Souverainiste Européen : antimondialiste raisonnable, antiislamiste raisonné, anticapitaliste financier mais pas trop et antisocialiste fabien mais pas assez….Libertarien par Idéal mais Etatiste par pragmatisme ! Cours Forrest cours !
"Nous vivons une époque nietzschéenne marqué du sceau de la volonté de puissance dans un monde qui ne veut croire qu’au messianisme religieux et marxiste !"
"Le Présent éclaire notre Passé pour mieux construire notre Futur !"
"Le sexe, la drogue et le rock and roll sont au jeune fou ce que les textes, le grog et les patates chaudes sont au vieux Sage"
" Mieux vaut une fin terrifiante qu’une terreur sans fin "
"Vous ne pouvez pas donner la force au faible en affaiblissant le fort… Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche"
"Ce qui ne peut perdurer finira forcément par cesser"
"Celui qui a péché par la Dette doit périr dans la Dèche"
« L’Ultraliberalisme et le Néokeynésianisme sont les deux faces d’une même pièce : Une sorte d’immense farce tragico-comique »
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Ce qui se cache derrière la dette grecque/ Grèce. D’importantes mines d’or qui excitent les convoitises étrangères/ Rappel: La Grèce, pays de l’or noir ?
Jean-Michel Vernochet reçoit cette semaine Valérie Bugault, docteur en droit, spécialiste des questions européennes, pour un entretien sur la situation de la Grèce, à trois jours du référendum organisé par Tsipras. Que faut-il penser de la situation économique de ce pays, de sa dette publique, et des dettes de tous les pays occidentaux. Bien des idées fausses vont tomber à l’écoute de ce dialogue passionnant. Une des dernières phrases de Valérie Bugault n’est-elle pas: « Toutes les élites politiques des pays européens ont été achetées… »
Le Financial Times rapporte que “les banques grecques préparent un plan pour amputer les dépôts et ainsi éviter l’effondrement” En d’autres termes, les banques grecques pourraient envisager une solution à la Chypre, où fut imposé un vol de 47,5% des dépôts de plus de 100.000 euros des deux plus grandes banques de Chypre.
Les banques grecques préparent des plans d’urgence pour un éventuel “bail-in” des déposants.
Les plans, qui appellent à un haircut d’au moins 30 pour cent sur les dépôts au-dessus 8000 euros, se dessinent comme un scénario de plus en plus probable selon certaines sources.
Un sauvetage des banques en Grèce pourrait ressembler au plan de sauvetage décidé par Chypre en 2013, lorsque les fonds des clients ont été saisis pour consolider les banques, avec un haircut imposé sur les dépôts non assurés de plus de 100.000 €.
Il serait mis en œuvre dans le cadre d’une recapitalisation des banques grecques en accord avec les créanciers du pays – la Commission européenne, le Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne.
Le Haircut aurait lieu dans le cadre d’une restructuration globale du secteur bancaire une fois la Grèce de retour dans un programme européen de sauvetage global.
Les Dépôts grecs sont garantis jusqu’à 100.000 €, en ligne avec les directives bancaires de l’UE, mais le fonds d’assurance-dépôts du pays ne représente que 3 Md €, ce qui ne serait pas suffisant pour couvrir la demande des déposants en cas d’un effondrement d’une banque.
Après six mois de fuite INTENSIVE des capitaux, il est logique mème si injuste pour les banques grecques d’envisager d’appliquer une décote sur les petits déposants dans le cadre d’une recapitalisation. . . Il pourrait même se transformer en une taxe one-off (comme ce qu’avaient déjà connus les déposants italiens dans années 90)
Le système de spoliation des citoyens pour sauver les banques (ou les enrichir) a été expérimenté à Chypre en 2013:
Les titulaires de comptes de la plus grande banque de Chypre, la Bank of Cyprus vont perdre autour de 60% de leur épargne au-dessus de 100.000 euros, a confirmé samedi la banque centrale du pays, durcissant les conditions du sauvetage qui a évité à l’île la faillite. (Source: La Tribune)
Le chantage à la faillite ? Déjà ? Peu après la spoliation des déposants à Chypre, l’Union européenne a gravé la tactique dans le marbre:
C’est en effet un accord historique [en décembre 2013] infâme et scélérat. Il a été obtenu sous la conduite du Français « de droite » Michel Barnier ; lequel Michel Barnier est assisté de son conseiller spécial, l’ancien communiste rédacteur du Programme Commun de la Gauche, l’économiste communiste Philippe Herzog. Comme quoi il y a quand même des convergences qui ne sortent pas simplement du cerveau embrumé des commentateurs.
Cette coterie se gargarise de l’accord qui a été obtenu la nuit dernière. Pour eux, c’est un accord historique qui garantit qu’à l’avenir, les pertes des banques enregistrées au cours des mauvais jours (rainy days) ne seront plus supportées par les contribuables. Quel culot ! Comme si tous les contribuables n’avaient pas un compte en banque. Et comme si tous les gens qui ont un solde significatif sur leurs comptes n’étaient pas contribuables. En réalité, ce sont les mêmes qui paient mais avec un chapeau différent, ce sont les classes moyennes, bien évidemment. (…)
Par cette mesure de résolution des crises, se révèle au grand jour ce que nous ne cessons de proclamer depuis 2008, à savoir que le traitement de la crise consiste à protéger au maximum ceux qui se sont enrichis pendant la période de kleptocratie (= vol institutionnalisé ndlr) dominante et à faire payer ceux qui, non seulement n’en ont pas profité, mais ont été spoliés.
Ci-dessous, c’est cette loi de l’UE sur la ponction institutionnalisée des comptes bancaires, (Le M.U.R, Mécanisme Unique de Résolution) que Marine Le Pen dénonçait au Parlement européen, il y a quelques jours. La Grèce, si elle accepte les conditions de l’UE suite au référendum, sera le deuxième membre de l’UE à expérimenter le procédé, Chypre faisant partie de l’UE depuis 2004 :
Citer une personnalité politique ne signifie pas que l’auteur de l’article approuve tout ce que fait, ou a fait, ladite personnalité dans sa vie publique comme dans sa vie privée. Cela signifie seulement que l’auteur met en exergue une citation particulière qui apporte un élément notable à la compréhension du sujet.
Les sites de paiement en ligne sont bloqués en raison du contrôle des capitaux
Comme si les restrictions bancaires ne suffisaient pas. Les Grecs ne peuvent désormais plus utiliser les sites de paiement en ligne PayPal, Amazon ou iTunes. Le contrôle des capitaux – retraits maximum de 60 euros par jour – s’applique aussi aux cartes bancaires. En conséquence, les Grecs sont incapables d’utiliser leurs fonds pour financer des achats en ligne, comme le rapporte le site financier Quartz.
La nouvelle a été confirmée jeudi par un porte-parole de PayPal: «En raison du contrôle des capitaux décrété par les autorités grecques, le financement d’un portefeuille PayPal depuis un compte grec tout comme les transactions transnationales, financées par n’importe quelle carte ou compte, sont actuellement indisponibles.»
Un nouveau coup dur pour les commerçants grecs qui se voient ainsi privés d’un outil de paiement leur permettant de contourner les restrictions en vigueur dans le pays. C’est également une mauvaise nouvelle pour tous ceux qui auraient vendu des biens et services sur Internet à des Grecs. La recette sera en effet bloquée jusqu’à la levée du contrôle des capitaux qui devrait avoir lieu, en principe, demain, après le référendum sur les mesures d’austérité.
Fièvre du bitcoin
Ce coup d’arrêt aux services de paiement en ligne illustre à quel point ces plateformes restent dépendantes des banques traditionnelles qu’elles entendaient remplacer, du moins pour les activités de transfert monétaire.
Face à l’incertitude, beaucoup de Grecs se sont tournés vers le bitcoin. Le mois passé, les échanges de cette monnaie digitale ont progressé de 300% en Grèce. La plateforme allemande Bitcoin.de a enregistré cette semaine jusqu’à dix fois plus d’inscriptions en provenance de la Grèce, comme avancé par CNN. Le site polonais Bitcurex.com propose, lui, une promotion à tous les citoyens grecs: trois mois de commerce de bitcoins sans payer aucune taxe.
Une ferveur a priori surprenante puisque très peu de commerces helléniques acceptent les paiements via cette monnaie digitale. La Grèce a en effet accueilli son premier distributeur de bitcoins à la mi-juin. Niklas Nikolajsen, directeur de Bitcoin Suisse, un fournisseur de guichets automatiques bancaires pour cette monnaie virtuelle, n’est guère surpris: «On a vu les mêmes tendances lors de la crise chypriote. Lorsque vous placez votre argent dans une banque, vous n’en êtes pas réellement propriétaire. En cas de crise, il est utile de détenir un pourcentage de sa fortune en bitcoin. Il n’y aura jamais de restriction de retrait et il pourra être échangé contre n’importe quelle monnaie locale.»
Après avoir atteint des sommets en 2013, le bitcoin a subi d’innombrables corrections de sa valeur au cours des deux dernières années. Malgré cette forte volatilité, le bitcoin semble rester une monnaie intéressante pour tous ceux qui craignent un retour à une drachme promise à une forte inflation.
Grèce. D’importantes mines d’or qui excitent les convoitises étrangères
La Grèce a les ressources naturelles pour devenir le premier producteur d’or européen. Ce qui excite les convoitises de sociétés étrangères. | D.R.
Hervé HILLARD / Ouest-France 3/7/15
La Grèce a les ressources naturelles pour devenir le premier producteur d’or européen. Ce qui excite les convoitises de sociétés étrangères.
498 kilos d’or. Telle était la production annuelle en Grèce en 2011. L’an prochain, ce chiffre pourrait théoriquement dépasser les 13 tonnes – soit 26 fois plus –, plaçant ainsi le pays au premier rang des producteurs européens, devant la Finlande, actuel 40e au rang mondial.
Car le sous-sol de la Grèce est riche : le pays est déjà le premier en Europe pour la bauxite, minerai qui entre dans la fabrication de l’aluminium, et de perlite, sable siliceux utilisé en agriculture et en horticulture.
250 tonnes d’or rien qu’en Chalcidique
Dans un pays où le taux de chômage frôle les 26% – il a pratiquement triplé depuis le début de la crise économique en 2008 -, et qui aligne six années consécutives de récession économique, ces ressources naturelles sont une bonne nouvelle. Du moins en théorie.
En Grèce, le taux de chômage frôle les 26% – il a pratiquement triplé depuis le début de la crise économique en 2008. En bleu, le taux de chômage de la France. | Google
Les importantes réserves d’or présent dans le sous-sol grec – certains experts parlent de plus de 250 tonnes rien qued dans la péninsule de Chalcidique (nord) – risquent en effet de profiter à des compagnies étrangères, notamment en Thrace (extrême nord-est du pays) et en Chalcidique, justement.
Car, entre la politique clientéliste menée avant la crise, et les problèmes que connaît la Grèce depuis 2008, les mines et les sociétés pouvant les exploiter ont été délaissées ou arrêtées. Ainsi, en Chalcidique, la compagnie Goldfield European a attendu cinq ans un permis d’exploitation, bloqué pour des raisons bureaucratiques. Du coup, sa valeur en bourse s’est effondrée, la transformant en proie pour d’autres sociétés minières. Et c’est Eldorado Gold, grosse compagnie minière canadienne déjà active en Roumanie, Turquie, Chine et Brésil, qui a emporté la mise pour 2,4 milliards de dollars.
« Ce pays est resté inexploré »
« La Grèce a un potentiel minier pour devenir un pays producteur majeur, se réjouit Jeremy Wrathall, patron de la société minière australienne Glory Resources, qui, elle, a racheté des mines en Thrace. Ce pays est resté inexploré et les techniques modernes de prospection n’ont jamais encore été utilisées ici ».
Selon Glory Resources, 200 emplois directs et 600 emplois indirects pourrait être créés pour son seul projet, sans compter les recettes générées pour l’Etat grec sous forme de taxes. Quant à Eldorado Gold, son effectif actuel de 800 personnes serait porté à 1 500 personnes (le secteur minier grec emploie un peu plus de 10 000 personnes).
Les principales mines grecques se trouvent en Thrace et en Chalcidique. | Google Maps
Reste que l’extension et l’exploitation de ces mines d’or inquiètent les habitants des régions concernées. Dans la péninsule de Chalcidique, région très touristique, malgré un taux de chômage qui frise les 40 %, nombre de villages opposent une forte résistance, craignant une catastrophe sanitaire et écologique.
Selon le quotidien Die Zeit, en effet, « l’exploitation minière a apporté du travail aux gens d’ici, mais aussi des problèmes. Car les anciens exploitants n’ont eu que peu d’égards pour la nature. Les eaux industrielles ne cessaient de polluer la mer. Les entreprises utilisaient du cyanure toxique et des métaux lourds. Une gigantesque décharge constituée de résidus contaminés se dresse encore aujourd’hui dans les environs.»
Ce qui n’a pas suffi à arrêter le précédent gouvernement grec de Giorgios Papandreou, appâté par cette manne aurifère. L’ex-Premier ministre avait ainsi soutenu le projet de Skouries, une mine d’or à l’abandon située dans les environs du village de pêcheurs d’Aristoteles. Celle-ci devrait être exploitée par une filiale de la multinationale Eldorado Gold, et être agrandie de 80 à 700 mètres de diamètre.
« Des privilèges scandaleux »
Les habitants de la région qui s’opposent à la réouverture de la mine peuvent compter sur un allié de taille : Alexis Tsipras, qui, pendant la campagne présidentielle, s’est rendu plusieurs fois sur place pour soutenir les écologistes.
Dans son programme, Syriza, le parti de Tsipras, promettait de supprimer « les lois qui accordent des privilèges scandaleux à de grandes entreprises locales ou multinationales dans le domaine de l’exploitation minière ». Les ventes de plusieurs mines semblent de plus avoir été réalisée dans des conditions douteuses, celle de Skouries mouillant notamment quelques personnalités politiques.
Aujourd’hui, Syriza veut tenir ses promesses. Ainsi, selon Die Zeit, « le gouvernement a retiré depuis une série d’autorisations au projet, ou ne les a pas accordées. Mais il n’a tout de même pas totalement stoppé le projet. Pas encore. »
Cet article a été publié en février 2013 sur le site de Café Babel. Il est régulièrement mis à jour (voir la rubrique Uptodate en fin d’article)
La Grèce sortira-t-elle de son marasme grâce à l’exploitation d’énormes gisements de pétrole et de gaz enfouis en mer Ionienne et en mer Égée ? C’est la rumeur qui, de chaines télévisées en réseaux sociaux, enfle depuis quelques semaines en Grèce. Il ne se passe plus une journée sans un reportage qui explique que, d’ici 5 à 8 ans, la Grèce pourrait grâce à ses ressources en hydrocarbures devenir la clé de tous les problèmes énergétiques de l’Europe. Sur les chaines télévisées, des experts, pétrochimistes ou géologues, avancent des estimations qui font tourner la tête. 100 milliards de barils ? 170 ? Les indices sont très forts, disent les experts, pour penser que le plancher océanique grec renferme au moins autant de trésors que celui de Chypre, pays qui vient de lancer ses premiers forages après une longue phase exploratoire. Les volcans de boues qui laissent échapper du méthane sont une indication forte de gisements, or de tels volcans « il y en a beaucoup en mer Égée », soulignent ces mêmes experts devant des journalistes plutôt dubitatifs face aux chiffres avancés. Ces prédictions optimistes qui se fondent également sur plusieurs études géologiques et sismiques (1) et sur l’analyse tectonique de la zone sont-elles réalistes ? Pour en avoir le cœur net, la Grèce a commandité une mission exploratoire à la société norvégienne PGS. Un de ses navires de recherche explore depuis quelques semaines le plancher de la mer Ionienne et de la mer Égée au Sud de la Crète. Il a 90 jours pour terminer son travail (uptodate du 3/04/2013 : la mission vient de s’achever). Après quoi, les grecs disposeront d’une cartographie très détaillée des zones potentiellement riches en hydrocarbures. Et pourront alors lancer des appels d’offre auprès des compagnies de forage.
En toile de fond à ces débats qui agitent la sphère médiatique grecque, il y a bien sûr l’exemple de Chypre : ce pays a déclaré que ses ressources en hydrocarbures pourraient lui assurer au moins 150 ans de consommation énergétique. Alors, malgré la mise en garde de l’Institut Hellénique des Hydrocarbures qui en appelle à la prudence (2), la Grèce se met à rêver… Seul hic au tableau : contrairement à tous les autres pays d’Europe du sud, la Grèce n’a pas encore déclaré de façon officielle auprès des Nations Unis sa « zone économique exclusive » ou ZEE (3), autrement dit le domaine marin et sous marin sur lequel le pays a théoriquement des droits d’exploitation. C’est sur ce point – peu connu – que plusieurs experts multiplient ces dernières semaines leurs interventions à la télévision mais aussi devant des salles pleines à craquer, à Athènes et en province. En 1995, la Grèce a signé les accords de Montego Bay qui fixent aux pays les règles et la procédure à suivre pour exploiter et/ou préserver leur domaine marin au-delà des eaux territoriales (4). Mais ensuite bizarrement tout s’est arrêté : elle n’a pas déclaré officiellement ni délimiter sa ZEE. Or l’enjeu est de taille : la Grèce possède la seconde plus grande ZEE de Méditerranée après l’Italie. Soit un demi-million de km2, c’est-à-dire 3 fois la taille du pays ! Mais sans délimitation ni déclaration officielles de sa ZEE, la Grèce ne peut prétendre à exploiter ses ressources potentielles. « Elle est le seul pays de l’Europe du sud qui n’a pas déclaré sa ZEE. Chypre l’a fait en 2004 et a signé une délimitation de ZEE avec trois de ces voisins : L’Égypte, le Liban et l’État d’Israël. Du coup, ce pays a pris de l’avance dans la recherche d’hydrocarbures » fait remarquer Nikos Lygeros, conseiller stratégique en Grèce et à Chypre. La pression du voisin turc sur Athènes a sans doute freiné le processus car La Turquie a émis un casus belli, dans le cas où la Grèce en viendrait à délimiter une ZEE. Plus au sud, tous les feux sont au vert : la Lybie et l’Égypte ont un positionnement globalement positif sur la délimitation de la ZEE grecque. Certains observateurs font valoir que si la Turquie ne veut pas entendre parler de ZEE grecque, rien n’empêche la Grèce d’avancer sur ce dossier avec ses autres voisins. « Malgré les pressions turques, Chypre a délimité sa ZEE et la Turquie n’a pas bougé » observe l’un des experts. Avec l’avancée de l’étude exploratoire norvégienne, il se pourrait qu’Athènes accélère sur ce dossier dans les semaines qui viennent. Lors de ses vœux télévisés de bonne année, le premier ministre Antonis Samaras a mis au premier plan la reconnaissance de la zone économique exclusive, « AOZ » en grec. Nombre d’observateurs se demandent s’il ne s’agit pas avant tout de faire oublier la pilule amère des augmentations et privatisations en tous genres qui se préparent notamment dans le secteur de…l’énergie : « « Les plans prévoient que l’entreprise publique de gaz naturel, DEPA, privatise 65 % de ses actions pour rembourser la dette » » fait remarquer le journaliste americain F. William Engdahl. Une privatisation qui intéresse de près la Russie ce qui ne laisse pas d’inquiéter les Etats-Unis (5). Par ailleurs, le gouvernement a annoncé en décembre dernier que les tarifs de l’électricité allaient augmenter de près de 20% en 2013. S.G.
Uptodate mars 2013 :
– le PM grec A. Samaras a évoqué longuement la question de la ZEE lors de sa visite en Turquie. Il y a peu, la Grèce a déposé « une note verbale » à l’Onu pour « garantir ses droits » sur les fonds marins de la mer Égée. Lire également : http://nautisme.lefigaro.fr/breves-nautisme/divers-0/2013-03-08-17-44-47/la-grece-s-interesse-aux-zee-maritimes-9545.php
– A propos des hausses sur les factures d’électricité, un court métrage vient d’être réalisé par Docu Praxi qui décrit parfaitement la situation de nombre de grecs. C’est ici.
(3) La Zone Économique Exclusive est située au-delà de la mer territoriale et s’étend jusqu’à 200 milles marins de la ligne de base. La mer territoriale ayant une largeur de 12 milles marins, le régime juridique de la ZEE s’étend sur une largeur réelle de 188 milles marins. 99 % des ressources halieutiques se situent dans les ZEE, à moins de 200 milles marins des côtes.
Je ne pensais pas avoir ce matin une démonstration aussi éclatante de la réalité de ces deux observations.
La Grèce a visiblement dans ses eaux maritimes des gisements pétroliers et gaziers d’une importance et d’une richesse exceptionnelles.
Cette nouvelle devrait faire la une de tous les journaux et un article remarquablement détaillé a été écrit sur le sujet par F. William Engdahl en Mars 2012, journaliste américain, spécialiste des questions énergétiques et géopolitiques.
Depuis des millénaires, les richesses d’un sous sol ou des eaux territoriales d’un pays appartiennent au pays lui-même et à son peuple . Il n’y a même pas besoin de se référer à une quelconque doctrine idéologique pour le savoir et le constater ..Ces gisements seraient visiblement totalement suffisants pour permettre à la Grèce de se désendetter .
Foskolos déclare qu’ il y aurait 22 milliards de barils de pétrole au sud de la Crète; il estime les perspectives de développement en la matière à 2016-2017, et déclare que le sud de la Crète est aussi riche que l’Iran.
Les lois édictées par la Commission européenne en 2007 , concernant la libéralisation du marché de l’énergie et la possibilité de privatiser les entreprises publiques exploitant et distribuant ces ressources ont permis aux banques d’investissement américaines de s’approprier en toute impunité , en profitant d’un marché totalement déstabilisé par la soi-disant Crise des dettes souveraines Européennes , d’une partie des infrastructures européennes de transport d’énergie ..
L’Europe colonisée est en train de franchir une étape de plus , puisque la Société Noble Energy , qui n’a même pas été à l’origine des découvertes des gisements grecs (c’est l’État grec lui même qui a fait visiblement faire ces recherches) , revendique 60% de cette future production .
Selon un rapport de l’analyste politique Aristote Vassilakis publié en juillet 2011, l’objectif de Washington en poussant ainsi la Grèce et la Turquie à unir leurs forces sur le pétrole et le gaz réside dans le partage prévu des revenus de ces exploitations. Selon son rapport, Washington propose que la Grèce obtienne 20 % du chiffre d’affaires, la Turquie 20 % et la société états-unienne Noble Energy, société qui a déjà assuré le forage dans les eaux israéliennes et au large des cotés grecques, obtiendrait la part du lion, c’est à dire 60 % [12].
Bill, l’époux de la secrétaire d’État Hillary, est lobbyiste à Washington pour le compte de Noble Energy. [13]
Je crois qu’il n’est pas nécessaire d’ajouter beaucoup de commentaires à cet invraisemblable escroquerie dont le peuple Grec risque de se retrouver une fois de plus la victime ..sachant que récemment , l’Allemagne , par la voix du PDG de la Deutsche Bank demandait l’accélération des privatisations de services publics Européens .
L’omerta médiatique ne devient rien d’autre qu’une complicité active de crimes insensés . Je ne sais plus qui parlait de génocide financier concernant la Grèce ou l’Europe .. mais on peut désormais ajouter le terme de colonisation et d’occupation , favorisée par nos médias et bien sûr par les membres de la commission Européenne . L’allemagne avait d’ailleurs prévu un plan de relance pour la Grèce, incluant des zones franches favorisant les investissements étrangers avec une dérégulation totale du marché de l’emploi Grec.. : nouveaux camps de travail européens ?
Si cette information avait été un minimum relayée par les médias , les taux d’emprunt de l’Etat Grec seraient sans doute au même niveau que ceux de la France et de l’allemagne . Les intérêts financiers prélevés sur les grecs , comme les plans d’austérité , ne sont donc que les conséquences d’une immense escroquerie , à laquelle les médias ont participé par leur silence .
La Grèce est le pays le plus riche de toute l’Europe !!! Ses taux d’emprunt d’état devraient être inférieurs à ceux de l’Allemagne !!!!
La prochaine étape : ce sera une taxe perçue par les entreprises américaines sur l’air qu’on respire ?? La taxe carbone étant déjà dans leurs mains comme le montre les acteurs financiers du Carbone Disclosure Project .. qui sont :
HSBC, JPMorgan Chase, Bank of America, Merrill Lynch, Goldman Sachs, American International Group, and State Street Corp.
Ne vous demandez d’ailleurs pas qui a intérêt à la nouvelle campagne de désinformation sur la pollution des diesels .
Trop c’est trop .. et je pense qu’il n’est pas besoin de beaucoup de mots pour montrer que la seule priorité est de mettre fin à cette colonisation et à ce hold up inadmissible , qui se fait de plus avec la complicité de ceux qui sont supposés servir les intérêts des européens .. Je n’appellerais pas mon billet l’Europe des Vendus , mais je pense que ce titre serait tout à fait pertinent .
Une information était sortie le 13 Janvier 2012 sur ces découvertes … AUCUN MEDIA n’a trouvé jugé utile de la relayer alors qu’elle était d’une importance capitale . Ou sont les appels d’offre ??
Modification effectuée le 24 JUIN : l’horizon se dégage pour savoir qui fait quoi :
From the local energy market, however, interest has been shown by Hellenic Petroleum, which, according to a previous statement by CEO Yiannis Costopoulos, will be participating in the tender either independently or with a partner. The group is apparently already in search of a partner as, according to sources, it extended an invitation to potential investors for the exploration and production of hydrocarbons at a recent presentation in London.
The Latsis Group, which owns a majority stake in Hellenic Petroleum, appears to be moving in this direction too, following its withdrawal from the natural gas market.
Its interest in the reserves found in Katakolo, western Greece, has also been made public by Energean Oil & Gas, which is currently developing the Prinos oil field in the northern Aegean.
Last but not least, Greek construction firm J&P Avax has apparently held exploratory talks for participating in the conceded areas of Ioannina, Katakolo and the Gulf of Patra, while it also seems that the hydrocarbon market has left Motor Oil, which is active in North Africa, unmoved so far.
Il semble utile de préciser à ce stade que Latsis entretien des relations très étroites avec Barroso , ce qui peut éclairer les décisions de la Commission Européenne .. et je ne peux que recommander la lecture du fabuleux Billet de Vivre est un villagesur ce sujet précis :
Ils ont aussi – et surtout – découvert que les entreprises de Spiro Latsis avaient eu au moins à six reprises, depuis 1999, les honneurs de la Commission européenne dans ses avis ou décisions. Ainsi, de 1999 à 2004, la banque du groupe grec, EFG Eurobank, a été choisie par la Commission pour faire transiter l’argent des financements européens en Grèce. De même, l’exécutif européen a autorisé plusieurs rapprochements entre le groupe Latsis et des banques ou entreprises grecques. (…) Enfin, pour tout arranger, Barroso, une fois installé à la tête de l’exécutif européen, a nommé conseiller spécial à la Commission un certain Dusan Sidjanski, également patron du Centre européen de la culture [le CEC fondé par Denis de Rougemont], un machin largement financé par… le groupe Latsis. »
Alors Oui :
J’accuse nos technocrates de brader les intérêts des Européens
J’accuse les politiques élus de leur faciliter la tâche
j’accuse nos médias , par leur silence indigne, de participer activement à ce dépeçage .
Et je ne dirais pas : Bon appétit Messieurs .. !!!! MAIS plutôt , l’heure est venue de rentrer en Résistance .
P.S. n’oubliez pas de recommander ce billet pour qu’il ait la plus large diffusion possible . Merci
A reblogué ceci sur Le blog de Liliane Held-Khawamet a ajouté:
A l’heure où la monnaie fabriquée par les banques ne vaut plus rien, seules les ressources naturelles auront toujours plus de poids à l’avenir. Spécialement l’or.
Or, la Grèce regorge d’or!. Grâce la compilation de données dans cet article, on a une idée plus claire des ressources cachées de ce pays décrit à l’envi comme pauvre et en faillite. Rien n’est plus faux. La mise sous tutelle et la privatisation de ce pays ne peuvent qu’asseoir encore plus le pouvoir de la haute finance! LHK
"Homo Homini Lupus" : Parce que Hobbes est un killer et Rousseau un doux rèveur....
Nouveau blog , nouvelle année, nouveau cycle ,nouvelle action…croix de bois, croix de fer, si nous mentons, nous allons en enfer...le regard est hagard mais l’écriture aussi…courte et acérée et souvent trop alambiquée, pressée par le temps, empressée d’embrasser l’actualité économique et financière…orthographe approximative….pensée sms pour une mise en lumière, un simple coup de projecteur sur un théâtre d’ombres financières témoins de nos passions et de nos désirs les plus obscurs…magnéto Serge et bienvenue donc à bord du radeau médusé: Capitaine "Devil"Virtual Lupus est à la barre du 1er site garanti 100% porno financier...parce qu'ici si on ne vous cache rien, on ne vous dit parfois, pas grand chose non plus....enfin en apparence....seulement en apparence...
le blog a lupus...un regard hagard sur l'écocomics et ses finances....
« Depuis que le Président Nixon a rompu le lien final entre le dollar et l’or, aucune monnaie majeure pour la première fois dans l’histoire n’a de connexion avec une commodity ». Milton Friedman, 1991.
« Il n’y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de détruire les bases de la société que de débaucher la monnaie ». John Maynard Keynes,1920.
« Le papier monnaie sans ancrage s’est régulièrement avéré une malédiction pour le pays qui l’a employé ». Irving Fisher, 1921.
« Il y a de bonnes raisons de croire que la nature de la monnaie n’est pas vraiment comprise ». John Law, 1720.
« Nous pensons que si vous sapez les bases de la monnaie, vous sapez aussi les bases de l’économie. La difficulté est de définir quelle est la part de la structure de liquidités qui correspond à de la vraie monnaie » ; « la monnaie, je ne sais plus très bien ce que c’est ». Alan Greenspan, 2000.
« La liquidité, l’abondance monétaire, c’est quand on croit que l’on va vendre plus cher que l’on a acheté ». D. Kohn, 2003.
The Wolf international corporation edition est heureux de vous présentez ses bruits, cris et hurlements à l’oreille des Loups
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A reblogué ceci sur Le blog de Liliane Held-Khawamet a ajouté:
A l’heure où la monnaie fabriquée par les banques ne vaut plus rien, seules les ressources naturelles auront toujours plus de poids à l’avenir. Spécialement l’or.
Or, la Grèce regorge d’or!. Grâce la compilation de données dans cet article, on a une idée plus claire des ressources cachées de ce pays décrit à l’envi comme pauvre et en faillite. Rien n’est plus faux. La mise sous tutelle et la privatisation de ce pays ne peuvent qu’asseoir encore plus le pouvoir de la haute finance! LHK