurait parmi nos clients. Nous avons immédiatement apporté un démenti sur ce point, à la suite duquel le faux document a été retiré du site. Nous avons matière à penser que la présentation et la falsification de ce document émanent de Pierre Condamin-Gerbier.

Selon vous, ce document ne démontrait donc pas la présence d’une personnalité politique française dans votre clientèle?

Absolument. Le document publié par Europe 1, dont l’original concernait un client qui n’est ni français ni résident en France, a été grossièrement falsifié dans le but d’en altérer le contenu et de faire croire qu’il s’agit là d’une personnalité politique française. Nous avons déposé tous les éléments de preuve de cette falsification auprès du Ministère Public de la Confédération.

Pierre Condamin-Gerbier laisse entendre depuis plusieurs mois que d’autres personnalités politiques françaises détiendraient un compte non déclaré chez Reyl. Pourquoi vous a-t-il fallu si longtemps pour réagir?

Nous nous sommes déjà exprimés publiquement à trois reprises sur ce sujet: le Groupe Reyl n’entretient aucune relation de compte, que ce soit en qualité de titulaire, d’ayant-droit économique, de fondé de procuration ou autre, avec des résidents français exerçant ou ayant exercé une charge politique en France. Nous avons l’impression qu’on ne veut pas nous entendre. Cela est d’autant plus préjudiciable pour nous que le droit suisse nous impose un devoir de réserve et de confidentialité nous interdisant d’entrer dans le détail des relations d’affaires spécifiques que pourrait avoir ou non notre établissement.

Malgré tout, certains médias allèguent que l’un de vos clients figure sur la fameuse liste des quinze présentée par Pierre Condamin-Gerbier aux juges français la semaine passée.

L’une de nos relations d’affaires figurerait en effet sur cette prétendue liste. Ayant obtenu l’accord préalable de l’intéressé, je ferai deux remarques: premièrement, il s’agit d’un entrepreneur n’ayant jamais exercé de charge politique, et deuxièmement, au meilleur de notre connaissance, ses affaires sont parfaitement en règle avec le fisc français. Cette révélation est une violation manifeste du secret professionnel dont la seule motivation semble avoir été de nous nuire.

Comment réagissez-vous aux dernières déclarations concernant les confidences de Bernard Tapie à Pierre Condamin-Gerbier?

Nous aimerions tuer dans l’œuf les sous-entendus absurdes résultant de ces allégations. Nous n’avons trouvé dans nos archives aucun rapport de visite ou note interne relative à une réunion entre Bernard Tapie et Pierre Condamin-Gerbier ou un quelconque autre de nos collaborateurs. Si cette rencontre a eu lieu, elle s’est faite en marge des activités du groupe Reyl. D’autre part, comme je viens de vous l’affirmer, notre groupe n’entretient aucune relation de compte avec des résidents français exerçant ou ayant exercé une charge politique en France. Or, Bernard Tapie a été ministre.

Quel était précisément le rôle de Pierre Condamin-Gerbier au sein du groupe Reyl?

Pierre Condamin-Gerbier a été présenté à Reyl & Cie par un cabinet de recrutement genevois, et non socialement comme il l’a prétendu. Entre mai 2006 et janvier 2010, il a dirigé Reyl Private Office, une filiale du groupe spécialisée dans l’activité de bureau privé. Les prestations proposées à l’époque se limitaient pour l’essentiel à des services de secrétariat privé, de conciergerie et de conseil patrimonial. Pierre Condamin-Gerbier n’a jamais été associé gérant de Reyl & Cie et n’a jamais eu de lien avec l’activité de gestion privée de Reyl & Cie.

Pierre Condamin-Gerbier a quitté le groupe Reyl début 2010. Quelles ont été les circonstances de son départ?

Entre 2006 et 2008, alors que l’activité de bureau privé ne faisait que démarrer, nous avons décidé de laisser du temps à Pierre Condamin-Gerbier pour asseoir les bases de la nouvelle filiale.

Ensuite, les choses sont simples et clairement documentées. Début 2009, nous avons découvert qu’il avait un casier judiciaire, ayant été condamné en 2006 à trois mois d’emprisonnement avec sursis pour abus de confiance. Nous avons appris également qu’il faisait l’objet de plusieurs poursuites pour des dettes personnelles. Nous lui avons alors repris la participation minoritaire qu’il détenait dans Reyl Private Office et nous lui avons donné une dernière chance. Nous avons attendu mars 2009 pour que la prescription sur sa condamnation soit effective et lui avons accordé une avance sur salaire pour lui permettre de rembourser ses dettes.

En décembre 2009, nous avons appris l’existence d’un compte largement débiteur auprès d’une banque étrangère au nom de Pierre Condamin-Gerbier, qui n’avait donc pas corrigé ses travers. Dès lors, nous l’avons licencié séance tenante et l’avons dispensé de présence durant son préavis.  Nous sommes indignés par les explications fantaisistes qu’il a pu donner sur les conditions de son licenciement.

Pierre Condamin-Gerbier dit qu’il a dû quitter Reyl en raison d’un conflit d’intérêts entre le groupe Reyl et Reyl Private Office.

Je viens de vous donner les raisons précises ayant conduit à son licenciement. Les conflits d’intérêts allégués par Pierre Condamin-Gerbier, comme bien d’autres de ses affirmations, ressortent du domaine de l’affabulation.

Comme quoi?

Notre propos n’est pas de nous livrer à une guerre de personnes. Nous souhaitons simplement que cessent les inventions qui nuisent à notre réputation. Et pour cela, il est nécessaire de prendre acte de certains faits. Outre la falsification d’un document interne, la révélation du nom d’un de nos clients et les multiples allégations sans fondement concernant le fonctionnement de notre groupe, il suffira de s’intéresser aux multiples versions contradictoires du curriculum vitae de Pierre Condamin-Gerbier circulant sur le marché.

Je note par ailleurs que Pierre Condamin-Gerbier a récemment affirmé sous serment devant la Commission d’enquête parlementaire que Reyl & Cie et le quotidien l’Agefi, dont nous serions le premier annonceur, avaient un administrateur en commun. Ce point, aisément vérifiable, est absolument faux. Il a donc également menti aux députés.

Quel regard portez-vous sur la croisade contre l’hypocrisie du système politique et l’évasion fiscale menée par Pierre Condamin-Gerbier?

Je ne tiens pas à me prononcer sur cette question. Je m’étonne de l’écho qu’a pu trouver un tel personnage auprès de certains médias. Mais je dois reconnaître que nous avons nous-mêmes été manipulés, tout comme de nombreux autres employeurs avant et après son passage dans notre établissement.

Fin mai, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire visant la banque Reyl pour «blanchiment de fraude fiscale». Vous en inquiétez-vous?

Nous ne souhaitons pas commenter une procédure qui n’a fait l’objet d’aucune communication officielle à notre égard. Dans le sillage de l’affaire Cahuzac, de nombreux amalgames et contre-vérités ont été véhiculés au sujet de notre groupe. Par exemple, Reyl & Cie n’a jamais été une «société fiduciaire suisse» mais bien une société financière à caractère bancaire jusqu’en 1998, un négociant en valeurs mobilières jusqu’en 2009 et enfin une banque. Ces précisions, peu captivantes pour le grand public, ont leur importance car elles signifient que Reyl & Cie a toujours été juridiquement tenu d’identifier et de documenter l’ayant-droit économique de toutes ses relations d’affaires, aussi bien déposées dans ses livres qu’auprès de banques tierces. Ainsi, les notions, abondamment reprises, de «compte maître» ou de  «compte omnibus» ne correspondent à aucune réalité qui puisse nous concerner. Leur emploi dénote une méconnaissance de la législation bancaire suisse et une certaine malveillance.

De même, nous avons déjà démenti avoir eu connaissance d’autres montants qui auraient été présentés ou déposés chez Reyl & Cie dans le cadre du dossier de M. Cahuzac. Nous ne savons rien de leur existence et, s’ils existent, ils ne nous concernent nullement.

Et qu’en est-il de votre filiale Reyl France?

Reyl France est une société de gestion de portefeuilles dont le siège social est à Paris. Elle est soumise au contrôle de l’Autorité des Marchés Financiers et emploie quinze collaborateurs. La clientèle de notre bureau parisien n’est pas concernée par cette actualité. Ce sont des clients résidant en France dont les avoirs sont officiellement déposés auprès de différentes banques dépositaires et qui ont confié la gestion de leurs avoirs à un établissement soumis à la réglementation française.

En termes d’atteinte à votre image, qu’avez-vous eu à regretter plus particulièrement?

Nous avons parfois été présentés comme ayant fondé notre développement sur le segment de la clientèle française non déclarée. La réalité est toute autre. Comme de nombreuses banques suisses, nous avons depuis longtemps décidé de diversifier notre modèle d’affaires, au-delà de la gestion de fortune traditionnelle. Nous avons créé trois nouveaux pôles d’activité – fonds de placements institutionnels, bureau privé et conseil aux entreprises – nous avons ouvert sept bureaux dans cinq pays et nous avons acquis une nouvelle clientèle d’entrepreneurs originaires de pays en forte croissance, notamment en Asie, en Russie et au Moyen-Orient.

Les retombées de l’affaire Cahuzac ont-elles eu un impact négatif sur le développement de vos affaires?

Nous avons publié il y a quelques semaines nos résultats annuels pour 2012, qui s’est avéré être un très bon millésime pour le groupe Reyl. Toutes activités confondues, notre masse sous gestion a augmenté de 61.8% pour s’établir à 7.3 milliards de francs et nos revenus se sont inscrits en hausse de 34%. La croissance de nos encours en 2012 est essentiellement liée au développement de nos activités de gestion de fonds institutionnels (+680 millions), de conseil aux entreprises (1,1 milliard), de gestion privée pour la clientèle non européenne (800 millions) et européenne via notre filiale Reyl France (115 millions).

Mais qu’en est-il du 1er semestre 2013, puisque c’est au cours de cette période que vous avez dû affronter le gros de la tempête?

Nous n’avons pas subi de fléchissement durant cette période. Nous poursuivons notre croissance sur un rythme élevé, ce qui nous a permis notamment de continuer de recruter de nouveaux collaborateurs. Ces bons résultats consacrent, selon nous, la pertinence de nos orientations stratégiques.

Interview: Sébastien Ruche/ Agefi Suisse 15/7/2013

http://agefi.com/topstories/acces-libre/reyl-porte-plainte-contre-pierre-condamin-gerbier-15072013.html

 REVUE DE PRESSE

4 réponses »

    • @André X

      Vous avez raison, mais alors la question est de savoir pourquoi il raconte des vérités mélangées à des idioties manifestes. Est il manipulé? est il mythomane? Quels intérets sert-il? Qu’ a t il obtenu en échange? etc etc

  1. héhé, là est toute la question.. qu’y gagne-t-il ???
    J’aimerais savoir pourquoi il change son nom “Public” ?
    cela sonne mieux pour les affaires ?
    Evidemment si Flamby est sur sa liste, les possibilités sont immenses 🙂

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