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Le Retour du LUPUS : Les NEWS de Marché du Lundi 15 Avril 2024

Le Retour du LUPUS : Les NEWS de Marché du Lundi 15 Avril 2024

Le SPX, comme tous les indices boursiers, connait généralement des hauts et des bas. Or en 2024 il n’a pas connu de réel bas, tout en défiant les pronostics et gagnant 10% depuis le premier janvier, après un cru 2023 exceptionnel rappelons-le. Au-delà du fait que tout un chacun dans le marché semble avoir oublié que les indices peuvent aussi aller dans le rouge et que porter un gilet sur une telle vague relève du bon sens terrien, il est important de prendre conscience de ce phénomène. Le cocktail de bénéfices de sociétés en amélioration, d’optimisme général dû à l’IA et de l’espoir d’un début de cycle de baisses de taux prochain par la Fed, a atomisé les ours comme presque jamais. Rendez-vous compte, la dernière fois que le marché n’a rien rendu ou presque c’était en 1995, le SPX avait réalisé une baisse maximale de 3%. Cette année on est à moins de 2%. Historiquement, les rendements élevés du premier trimestre sont généralement un signe d’optimisme pour les actions américaines et tendent à entraîner de nouvelles hausses à la fin de l’année. Depuis 1950, il y a eu 11 occasions où le où le SPX a progressé d’au moins 10% au cours du premier trimestre. Le reste de l’année, l’indice a progressé 10 fois sur 11, avec un gain moyen de 11%, la seule exception se produisant en 1987, quelque chose a dû se produire cette année-là pour sûr.
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Les semi-conducteurs restent une branche d’activité que nous scrutons avec beaucoup d’attention. Les composants de semi-conducteurs sont indispensables à la poursuite des développements en cours dans l’intelligence artificielle (IA), car ce sont les infrastructures sur lesquelles il est possible de construire des hyperscalers et des centres de données. On assiste dans ce domaine à une course très intense entre les Etats-Unis et la Chine, dans un contexte géopolitique relativement tendu. Les Etats-Unis n’entendent pas laisser ce secteur aux mains d’entreprises asiatiques. On le voit par exemple au fait que l’entreprise taïwanaise TSMC a installé de nouveaux sites de fabrication sur sol américain. De même, l’entreprise néerlandaise ASML connaît aujourd’hui une forte croissance, y compris avec des entreprises américaines. Il y a une véritable course technologique autour du secteur des semi-conducteurs et un certain nombre d’entreprises européennes vont aussi pouvoir bénéficier de cette dynamique.
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INVESTIR À HAUTEUR DE 1% DANS LES CRYPTOMONNAIES CONSTITUE UNE ALLOCATION NEUTRE

En raison du caractère récent des cryptomonnaies en tant que catégorie d’actifs, et de la relative méconnaissance qui persiste chez de nombreux investisseurs, il pourrait être tentant de penser qu’une position neutre signifie un investissement de 0%, et que tout montant supérieur est considéré comme une surpondération. Or, ce n’est pas le cas.

Une bonne évaluation du positionnement neutre d’un actif dans un portefeuille multi-actifs consiste à examiner le portefeuille de marché, c’est-à-dire le portefeuille qui simule la totalité de tous les actifs liquides accessibles aux investisseurs. L’illustration 1 présente le portefeuille de marché actuel. 

La capitalisation boursière totale des actifs liquides s’élève à environ 191’000 milliards de dollars. Avec une valeur de marché de près de 2000 milliards de dollars, les cryptomonnaies représentent environ 1% de ce total, soit une part similaire à celle des obligations à haut rendement, des obligations indexées à l’inflation ou des petites capitalisations des marchés émergents.

Illustration 1: Le portefeuille de marché actuel

Autrement dit, actuellement, la position neutre d’un gestionnaire multi-actifs consiste à investir 1% de ses actifs dans le Bitcoin et les cryptomonnaies. En l’absence d’une thèse d’investissement convaincante indiquant la possible disparition de l’univers des cryptomonnaies, une allocation de 1% apparaît comme un choix rationnel pour les investisseurs. Il s’agit d’une position sûre, qui permet de bénéficier de la croissance continue de l’univers des cryptomonnaies dans des scénarios favorables, tout en plafonnant les pertes (à 1%) dans le cas inverse. 
Le fait de ne pas investir dans les cryptomonnaies équivaut à prendre un risque asymétrique négatif à l’encontre de cet univers
En choisissant de ne pas investir dans les actifs numériques, les investisseurs prennent délibérément une position active à l’encontre de cette catégorie. Il leur faut une thèse d’investissement solide et claire pour étayer cette position sous-pondérée.

Une position courte constitue un investissement asymétrique dans lequel l’asymétrie joue en défaveur de l’investisseur. Le risque à la hausse est limité à 100%, tandis que le risque à la baisse est potentiellement illimité. Ainsi, le risque pour un gestionnaire de portefeuille de sous-pondérer un actif est nettement plus important que de surpondérer un actif, dans la mesure où l’asymétrie fonctionne en faveur de l’investisseur en position longue. C’est la raison pour laquelle les investisseurs estiment généralement que la conviction et la justification d’une position sous-pondérée doivent être plus solides que pour une position surpondérée.

Avec des actifs aussi volatils que les cryptomonnaies, il est encore plus important d’en tenir compte. Au cours de neuf des douze dernières années, le Bitcoin a été l’actif le plus performant. En outre, sur six de ces neuf années, les rendements étaient supérieurs à 100%. Ainsi, l’asymétrie aurait été clairement positive pour un investisseur en surpondération et nettement négative pour un investisseur en sous-pondération. Ces rendements exceptionnels ne relèvent pas seulement du passé. Le Bitcoin a enregistré un rendement de 157% l’an dernier.

CONCLUSION

Les cryptomonnaies présentent des caractéristiques qui suggèrent clairement qu’elles peuvent apporter de la valeur à un portefeuille multi-actifs. Compte tenu de leur potentiel de croissance, de leurs atouts en matière de diversification et de la facilité avec laquelle il est possible d’investir dans ces actifs via des instruments d’investissement réglementés, il est de plus en plus difficile pour les investisseurs de les ignorer. Avec un engagement de 1%, les investisseurs adoptent une position neutre à l’égard de cet univers, ils sont ainsi prêts à bénéficier d’une hausse potentielle tout en limitant le risque à la baisse à seulement un pour cent. 

Actifs utilisés

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Les pires opérations financières qui me viennent à l’esprit ces dernières années concernant des sociétés cotées, du genre de celles dont le responsable est enfermé et enchaîné dans les caves du siège social depuis que le deal a été finalisé. J’avoue que mon grand âge ne favorise pas les exercices de mémoire, mais je me suis amusé à en lister quelques-unes. 

    • Le Prix du timing désastreux revient à Bayer pour son rachat de Monsanto. Alors, certes, le groupe allemand a éliminé un concurrent, mais à quel prix ?
    • Le Prix de la fausse bonne idée m’a été soufflé par Bloomberg et n’est pas à proprement parler une acquisition, mais plutôt un contrat-cadre : c’est le projet « Tout-Tesla » de Hertzqui s’est transformé en chemin de croix.
    • Le Prix il fallait le faire mais ça pique revient au rachat de Bombardier Transport par Alstom. Barré par l’UE pour se rapprocher de la division ferroviaire de Siemens, Alstom s’était rabattu sur le Canadien. Le mariage est douloureux, mais il était sans doute nécessaire pour renforcer la position du groupe face à la concurrence chinoise.
    • Le Prix marions deux éclopés revient à AMS-Osram, là aussi séduisant sur le papier, mais qui s’est avéré être un fiasco.
    • Le Prix ça aurait dû nous mettre la puce à l’oreille revient à Atos avec le rachat de Syntel aux Etats-Unis. Cette opération compliquée, qui devait permettre au groupe de rattraper son retard dans l’externalisation des équipes en Inde, a coïncidé avec le début de la déchéance boursière du groupe.
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Les hedge funds américains achèteraient de l’or pour se protéger contre le risque d’une explosion des déficits publics, notamment aux États-Unis. Pour financer sa dette, Washington a besoin de taux bas, voire négatifs, dépréciant de facto la valeur du dollar. Les grands investisseurs, comme les hedge funds, achèteraient de l’or pour se protéger de cette dépréciation monétaire.

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Eli Lilly lance la construction d’une usine en Allemagne pour augmenter la production de médicaments amaigrissants.

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Jamais les 10 valeurs les plus importantes de l’indice boursier mondial, le MSCI All Country World, n’ont représenté une telle part de l’indice : 19.5%
 
C’était moins de 9% en 2016.
Une hyperconcentration expliquée par la puissance de la gestion passive et des algorithmes en bourse mais une hyperconcentration qui peut s’expliquer aussi par une économie où les leaders de chaque secteur raflent la mise.
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Vendredi, Washington et Londres ont interdit aux bourses de métaux d’accepter de l’aluminium, du cuivre et du nickel produits par la Russie, tout en interdisant l’importation de ces métaux aux Etats-Unis et au Royaume-Uni. Une décision qui a fait bondir les cours, en particulier ceux de l’aluminium (+5% ce matin). C’est ce qui a permis à la bourse de Londres de reprendre 1% vendredi quand la plupart des autres places perdaient pas mal de terrain. Le FTSE 100 comprend 23% de valeurs liées au pétrole et aux mines, bien plus que la majorité des autres grands indices. CQFD. Pour fixer les choses (merci aux économistes d’ING qui ont résumé la situation), aucun métal russe produit à partir du 13 avril ne pourra être livré au LME (Londres) ou au CME (Chicago), les deux plus gros marchés de matière première du monde. La Russie représente environ 6% de la production mondiale de nickel, 5% de l’aluminium et 4% du cuivre (on se croirait dans Richesses du Monde), mais les métaux russes sont prépondérants dans les stocks du LME : ils représentaient 36% du nickel dans les entrepôts, 62% du cuivre et 91% de l’aluminium. Ces stocks pourront toutefois être écoulés.

Le géant russe de l’aluminium Rusal a indiqué lundi dans un communiqué prendre «note des actions sur les métaux russes récemment introduites par les gouvernements américain et britannique».

Elle n’auront «pas de conséquences (sur sa) capacité d’approvisionnement puisque les solutions logistiques de livraison (…) l’accès au système bancaire, la production globale et les systèmes de qualité ne sont pas affectés», a-t-il cependant argué.

Rusal dit par ailleurs toujours constater «une forte demande pour le métal russe».

Les métaux sont le principal produit d’exportation de Moscou après l’énergie, même si leur valeur a diminué depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avait détaillé le gouvernement britannique dans un communiqué distinct vendredi.

Ces exportations représentaient 25 milliards de dollars en 2022 avant de tomber à 15 milliards de dollars en 2023 «en raison des efforts du G7 et de ses alliés pour restreindre le marché», était-il précisé.

«On s’attend à ce qu’après les nouvelles sanctions, les exportations d’aluminium de la Russie vers la Chine augmentent», expliquent les courtiers de Marex.

Les trains de sanctions occidentales contre Moscou visent la manne financière de la Russie, essentielle pour financer son offensive militaire en Ukraine. Le pays a réorienté ses exportations vers ses partenaires économiques asiatiques, comme par exemple l’Inde et la Chine pour son pétrole.

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5% C’est la barre symbolique que vient de franchir l’euthanasie comme cause de décès aux Pays-Bas en 2023. Selon le Netherlands Times, 9.068 décès par euthanasie ont été recensés aux Pays-Bas en 2023, contre 8.720 l’année précédente, soit une augmentation de 4 % en un an. En outre, le rapport souligne une augmentation de 20 % des cas d’euthanasie pour des raisons psychologiques. Parmi les personnes qui ont eu recours à l’euthanasie en 2023, 9,6 % d’entre elles étaient âgées de 60 ans ou plus. Alors que le centre a reçu 322 demandes d’euthanasie de personnes âgées de 18 à 30 ans, soit une hausse de 50 % par rapport à 2022, au total 40 demandes ont été validées pour des personnes de cette tranche d’âge. On constate que partout où l’euthanasie a été introduite dans le monde, elle croît d’année en année et les possibilités s’étendent, aux enfants de tout âge comme en Belgique, et aux malades psychiatriques.
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Les actions du groupe de médias de Trump s’écroulent en bourse

Les titres de TMTG, qui chapeaute le réseau social Truth Social, plongent de 15,91% à 27,41 dollars, alors que débute le procès à New York contre Donald Trump pour paiements dissimulés.

Les actions de la société de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), se sont écroulées lundi à Wall Street alors que l’ex-président des Etats-Unis et candidat à la Maison Blanche est traduit en justice à New York.

Les actions de TMTG, qui chapeaute le réseau social Truth Social perdaient 15,91% à 27,41 dollars vers 14H40 GMT, alors que débute, à New York, un procès contre Donald Trump pour paiements dissimulés.

La valorisation de DJT, le symbole du groupe à Wall Street, qui avait atteint près de 11 milliards de dollars à son premier jour de cotation le 26 mars dernier, a fondu de près des deux tiers depuis.

Lundi matin, la capitalisation boursière de TMTG, qui chapeaute le réseau social Truth Social, s’inscrivait à 3,7 milliards de dollars.

Cette nouvelle chute spectaculaire du titre intervient alors que s’est ouvert lundi, à New York, le premier procès pénal contre Donald Trump. Au tribunal, le candidat présidentiel républicain, a dénoncé une «attaque» contre l’Amérique.

Il est jugé pour une affaire de paiements destinés à acheter, via des fonds de campagne, le silence de l’ancienne star du X Stormy Daniels en 2016, à quelques jours des élections présidentielles.

La société TMTG, qui s’est introduite en Bourse via une fusion avec un véhicule coté de type SPAC, a, par ailleurs, soumis lundi aux autorités boursières de la SEC des documents d’enregistrement de nouveaux titres.

Mais il s’agit de la conversion d’options d’achats (warrants) qui n’apporteront pas de nouveaux financements immédiats à TMTG, selon un avis de la société.

L’ancien président est le principal actionnaire de la société, détenant presque 60% des actions.

Selon les statuts de la société déposés à la SEC, TMTG «aspire à construire une puissance médiatique et technologique capable de rivaliser avec le consortium médiatique libéral».

«TMTG a été fondée pour lutter contre les grandes entreprises technologiques» poursuit le texte qui cite «Meta, X, Alphabet, Netflix, Amazon et autres».

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Outre-Atlantique, l’IPO spectaculaire du réseau social américain Reddit a le plus retenu l’attention à la fin du dernier trimestre. Le 21 mars, l’action de Reddit a clôturé sa première séance à un cours de près de 50 dollars, en hausse de près 50% par rapport au prix d’émission de 34 dollars par action. L’opération a rapporté près de 750 millions de dollars à la société. Portée par la promesse de pouvoir mettre à profit les nouvelles possibilités offertes par l’intelligence artificielle (IA) dans son modèle d’affaires, cette opération n’a pas non plus manqué de faire ressurgir des craintes quant à l’émergence d’une bulle spéculative sur différentes valeurs technologiques dont les activités sont plus ou moins associées aux développements de l’IA. Après avoir grimpé à plus de 65 dollars fin mars, l’action de Reddit a toutefois déjà reperdu une bonne partie de sa valeur, évoluant à un peu plus de 43 dollars vendredi. 
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L’argent est sorti d’une longue période de stabilité. L’once a gagné 13% en un mois, soit davantage que l’once d’or (7%).

L’offre d’argent est en effet utilisée à 54% à des fins industrielles, par exemple pour les installations photovoltaïques, en Chine et aux Etats-Unis. L’or répond plutôt à des besoins d’investissement financier et de protection contre divers risques tels que l’inflation. Le métal jaune profite d’une forte demande des pays d’Asie dans le cadre d’un processus de dé-dollarisation du système monétaire. 

L’argent est sorti d’un profond sommeil sous l’effet aussi bien d’une demande accrue des investisseurs que de l’industrie. 

Le rapport entre l’or et l’argent est très élevé en ce moment puisqu’il s’élève à 1/85. L’investisseur reçoit 85 onces d’argent pour une once d’or. Historiquement, après un niveau aussi élevé, le cours de l’argent devrait progressivement s’apprécier. Le ratio atteignait 1/15 il y a un siècle. Ce dernier niveau est considéré comme le rapport «naturel» par les professionnels. Le ratio de 1/85 a «mis le feu aux poudres» et poussé l’argent à la hausse.

Je comparerais la hausse actuelle de l’argent à l’image d’un ballon gonflable que le baigneur plonge profondément sous l’eau avant de le lâcher. Le ballon explose littéralement au-dessus de la surface de l’eau. La tendance devrait se poursuivre en raison d’un excès de demande par rapport à l’offre. La demande d’argent s’est limitée à 1,2 milliard d’onces depuis 3 ans alors que l’offre est restée inférieure à 1 milliard d’onces. Ce déficit suscite naturellement les convoitises. Les investisseurs craignent de rater le train de la hausse (FOMO: Fear Of Missing Out).

La plus grande partie de la demande d’argent est industrielle, devant celle des marchés financiers, mais les deux composantes sont en hausse. Depuis le début de l’année, la demande d’ETF en argent s’est accrue de 570 tonnes, après des années de stagnation, alors qu’elle a diminué sur l’or. La bijouterie se place au 3e rang des besoins d’argent. 

Le Mexique, devant la Chine et le Pérou sont les pays qui produisent le plus d’argent. Les plus grands producteurs d’argent au monde sont Industrias Penoles, Polymetal International et Fresnillo.

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ETF : le VanEck Defense, dans l’air du temps

 
La société new-yorkaise a lancé son VanEck Defense UCITS ETF à la fin du mois de mars 2023. L’ETF a gagné 44% sur un an et environ 23% sur les six derniers mois. La guerre en Ukraine et le conflit entre Israël et le Hamas, qui implique l’Iran, ont conduit de nombreux gouvernements à accroître les dépenses militaires.

En avril, le ministre britannique des affaires étrangères, David Cameron, a demandé aux alliés de l’OTAN d’augmenter leurs dépenses de défense et leur production pour soutenir l’Ukraine contre la Russie, tandis qu’Israël a également modifié son budget pour augmenter ses dépenses de défense.

Nouvelle donne en Europe

« Traditionnellement, l’industrie de la défense est un sujet assez sensible, surtout en Europe. Cependant, l’éclatement de la guerre en Ukraine et d’autres zones de tension et de conflit dans le monde ont changé la façon dont de nombreuses personnes considèrent la politique de défense« , explique Martijn Rozemuller, PDG de VanEck Europe.

Les principales positions de l’ETF sont les entreprises françaises Thales et Safran. On y retrouve aussi l’italien Leonardo, le suédois Saab, l’allemand Hensoldt, l’américain Palantir ou l’israélien Elbit Systems.

Au début du mois, le secteur européen de la défense a souffert après la publication par Goldman Sachs d’une étude jugeant les entreprises fortement valorisées. L’indice STOXX Europe Aerospace and Defence a en effet gagné 27% cette année, nettement plus que le STOXX Europe 600 (+5%).

Néanmoins, Grégoire Laverne, gestionnaire de fonds chez APICIL Asset Management, estime que les actions de défense restaient des valeurs sûres à long terme, compte tenu de la situation politique mondiale. « Nous pensons que la défense reste une valeur incontournable dans les portefeuilles des gestionnaires de fonds, étant donné que les gouvernements, non seulement en Europe mais dans le monde entier, ne cessent d’augmenter leurs dépenses militaires« , a-t-il expliqué.

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S’ATTAQUER À L’OBÉSITÉ EST UN GROS ENJEU, À PLUS D’UN TITRE

Un thème dominant dans les discours de santé publique est le traitement de l’obésité. Avec plus d’un adulte sur huit dans le monde en surpoids et près de la moitié des Américains qui devraient être obèses d’ici 2030, les dépenses de santé liées à ces pathologies devraient augmenter.

Le marché des médicaments GLP1, qui se sont révélés très efficaces dans le traitement de l’obésité, devrait atteindre 100 milliards de dollars de chiffre d’affaires au début des années 2030. La part de marché devrait être répartie de manière relativement égale entre Novo Nordisk et Eli Lilly, les deux principales entreprises à l’origine de ces médicaments. Wegovy (Novo Nordisk) ou Zepbound (Eli Lilly) permettraient une économie nette (coûts hospitaliers, etc.) d’environ 8’200 euros (soit environ 7’000 livres) par patient, selon un rapport récent du NHS britannique.

Toutefois, le défi consiste à convaincre les assureurs et les gouvernements du monde entier de couvrir le coût de ces médicaments, qui sont souvent hors de portée de la plupart des gens. Pour y remédier, les médicaments amaigrissants doivent offrir des avantages supplémentaires pour la santé. Par exemple, lors des résultats préliminaires d’un essai de phase avancée, le médicament Wegovy de Novo Nordisk a pu montrer une réduction de 20% des événements cardiovasculaires, c’est-à-dire des crises cardiaques et des AVC, chez les personnes traitées par des médicaments amaigrissants par rapport à un placebo.

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160.131 :  C’est le nombre de fastfoods recensés en France en 2023. Ils étaient 119 en 1990, cent dix-neuf. En une génération, leur nombre a donc été multiplié par 1400. Enorme. Une révolution. On peut la regarder de plusieurs points de vue. Sur le modèle américain, et à l’aide de quelques grandes chaînes nationales et internationales, il s’est produit une marchandisation massive des repas ordinaires. Avec deux corollaires, le recul de la restauration classique d’une part, celui de la cuisine à la maison de l’autre – lié à la fin du modèle familial antérieur, mère de famille à la maison, mari et enfants déjeunant avec elle. Cela entraîne bien sûr la fin de la transmission naturelle de la cuisine, la soumission aux modèles internationaux de masse portés par les divers types de restauration massive. Avec une incidence sur la santé publique : sucre, sel, gras, obésité. Bien sûr, une analyse plus fine montrerait que la plupart de ces fastfoods ne dépendent pas de grandes enseignes mais sont aussi de petits kebabs et assimilés – donc un signe parmi d’autres de l’avance de l’immigration. En résumé, ce simple chiffre montre un recul de l’identité française et une catastrophe morale.

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« Chaque matin était une invitation joyeuse à égaler ma vie en simplicité »

Il n’était pas de matin qui ne fût une invitation joyeuse à égaler ma vie en simplicité, et je peux dire en innocence, à la Nature même.

[« Every morning was a cheerful invitation to make my life of equal simplicity, and I may say innocence, with Nature herself »]

Henry David Thoreau – Walden ou la vie dans les bois (1854)

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