Le 13 Août, le tribunal administratif de Nice, France, a validé la décision du maire de Cannes d’interdire le port de vêtements religieux sur les plages de Cannes. Par « vêtements religieux », le juge pointait clairement du doigt le burkini, un maillot de bain qui couvre le corps des femmes musulmanes des cheveux aux orteils. Les débats liés au burkini en France ne sont que la plus récente des polémiques liées au « textile musulman ». Le voile à l’école, le voile dans la rue, la burqa, le burkini sont le versant « soft » d’un djihad culturel mené avec ténacité depuis trente ans. Quand le « hard » djihad assassine les journalistes de Charlie Hebdo (janvier 2015), des juifs dans un Hypercacher (janvier 2015), des jeunes au Bataclan, deux policiers à Magnanville, (Juin 2016); une foule festive à Nice le soir du 14 juillet, ou un prêtre dans son église de Saint-Étienne-du-Rouvray, le djihad « soft » lui, entreprend de saper de l’intérieur les fondements républicains de la société. Le djihad « soft » ne tue pas, mais son but est le même : imposer l’islam en France en imposant aux femmes musulmanes d’abord, puis aux autres ensuite, le symbole de leur servitude. En imposant le voile – et ses variantes : burqas, burkinis…- dans les écoles, les universités, les hôpitaux, les entreprises, les rues, les plages, les piscines et les transports en commun, les islamistes s’en prennent à la liberté des femmes, au principe d’égalité entre les sexes, à la neutralité de l’espace public, et à cette forme particulière d’existence citoyenne qui porte le nom de laïcité.
Nul ne peut comprendre ce qu’est la laïcité sans un petit retour historique. « La laïcité est essentielle si l’on veut que le « peuple » soit défini sur une base politique » écritl’historien, Jacques Sapir.
L’islamisme entend abolir cette distinction entre sphère privée et sphère publique. Le combat pour la laïcité consiste à la préserver et à la renforcer. Le problème est politiqueLes hommes et femmes politiques ne pensent pas qu’ils ont été élus pour défendre le people ou la nation mais pour imposer l’idéologie des « droits de l’homme » à la société. Le Premier ministre français Manuel Valls, par exemple, a déclaré dans une interview accordée le 29 juillet au journal Le Monde :
Seul, le philosophe français, Yves Michaud, a osé faire remarquer que l’Etat de droit est là pour protéger les citoyens contre l’arbitraire de l’État. Quand des Français islamistes attaquent les fondements de la société, l’Etat de droit ne protège que les agresseurs. La même remarque s’applique au président François Hollande. Après l’assassinat du Père Jacques Hamel à Saint-Étienne-du-Rouvray par deux islamistes en juillet 2016, il a déclaré : «Nous devons mener cette guerre par tous les moyens, dans le respect du droit ». Elisabeth Levy, directrice de Causeur, a alors réagi :
Cette réaffirmation permanente des droits des assassins est la conséquence de l’idéologie des droits de l’homme qui s’est imposée aujourd’hui, à tous les pays européens. En Suède :
En Allemagne : la chancelière Angela Merkel a déclaré dans une conférence de presse fin juillet 2016, que sa mission n’était pas de défendre les Allemands et l’identité allemande, mais « de remplir les obligations humanitaires de l’Allemagne [envers les migrants] ». Elle a même ajouté qu’il s’agissait là « d’une tâche historique …d’un test historique de l’époque de la mondialisation ». Les droits de l’homme, une nouvelle religionLe mouvement des droits de l’homme ou des droits humains est né en 1948 avec le Déclaration universelle des droits de l’homme, lancée par Eleanor Roosevelt. Depuis 70 ans, neuf traités fondamentaux relatifs aux droits de l’homme ont été écrits et ratifiés par la grande majorité des pays. Le site web des Nations Unies montre que l ‘ « idéologie des droits de l’homme » a proliféré dans tous les domaines de la vie individuelle et collective. Ces « droits » vont du « logement convenable » aux « jeunes » en passant par la « nourriture », « la liberté de religion et de conviction », le « VIH / SIDA », « les « mercenaires », la « migration », la « pauvreté » …. Pas moins de 42 catégories de droits humains sont aujourd’hui déterminés, chacun d’eux se subdivisant en deux ou trois sous -catégories. Pour quel résultat ? Plus de 140 pays (sur 193 pays qui appartiennent à l’ONU) pratiquent la torture. Le nombre des régimes autoritaires a augmenté : « 105 pays ont vu un net recul en termes de liberté, et seulement 61 ont connu une nette amélioration » rapporte l’ONG Freedom House, en 2016. Les femmes restent une classe subordonnée dans presque tous les pays. Les enfants continuent de travailler dans les mines et les usines dans de nombreux pays. Eric Posner, professeur à la faculté de droit de l’université de Chicago a écrit :
Ce qui est perturbant n’est pas que la « religion » de l’« anti-discrimination» soit devenue une farce. Ce qui est inquiétant est qu’elle soit utilisée comme un cheval de Troie par les islamistes et d’autres afin de démanteler la laïcité, la liberté d’expression et la liberté de religion dans les pays européens. Les droits de l’homme et les politiques anti-discrimination placent les nations, et les États censés défendre ces nations, dans une situation d’incapacité – et qui sait de refus ? – face à l’islamisme qui a entrepris de les démanteler. Les droits de l’homme, au service des Frères musulmansJean-Louis Harouel, professeur de l’histoire du droit à l’Université -Panthéon-Assas Paris, a récemment publié un livre intitulé Les Droits de l’homme contre le Peuple (Droits Humains contre le peuple). Dans un entretien au journal Le Figaro, il explique :
Les droits de l’homme, « religion » de la lutte contre les discriminations, ont conféré une position confortable à l’Islamisme et aux islamistes pour déclarer la guerre à la France et aux autres pays européens. Quelques crimes qu’ils commettent, ils se positionnent en victimes d’un pseudo racisme ambiant. Ainsi, juste après les attentats terroristes du 13 novembre 2015 où plus de 130 personnes ont été assassinées par des islamistes au, Tariq Ramadan, tête de pont des Frères Musulmans en Europe, a tweeté :
Non seulement Ramadan ne témoignait aucun respect envers les victimes des attentats, mais se positionnait en tant que musulman, comme seule et unique victime de l’état d’urgence instauré par François Hollande, une victime automatique du « racisme » et de « l’islamophobie ». Un autre exemple montre que ce type de raisonnement est devenu un quasi réflexe des islamistes : juste après la terrible attaque terroriste de Nice le soir du 14 juillet (84 personnes écrasées par un camion), Abdelkader Sadouni, imam de Nice, a déclaré au quotidien italien Il Giornale: « la laïcité à la française est la seule et unique responsable de cette attaque terroriste ». Elites Globalisées contre le PeupleLa question est maintenant la suivante : nos leaders politiques vont-ils se décider à se saisir des « vrais problèmes » qui affectent les « vrais gens » ? Sont-ils assez motivés pour jeter par-dessus bord l’idéologie des droits de l’homme, enrayer l’invasion de l’espace public par le signe religieux islamiste, et combattre les armes à la main les récalcitrants ? Mais ils ne semblent même pas comprendre la nature ni l’étendue du problème. Ce que Peggy Noonan, du Wall Street Journal, écrit à propos de la chancelière allemande Angela Merkel peut s’appliquer à tous les dirigeants européens, hormis quelques fondamentalistes chrétiens d’Europe centrale :
La lutte contre l’islamisme pourrait bien devoir commencer par une lutte contre ces castes qui nous gouvernent.
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Qu’elle naïveté comme si les droits de l’homme était tombé des tables de Moïse dans l’ombre nous savons tous qui se cache, les grands groupes financiers et industriels mondialisé et depuis belle lurette.
Se référer au fable de Monsieur de la Fontaine en particulier « Le Loup et l’agneau » car depuis que l’homme a conquis pour posséder il y a toujours eu des loups et des agneaux ….