Art de la guerre monétaire et économique

Gigantisme et fake-capitalisme : Socialisme de Marché !

Gigantisme et fake-capitalisme

Le capitalisme signifie simplement un échange libre et volontaire sans coercition. Nous n’avons jamais eu de véritable capitalisme de marché libre depuis 1913 année de création de la FED, la banque centrale américaine. Il y a effectivement aujourd’hui désormais collusion totale entre les grandes entreprises et les gouvernements, mais ce n’est pas le capitalisme de vos combats; C’est le corporatisme ! Le siècle dernier a été socialiste et fasciste, le suivant sera fasciste et socialiste !

«L’État planifie d’abord ses relations avec les grandes entreprises. elles doivent survivre à tout prix. Pour les petites entreprises, on porte beaucoup moins d’attention, pensez aux entrepreneurs qui essaient de créer une petite entreprise. Dire en Europe que le néolibéralisme est à l’origine de ce manque d’implication est complètement faux. D’ailleurs, le capitalisme n’existe pas en Europe, c’est un faux capitalisme. Il existe une ingérence significative lorsque la distance entre l’État et une entité économique est déterminante. En d’autres terme s: plus la distance est courte, plus les chances de succès sont grandes. Ce que j’essaie de dire clairement, c’est que le lobbyisme devient trop important. Le système dans lequel l’innovation et les petites entreprises peuvent occuper une place importante a été totalement faussé. […]

Les grandes entreprises gagnent de plus en plus de parts de marché. Elles achètent de petites entreprises, souvent pour que l’innovation et les idées échouent, pour qu’il n’y ait pas de concurrence. Comparez cela à un grand club de football qui achèterait un jeune talent pour le mettre sur le banc de touche et l’empêcher ainsi de jouer lors des compétitions. “

Geert Noels (Econopolis), dans La Libre Belgique (€)

La Chine tète de pont du Mondialisme

Au cours des quatre premiers mois de l’année 2019, selon l’agence Bloomberg, les entreprises chinoises ont fait défaut sur leurs obligations nationales pour un montant de 5,2 milliards d’euros, soit un chiffre trois fois supérieur à celui de 2018. Un krach obligataire n’est donc pas exclu en Chine, même si l’État chinois fera tout pour l’éviter.

C’est peut-être dans une Chine qui soutient la croissance de 6 % en 2019, comme un pendu sur son tabouret, que tout va se jouer. Le marché automobile chinois a reculé pour la première fois, en 2018, à 26,3 millions de véhicule, avec un taux d’utilisation des usines inférieur à 57 %. La pression fiscale et sociale sur les entreprises va être abaissée de 265 milliards d’euros, tandis que les banques chinoises ont prêté, au premier trimestre, la somme record de 766 milliards d’euros, soit davantage que le PIB de la Suisse, pour les infrastructures. Le surendettement des entreprises atteint déjà 150 % du PIB. La croissance chinoise est, en fait, gonflée artificiellement à coups de crédits garantis par l’État et l’on peut aussi avoir des doutes sur les statistiques officielles camouflant les fragilités structurelles.

La Chine ne pourra pas sauver, cette fois-ci, les économies occidentales. Des doutes sont permis sur le dernier chiffre de croissance publié (6,4 %) car les exportations vers la Chine du Japon, de Corée, Singapour, d’Indonésie et de Taïwan ont chuté respectivement de 9,4 %, 8,2 %, 8,7 %, 22 % et 27 %. La banque japonaise Nomura ne croit pas à un rebond mais à un gonflement des statistiques passées par l’État central et les gouvernements locaux. Si le PIB réel chinois n’est que de 75 % du PIB annoncé, cela signifie que le taux d’endettement global du pays est de 400 % et non plus de 300 %.

L’augmentation des crédits de 430 milliards de dollars, en mars dernier, et les baisses d’impôts récentes de 300 milliards de dollars ne semblent plus faire effet. Selon le FMI, la Chine doit émettre maintenant 4,5 yuans de crédit pour un yuan de croissance, contre seulement 3,5 en 2015 et 2,5 en 2009. L’empire du Milieu semble se diriger plutôt vers des taux de croissance de 4,5 %, ce qui ne sera pas sans conséquences boursières

EN BANDE SON :

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