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Al-Baghdadi, un vieil épouvantail modifiant à point nommé la narration du retrait US de Syrie et marquant le retour de la vieille stratégie de la manipulation de l’Etat profond ou le retour de la stratégie du chaos durable
Si l’on en croit la version officielle relative à l’élimination du dénommé Abou Bakr Al-Baghdadi, le Chef présumé de l’organisation terroriste connue sous l’acronyme arabe de « Daech », celui-ci aurait été localisé et neutralisé à Berisha dans le Nord-ouest de la province rebelle d’Idleb, la dernière province rebelle en Syrie, à deux jets de pierres de la frontière turque.
Arrêtons-nous un instant sur ces données. La narration officielle US trahit cette fois une série d’anomalies et confirme les multiples accusations labelisées « complotistes » considérant que Daech à été créé par les services secrets US. Washington vient de se tirer une balle dans le nombril. Pourquoi ?
Le Chef présumé de Daech, l’organisation terroriste la plus dangereuse au monde vivait donc au milieu de la province rebelle d’Idleb, laquelle est sous la protection de l’Otan et des pays occidentaux. Il ne vivait ni en Syrie orientale, et encore moins dans les zones syriennes sous contrôle gouvernemental. Al-Baghdadi était chez les Casques Blancs qu’Hollywood et l’ensemble des médias occidentaux ont encensé jusqu’au firmament. De plus, l’homme le plus recherché d’Irak vivait pratiquement sous le nez des militaires turcs. Cela suffit à démonter au marteau-piqueur la version triomphalisme et un peu puérile de Washington.
Les experts en communication du Pentagone ne doivent pas trop aimer l’innovation: On reprend le fantasme de la veste explosive vêtue en permanence et activée à volonté.
Trump a évoqué une aide russe, notamment pour le survol alors que la zone visée par le raid US n’est pas couverte par la bulle de défense aérospatiale russe en Syrie mais est couverte par les systèmes de la défense anti-aérienne turque et donc celle de l’Otan. Une grosse bévue.
Les remerciements à l’Irak ? Sûrement pour avoir fourni un acte de naissance truqué d’Al-Baghdadi car Berisha est située loin de la frontière irakienne.
On y apprend une chose. Al-Baghdadi, alias Simon Eliott aurait vécu parmi les Casques Blancs de la province d’Idleb et aurait eu pour voisins des agents du MiT (renseignements turcs) et la CIA. Daech n’est donc pas une génération spontanée et à du coûter une fortune à mettre en place. Son objectif d’accélérer un changement de régime en Syrie ayant échoué, on neutralise quelques témoins symboliques et on relance le remplacement.
Le remplaçant d’Al-Baghdadi s’appelle Qardash et c’est un ancien officier de l’Armée irakienne et il aurait servi sous Saddam Hussein. Il aurait déserté de son poste avec ses hommes le premier jour de l’invasion US de l’Irak en avril 2003 sur l’ordre du Ministre irakien de la défense de l’époque, qui a été recruté par la CIA en juin 1999 (il est devenu citoyen américain par la suite). Les États-Unis avaient acheté tout le haut commandement militaire irakien et la résistance de la petite localité d’Oum Qasr à l’extrême Sud de l’Irak n’était du qu’à l’idéalisme d’un lieutenant-colonel qui avait refusé les ordres de repli venus de Baghdad et s’était battu, retardant l’avancée des forces US.
Daech ne croît et ne survit que dans les zones où sont implantés les agents de liaison de l’Otan. C’est le principal message à peine codé de Trump.
Nonobstant son inconstance et son langage fleuri, le président Duterte des Philippines ne s’y est pas trompé. Interrogé sur les raisons qui l’ont amené à signé un Accord désavantageux pour Manille avec Washington, il eut cette phrase assez lourde de sens: « … Vous voulez qu’ils exportent Daech chez moi ? »
En réalité, il y a bien eu une tentative d’implanter Daech au Sud des Philippines où existe une très vieille guérilla islamique (Front de liberation Islamique Moro) sur l’île de Mindanao. Voilà que l’on menace présentement l’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande avec Daech alors que ce dernier a échoué en Afghanistan et en Libye. Pas mal pour un groupe terroriste ne disposant pas de logistique (hormis celle du CentCom et de la Vème flotte US… )
Le personnage ayant incarné le rôle d’Al-Baghdadi manquait de charisme et de réalisme.
Et un média US ose présenter Al-Baghdadi comme une « figure religieuse austère ». Une austérité à coups de Rolex et de grosses chaînes en or massif autour du cou, c’est nouveau. Ça doit être la nouvelle forme de pénitence en ces temps troubles et interlopes.
Le titre hilarant et surréaliste du Washington Post: « Abou Bakr Al-Baghdadi: la figure intellectuelle religieuse austère à la tête de l’Etat Islamique, meurt à 48 ans ». Intellectuel ? Religieux ? Austère ? Le Washington Post devrait être poursuivi en justice pour débiter de telles énormités.
La version alambiquée de la comédie Benladen n’est jamais passée. Celle d’Al-Baghdadi, qui au passage n’a jamais voulu prêter allégeance à l’égyptien Al-Dawahri, a pulvérisé le peu de crédibilité qui restait au système de propagande.
Al-Baghdadi aurait été un des copains de John McCain, le sénateur enragé américain qui s’était inventé une fausse histoire de héros de la guerre du Vietnam (un peu comme dans le bon vieux film « Porté disparu 1 et 2 » avec Chuck Norris).
En attendant le prochain Oscar au nouveau Al-Baghdadi 4.0, dormez braves gens, dormez ! Le monde est devenu une sorte de Vaudeville sanglant.
La gigantesque machine de propagande et de manipulation est au régime maximal. Le Foreign Policy sonne le pas de charge en annonçant la perte par la République islamique d’Iran du Moyen-Orient. Première explication néo-conservatrice de la quatrième vague de révolutions affectant l’Irak et le Liban. Mais également d’autres pays à travers le monde.
Second pas de charge: l’élimination pour la énième fois de l’épouvantail dénommé Abou Bakr Al-Baghdadi marque le retour aux affaires des factions les plus intellectuellement sclérosées et bellicistes de l’État profond ou Deep State. Selon la nouvelle narration modifiée pour la grandeur de l’exceptionnalisme américain, le retrait des forces US du Nord et de l’Est de la Syrie avait pour objectif de débusquer Al-Baghdadi afin de l’éliminer pour la énième fois. Un outil, même démodé, peut toujours servir.
Que faut-il lire dans ces événements ?
L’outil « révolution » dans un contexte de crise économique aiguë et de fortes inégalités socio-économique ou de clivages (interconfessionnels, inter-ethniques ou n’importe quelle autre vraie ou fausse division de diversion) est quasiment imparable. Dans le le cas de l’Irak où des groupes armés ont infiltrés les manifestations, avec un très lourd tribut humain, la situation semble avoir atteint un seuil de non-retour.
Au Liban, pays en crise endémique, les forces de la résistance ont cerné le danger à temps. Ce danger mortel a commencé au moment précis où une partie des protestataires, sortis pour exprimer leur colère contre les conditions socio-économiques, a réclame le désarmement du Hezbollah Libanais, l’ultime rempart de ce pays de la Grande Syrie qui n’a jamais été vraiment à l’aise en tant qu’Etat-Nation.
Pour la Syrie, Hollywood reprend du service. Nous avons un nouveau film: Al-Baghdadi III est en pleine promo pour la sauvegarde de l’honneur d’un Rambo vieillissant et humilié. En réalité, Rambo a sous-traité le casting cette fois aux soldats turcs. Au retrait annoncé de Syrie, se superpose une nouvelle narration. Celle d’une ruse de guerre pour faire sortir Al-Baghdadi de sa prétendue cachette. Par toute coïncidence, cette cachette s’est déplacé à la vitesse de la Reine de Saba d’Irak en Libye avant de réapparaître en Syrie orientale, près du camp Delta de bérets verts de la CIA ayant abandonné leur positions depuis une année. Le générique de la fin du film est saine et sauve. Il y aura une suite au film comique de Benladen. La propagande de l’Empire carbure à plein régime. La contre-attaque a commencé à Hong Kong où la méthode utilisée est jugée imparable. Cette méthode a été encouragée par la mollesse et la faiblesse de la réaction chinoise, laquelle était en position de blocage dans un jeu de Go.
Il y aura des révolutions partout. Il y a cent ans la révolution bolchévique voulait s’exporter partout. Désormais c’est la révolution hybride, causée en partie par des conditions socio-économiques impossibles sur des populations qui n’en peuvent plus. Cette révolution en apparence légitime est alimentée et manipulée par les mêmes parties qui maîtrisent les coûts des matières premières, les taux d’intérêt et les dettes nationales.
Al-Baghdadi est donc un outil d’altération d’une narration justifiant ce que l’Etat profond qualifie d’errements de la politique étrangères US au Moyen-Orient.
L’épouvantail d’Al-Baghdadi vient à point nommé. La Turquie a joué et continue de jouer à un Janus regardant non plus dans deux directions opposées mais dans les quatre directions cardinales. Dans un jeu d’échec la Turquie ne serait pas la Tour mais le Fou du Roi. Ce Roi n’étant définitivement pas le président Erdogan mais le locataire sur un siège éjectable de la Maison-Blanche.
La manipulation grossière passera. Plus c’est grossier et plus c’est vraisemblable et l’on comprend maintenant pourquoi le système dominant cherche tant à abrutir les peuples et à niveler les niveaux d’éducation. Dans un monde où la télé-réalité et les commentaires abrutissants des réseaux sociaux sont devenus la norme, une autre élimination d’Al-Baghdadi passera comme une lettre à la poste.
Le monde d’aujourd’hui aura toujours besoin d’une menace et d’une justification d’une menace protéiforme dénommée commodément « Al-Baghdadi ». La manipulation n’a jamais cessé. Damas, Téhéran et Moscou devront réviser leurs copies. Beijing paie déjà son attitude mi-figues, mi-raisins. On s’allie pas avec le diable financier sans y laisser sa peau. A méditer.
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« Depuis que le Président Nixon a rompu le lien final entre le dollar et l’or, aucune monnaie majeure pour la première fois dans l’histoire n’a de connexion avec une commodity ». Milton Friedman, 1991.
« Il n’y a pas de moyen plus subtil et plus sûr de détruire les bases de la société que de débaucher la monnaie ». John Maynard Keynes,1920.
« Le papier monnaie sans ancrage s’est régulièrement avéré une malédiction pour le pays qui l’a employé ». Irving Fisher, 1921.
« Il y a de bonnes raisons de croire que la nature de la monnaie n’est pas vraiment comprise ». John Law, 1720.
« Nous pensons que si vous sapez les bases de la monnaie, vous sapez aussi les bases de l’économie. La difficulté est de définir quelle est la part de la structure de liquidités qui correspond à de la vraie monnaie » ; « la monnaie, je ne sais plus très bien ce que c’est ». Alan Greenspan, 2000.
« La liquidité, l’abondance monétaire, c’est quand on croit que l’on va vendre plus cher que l’on a acheté ». D. Kohn, 2003.
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